Que dire Ya Allah ?

La belle adolescence que j'ai passée en compagnie de l'auteur Américaine, une dame athée qui m'a fait découvrir un empire magique, une culture de paix et de sérénité "Pearl Buck et la Chine", c'est tout dire.

J'avais amassée au jour le jour toute la collection de livre de Mme Pearl Buck sur la Chine bien que j'avais déjà un aperçu Chinois de la Chine à travers la plume de Han Suyin. Que Dire une fois encore Ya Allah ? A l'arrivée des chinois en Algérie, je retrouvais le sourire que je leur dédiais en étant enfant jouant dans les jardins de la capitale indonésienne Djakarta entre 1976 et 1979. En Indonésie, j'avais acquis cette culture du patchwork humain, chinois, malais, race blanche de souche anglaise, hollandaise, irlandaise, hindu, et multitude de croyance, islam, bouddhisme, christianisme!

Une fois dans les lointaines collines de Punchak sur le chemin de retour vers la capitale, je m'étais échappée de la voiture pour m'aventurer dans un village de campagnard et des soeurs chrétiennes tenant l'école du village me firent bon accueil, achetant des bananes chez un marchand chinois du coin, je leur souriais et je jouais avec des enfants indonésiens qui m'appelait "pouti, pouti" cela veut dire en indonésien blanc, me symbolisant en étant une enfant blanche au regard de la couleur de leur peau .

La Chine cet empire du ciel qui a été abordé un jour très lointain dans le passé par des marchands musulmans et qui ont transmis le message du parfait prophète Mohamed que la paix d'Allah soit sur lui. Ce message qui a été embellit par la beauté de l'âme chinoise, a fleurit sur leur tissu et dans leur thé, leur belle harmonie des caractères et des roseaux qui masque si joliment leur modestie et leur jugement accomodant.

Oh ce que j'ai vécu, page après page avec Pearl Buck est indescriptible.

Le dernier livre que j'ai achetée en 1987 a été  l'autobiographie de sa mère au titre "L'exilée", ce livre m'a fait découvrir la personalité fascinante de la mère de l'auteur et m'a apprit avec raison l'étendue de la souffrance d'une dame aussi sensible qu'elle. Après tant d'année, je réalise l'immense détresse du chinois qui quitte sa terre natale!

 A vous Pearl Buck par delà la vie et la mort, nous sommes tous des humains, merci pour "Vent d'est, Vent d'ouest", "Pavillon de femmes", "Pivoine", je conclurai sur ce paragraphe que j'ai retenu de ce lien:

http://www.fichesdelecture.com/auteurs/pearl-buck

En 1934, Pearl Buck quitte la Chine pour – elle l'ignore – ne jamais y revenir :

"PERSONNE NE PASSE LA MOITIÉ DE SA VIE EN ASIE SANS Y RETOURNER UN JOUR (...) L'AMICAL PAYS DE CHINE, TERRE DE MON ENFANCE ET DE MA JEUNESSE, M'EST DÉSORMAIS UN PAYS PROSCRIT. JE REFUSE DE L'APPELER UN PAYS ENNEMI. MES SOUVENIRS DE SON PEUPLE SONT TROP DOUX, ET CEUX DE SA TERRE TROP BEAUX." )

Pour moi l'Algérienne qui a vécut au creux de la sagesse Asiatique à la fin de son enfance, début de son adolescence, je dirais"Ô Chine, que serait l'Asie et le monde sans vous?""Que serons-nous sans le sourire tranquille et la beauté fragile de cette terre si verte si généreuse."

« C’est seulement quand l’hiver est arrivé qu’on s’aperçoit que le pin et le cyprès

perdent leurs feuilles après tous les autres arbres. »

Hommage à Confucius

Un rappel cet article dans ce coin de la partie langue étrangère du site est renouvelable chaque jour, guettez demain inshâallah un autre article.*