قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الثلاثاء, 15 كانون1/ديسمبر 2015 06:42

L'évolution entre causes anciennes et causes actuelles

كتبه  Par Abdelilah Benmesbah
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Un propos sur l’évolution ne saurait évacuer le principe de causalité. Envisageons la chose sur le plan géologique, et comparons les causes passées et présentes, les facteurs à l’œuvre et le résultat lui-même.

Si la logique dicte qu’à chaque fait il y a une cause, et que les mêmes causes dans les mêmes circonstances conduisent aux mêmes effets, notre démarche dans la reconstitution des faits anciens va nous mettre devant une grande problématique, celle du « temps ». La question qui sera alors posée : avons-nous le droit de considérer que les causes qui ont déterminé le passé géologique sont les mêmes que celles qui gouvernent le présent, ou y a-t-il une évolution des causes qui ne permet pas la transposition du présent au passé et interdit par là toute interprétation des traces du passé par les données du présent ?

C’est cette question qui pourra nous rendre à même de savoir si les phénomènes biosédimentaires que nous observons actuellement sont capables de nous expliquer le passé, ou s’il faut admettre que les environnements anciens ont été régis par des causes anciennes différentes des causes actuelles. Une question qui devient d’autant plus insistante que les reconstitutions portent sur des ères géologiques anciennes, de sorte que plus le temps est long, plus les reconstitutions sont difficiles et imprécises.

En effet, la machine sédimentaire a produit durant ses dernières phases, allant du Primaire au Quaternaire (500 millions d’années), des quantités de sédiments plusieurs fois plus grandes que ce qu’elle avait produit pendant ses premières phases étalées sur tout le Précambrien (4 milliards d’années). Cette différence dans le rythme de sédimentation est due à l’évolution progressive et croissante qu’a connue la surface de la terre depuis un socle magmatique solide jusqu’à des terrains sédimentaires de plus en plus tendres, évolution qui était en rapport avec une sorte d’aménagement initiant la terre à la prolifération de la vie. 

Force est de constater dès lors qu’il y a une évolution dans les causes elles-mêmes, dont le déroulement suit un rythme croissant déterminé par la progression de la vie. 

Dans les séries sédimentaires, à mesure qu’on monte dans la stratigraphie, qu’on se rapproche du sol que nous foulons, des couches les plus récentes, les roches carbonatées deviennent abondantes : c’est la conséquence logique de la progression de la vie.

Cette progression, qui est en rapport avec l’évolution des causes géologiques, rend d’autant plus difficile la détermination d’une méthode fiable pour la reconstitution des faits et environnements anciens. 

Si les mécanismes géologiques que nous analysons sur le terrain constituent des moyens pour la compréhension des équilibres géodynamiques actuels, ils restent sur le plan analogique, de simples modèles de comparaison avec le passé qui ne sauraient constituer légitimement les instruments de son interprétation. Parce que les paysages de la terre se transforment au fil du temps, et parce que les formes biologiques (faune et flore), s’adaptant à ces changements et évoluent, les causes anciennes pourraient être bien différentes des causes actuelles.

Dans une étude que j’ai menée dans le Jurassique des Rides sud-rifaines au Nord-ouest du Maroc, dans laquelle nous avons constaté que la région a enregistré il y a 180 millions d’années une sédimentation marine à alternance marno-calcaire, j’ai pu dégager dans une assise à faune condensée du Jbel Outita une très grande richesse en fossiles de lamellibranches des genres et tous réunis, en position biologique, avec les deux valves bien conservées et en connexion (Benmesbah, 1988). Chose qui veut dire qu’au niveau stratigraphique correspondant à cette assise sédimentaire, ces trois formes ont vécu en association dans le même biotope, – alors qu’actuellement, les études écologiques montrent que ces trois genres vivent dans des milieux tout à fait différents. Le genre vit dans les mers chaudes des côtes australiennes, le genre dans les mers froides, et le genre au fond des océans. 

Donc, des formes biologiques qui, au Jurassique cohabitaient dans le même biotope, ne se rencontrent aujourd’hui qu’isolées, c’est-à-dire évoluant chacune dans un milieu différent. C’est là un fait qui invalide d’emblée la méthode fondée sur la transposition des processus du présent pour décrire les phénomènes passés. L’actualisme présente en effet le défaut de se baser uniquement sur la comparaison des restes biologiques pour reconstituer leurs milieux, minorant de ce fait même la portée du facteur temps qui est pourtant déterminant dans l’évolution des inter-relations bio-sédimentaires. Il convient au contraire de croiser l’ensemble des données du milieu à reconstituer, tant en ce qui concerne son organisation structurale que sa lithologie et son peuplement fossile. Il devient ainsi possible de dégager de manière sûre les traits essentiels et originels du paléomilieu à partir des évènements autochtones ayant eu lieu entre organismes et leurs propres milieux. 

Percer les secrets d’un environnement ancien suppose donc d’examiner directement les différents facteurs qui ont été à l’œuvre, tel et tel élément qui a été en relation intime avec les conditions particulières du milieu générateur. En tête de ces éléments, on trouve les organismes biologiques, dont les fossiles constituent une phase organique ayant été à un moment donné partie intégrante dans le déterminisme de l’environnement en question. 

Un être biologique croît et évolue en rapport avec l’évolution du milieu. C’est pourquoi ce qui a pu être lu sur les séries sédimentaires – l’examen des différentes couches décrit une évolution soumise à des rythmes différents –, se lit également sur les séries de fossiles.

Ainsi se dégage l’idée qu’il existe des traits communs entre l’évolution de l’organisme et celle de son milieu. L’évolution se caractériserait dès lors par des formes de plus en plus compliquées. Elle suppose des lois qui instaurent pour chaque période des causes spécifiques dont l’effet se produit au terme assigné, sans avance ni retard. Chose qui fait du monde un enchaînement de termes se succédant dans une harmonie qui exprime un ordre assigné à la création depuis le commencement. Enchaînement dont les stations temporelles ne sont que l’aboutissement d’expressions, chacune au moment qui est le sien.

Si l’homme ne peut cerner toutes ces vérités, c’est que sa logique d’interprétation évolue elle-même avec le temps. Son raisonnement basé sur l’observation, l’expérimentation et la déduction, peut, selon la méthode préconisée dans le temps considéré, pencher vers la vérité ou relever de l’erreur. Chose qui met la pensée humaine devant la nécessité de réviser sa position par rapport à ces variantes naturelles déterminées par l’évolution. À plus petite échelle, à l’échelle de la civilisation humaine, comment interpréter, – en se fondant sur les causes actuellement connues – l’énigme de la construction des pyramides d’Égypte, ou l’intemporalité de transfert du trône de la reine de Saba, ou l’ingéniosité des mystérieux tracés rituels des Incas ? Les causes de ces phénomènes nous sont aujourd’hui aussi inaccessibles que le temps qui les a vu naître.

Ce sont ces questions qui posent un grand point d’interrogation sur la théorie darwinienne de l’évolution. Celle-ci, en partant de l’idée que l’homme avec l’ensemble des espèces terrestres descendent d’un ancêtre commun par spéciation au cours de laquelle le hasard et la contingence ont joué un grand rôle, met toute la démarche scientifique dans le désarroi.

Pour être crédible, une reconstitution doit porter sur l’originalité des faits, tirée de la synthèse des différentes données complémentaires recueillies sur le terrain, comme il a été dit plus haut, et non pas sur des découvertes paléontologiques isolées dont la portée philosophique fait le succès du darwinisme. Or, si cette théorie considère que l’évolution est commandée par la spéciation, spéciation dont le moteur serait les mutations hasardeuses, comment interpréter dès lors les extinctions les disparitions massives ?

Les dinosauriens, ces créatures géantes, ont dominé la terre pendant 165 millions d’années avant de s’éteindre il y a 70 millions d’années, époque à laquelle s’étaient éteintes presque 65 % des espèces vivantes. Bien avant, entre l’ère primaire et l’ère secondaire, il y a 250 millions d’années, la terre a vu l’extinction de presque 90 % des espèces. Mais la vie continue, et de nouveaux équilibres succèdent aux anciens, dans un ordre déterminé et selon des lois parfaitement établies prouvant que les extinctions ne sont pas le fait du hasard, mais des manifestations de la règle générale qui instaure à chaque échéance ses propres causes, afin d’établir de nouveaux équilibres et de préparer la terre aux nouveaux arrivants. Autrement, comment l’homme aurait-il pu coexister avec ces bêtes féroces dont le gigantisme invite à réfléchir sur le rapport d’équilibre qui a pu exister entre eux et leur milieu dans la chaîne trophique. Chose qui implique que l’évolution se déroule selon un schéma beaucoup plus complexe que celui que suppose le modèle linéaire de l’évolution darwinienne.

Certes, l’homme a connu une évolution depuis sa création première, comme nous le signale le Coran lorsqu’il annonce : (LXXI:13-14), mais une évolution sur le plan phénotypique et non pas génotypique, une évolution que le Prophète Mohammed, – paix et bénédictions sur lui –, précise en annonçant : (al-Boukhari, 3148).

Donc l’homme, au début de sa création, avait une stature différente de celle d’aujourd’hui, une stature qui a dû évoluer au sein d’une création qui reflète l’état de limpidité d’une genèse que le Coran nous enseigne dans un langage clair et explicite : (CXV:4), un langage qui situe l’homme dans la totalité et l’unité de la création, et non pas dans la spéciation darwinienne qui fait remonter son origine aux primates.

En effet, cette théorie très controversée que Charles Darwin publia sur l’origine des espèces en 1859, – parce qu’elle était conçue d’emblée hors de tout examen des données de la génétique, les sciences de l’hérédité n’étant pas encore nées –, a fondé son raisonnement sur le simple recours aux comparaisons de restes fossilisés, éclairées par des analogies que l’on cherchait dans les observations de l’anatomie comparée. Ce qui lui a fait prêter le flanc à la critique, au sein, d’abord, de la communauté scientifique. Le phénomène a donné lieu à d’importantes attaques, de véritables croisades idéologiques ayant été lancées contre les partisans de cette théorie, à une époque où la science était tout à fait innocente, préservée dans sa nécessaire neutralité, c’est-à-dire avant qu’elle ne déchoie l’homme de son statut de créature divine.

Source :http://www.ebrumagazine.com/article/levolution-entre-causes-anciennes-octobre-decembre-2015

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