قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الثلاثاء, 29 آذار/مارس 2016 07:19

Olivier Le Cour Grandmaison

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Olivier Le Cour Grandmaison est un universitaire français né le 19 septembre 1960 à ParisPolitologuespécialiste des questions de citoyenneté sous la Révolution française et des questions qui ont trait à l'histoire coloniale, il est maître de conférences en science politique à l'université d'Evry-Val d'Essonne et enseigne auCollège international de philosophie.

Activités[modifier | modifier le code]

Titulaire d'une maîtrise d'histoire et d'un DEA de science politique et de philosophie, il soutient en 1991 une thèse de science politique intitulée Les citoyennetés en révolution (1789-1794)1.

Il enseigne le droit à l'Université du Maine (notamment le droit public, constitutionnel et communautaire) ainsi que la sociologie et la philosophie politique.

Devenu enseignant à l'Université d'Évry-Val d'Essonne, il a été responsable du DEUG de droit, puis membre du Conseil scientifique de l'université et du Conseil national des universités. Il dirige aujourd'hui le master «Coopération et solidarité internationales» dans cette même université.

Par ailleurs, il est juge-assesseur, désigné par le Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU (HCR), à la cour nationale du droit d'asile (CNDA).

Il est membre du conseil de rédaction de la revue Droits. Revue française de théorie, de philosophie et de culture juridique, du comité de rédaction des revuesLignesMouvements et Asylon(s) et de l’équipe éditoriale du réseau scientifique TERRA.

Il appartient au comité de soutien de l'Association Primo Levi (soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique)2.

Olivier Le Cour Grandmaison a critiqué la loi de 2005 sur la colonisation 3. Il est également un militant engagé pour la régularisation des immigrés clandestins4,5.

Travaux sur la colonisation[modifier | modifier le code]

Olivier Le Cour Grandmaison, dans Coloniser, exterminer : Sur la guerre et l’État colonial, s'intéresse au comportement de la France lors de la colonisation. Il rappelle qu'au xixe siècle et dans la première moitié du xxe, «extermination» désigne des massacres de masse et non une entreprise génocidaire. Il montre que ce concept est alors employé par de nombreux contemporains - Tocqueville, Michelet, Victor Hugo, Zola - pour rendre compte soit de massacres coloniaux, soit de massacres consécutifs à des guerres civiles comme durant la Commune de Paris.

L'historien conservateur François-Georges Dreyfus parle, sur le site du Club de l'Horloge proche de l'extrême-droite et connu pour son hostilité à l'immigration6, d'un « livre manichéen et empli d'anachronismes ». Selon lui, Olivier Le Cour Grandmaison « met en avant les erreurs de la colonisation, mais ce juge d'instruction n'instruit qu’à charge. Il est manichéen et manque de perspicacité, car il juge sans nuance, en homme du xxie, la société du xixe »7.

Pour Emmanuelle Saada, cet ouvrage «s'ancre dans un refus de l'histoire»; il néglige les dynamiques historiques, uniformise les longues et complexes relations entre la France et l'Algérie et oublie que le racisme «se construit dans des rapports de pouvoir»8. Ce livre est également critiqué par les historiens Gilbert Meynieret Pierre Vidal-Naquet dans un long article - analysé par l'historien Claude Liauzu comme une « critique rigoureuse »9 - qui fustige ses infractions à la méthode historique, relevant chez l'auteur une propension à ne retenir « de ses lectures que ce qui conforte ses thèses et nourrit ses stéréotypes ».

« À le lire, on ne peut s'empêcher de poser la question : un sottisier peut-il tenir lieu d'œuvre de réflexion et de synthèse historique ?... Assimiler peu ou prou le système colonial à une anticipation du 3e Reich, voire à un “précédent inquiétant” d'Auschwitz, est une entreprise idéologique frauduleuse. »

— Gilbert Meynier / Pierre Vidal-Naquet10

A contrario, le journaliste et écrivain algérien Lounis Aggoun y voit « un livre nécessaire, pour permettre à chacun d’entre nous de comprendre les événements et les enjeux que tant de monde s'évertue à brouiller »11.

Jérôme-Alexandre Nielsberg, philosophe et critique littéraire à L'Humanité, avance que Coloniser, exterminer montre que « les conflits coloniaux du xixe ont vu naître des logiques qui ont ravagé le monde du xxe siècle » et précise « empire et extermination - à condition de redonner à ce terme son sens d'avant la Shoah - sont les deux faces de la même médaille coloniale »12. L'historien Jean-Guillaume Lanuque, dans la revue Dissidences y discerne même une « œuvre incontournable pour qui s'intéresse à l'histoire de la colonisation, dans la lignée de laquelle se distingueront des auteurs comme Mathieu Rigouste ou Enzo Traverso ». Il précise néanmoins que l'essai « n'est pas exempt de reproches », « son étude des discours donne parfois l’impression d'être pratiquée “hors-sol” »13.

Olivier Le Cour Grandmaison publie La République impériale. Politique et racisme d'Etat en 2009, où il étudie les conséquences politiques, juridiques, académiques, universitaires…, de la construction accélérée de l'empire colonial sous la Troisième République. Pour ce faire, il a notamment forgé le concept d'«impérialisation» des institutions. Il publie en 2010 De l'indigénat. Anatomie d'un «monstre» juridique : le droit colonial en Algérie et dans l'empire français, pour dénoncer la mise en œuvre par la Troisième République d'un droit différencié, voire raciste, dans les colonies où l'exception est la règle, en contradiction avec les principes républicains.

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Les Citoyennetés en Révolution (1789-1794), Paris, PUF, 1992, 313 p.
    Comptes rendus par Yann Fauchois et par Solange Barberousse.
  • Les Constitutions françaises, Paris, La Découverte, 1996
  • Haine(s) : Philosophie et politique, avant-propos d’Étienne Balibar, Paris, PUF, 2002
  • Coloniser, exterminer. Sur la guerre et l’État colonial, Paris, Fayard, 2005 (édité en arabe en 2007, Algérie)
  • La République impériale : politique et racisme d'État, Paris, Fayard, 2009 (édité en arabe en 2009, Algérie)
  • De l'indigénat. Anatomie d'un «monstre» juridique : le droit colonial en Algérie et dans l'empire français, Paris, Zones/La Découverte, 2010 (édité en arabe)[disponible en ligne]
  • L’Empire des hygiénistes. Vivre aux colonies, Paris, Fayard, 2014

Direction d’ouvrages[modifier | modifier le code]

  • O. Le Cour Grandmaison et C. Wihtol de Wenden (dir.), Les étrangers dans la cité. Expériences européennes, préface de M. Rebérioux, Paris, La Découverte, 1993
  • O. Le Cour Grandmaison (dir.), Faut-il avoir la haine ?, Paris, L’Harmattan, 2001
  • O. Le Cour Grandmaison (dir.), Le 17 octobre 1961 : un crime d’État à Paris, Paris, La Dispute, 2001
  • Cl. Gautier et O. Le Cour Grandmaison (dir.), Passions et sciences humaines, Paris, PUF, 2002
  • O. Le Cour Grandmaison, G. Lhuilier, J. Valluy (dir.), Le retour des camps : Sangatte, Lampedusa, Guantanamo, Paris, Autrement, 2007
  • O. Le Cour Grandmaison (dir.), Douce France. Rafles. Rétention. Expulsions, Paris, Seuil, 2009

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  Olivier Le Cour Grandmaison, Les citoyennetés en révolution (1789-1794), thèse de doctorat en science politique sous la direction d'Evelyne Pisier Kouchner, université Paris 1, 1991, annonce sur theses.fr [archive].
  2.  Organigramme de l'Association Primo Levi [archive].
  3.  Olivier LeCour Grandmaison, «Le colonialisme a la peau dure», Libération, mars 2005.
  4.  Politique de l'immigration: des milliers de manifestants en France [archive], ladepeche.fr, 28 mai 2011
  5.  Face à l’offensive xénophobe et sécuritaire, la riposte, partout en France, est urgente [archive], Olivier Le Cour Grandmaison, humanite.fr, 6 mai 2011
  6.  Sylvain Laurens, « Le club de l’Horloge et la haute administration : promouvoir l’hostilité à l’immigration dans l’entre-soi mondain », Revue Agone n° 54, 2014
  7.  Olivier Le Cour Grandmaison, prix Lyssenko en 2005 pour sa contribution à l’histoire de la colonisation française [archive], François-Georges Dreyfus, clubdelhorloge.fr, 22 mars 2006.
  8.  Saada (Emmanuelle), «Compte-rendu de “Coloniser, exterminer” par Olivier Le Cour Grandmaison», Critique internationale, n° 32, 2006, p. 211-216, cit. p. 214.
  9.  Claude Liauzu, « L’“histoire” idéologique entre révisionnisme “nostalgérique” et schématismes culpabilisants » [archive], colloque ENS Lyon, juin 2006
  10.  Gilbert Meynier, Pierre Vidal-Naquet, «Coloniser, Exterminer : de vérités bonnes à dire à l'art de la simplification idéologique», Esprit, décembre 2005, repris sur le siteÉtudes coloniales [archive].
  11.  Note de lecture [archive], Lounis Aggoun, algeria-watch.org, publié initialement dans la revue de l'association Survie, Billets d'Afrique n° 136, mai 2005.
  12.  Les conflits coloniaux du XIXe siècle ont vu naître des logiques qui ont ravagé le monde du XXe siècle. [archive], Jérôme-Alexandre Nielsberg, L'Humanité, 12 février 2005.
  13.  Olivier Le Cour Grandmaison, Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial [archive], Jean-Guillaume Lanuque, Dissidences, 22 mars 2006.
  14. Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Le_Cour_Grandmaison
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