قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الثلاثاء, 05 نيسان/أبريل 2016 06:46

Se rappeler qu’on est mortel pour être libre

كتبه  Par Lee Noble
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Philosophie des sciences

La plupart d’entre nous fonctionnent avec l’idée qu’il y aura toujours un lendemain, qu’il sera toujours temps de s’y mettre, de faire les choses sérieusement, et de vivre notre vie du mieux qu’on peut. Nous vivons comme si nous étions immortels, et même si la chose peut être vraie si l’on envisage la vie globalement, pour des raisons pratiques, nous ne pouvons agir que dans le cadre limité qui est celui de cette vie que nous vivons maintenant.Celui qui fait face à la réalité de sa propre mort, à son caractère à la fois inéluctable et imprévisible, rend, de ce fait même, sa vie meilleure, car il a tendance à faire de meilleurs choix quant à la manière de conduire sa vie. L’idée qu’il est mortel devient pour lui un aiguillon qui lui permet d’éviter de perdre son temps et son énergie dans des choses qui sont sans importance véritable.Tous ceux qui ont appris à garder près de leur cœur l’idée qu’ils sont mortels savent qu’aujourd’hui pourrait très bien être le dernier jour de leur vie. Les personnes âgées, les gens très malades et tous ceux qui, pour une raison ou une autre, savent leur fin proche reconnaissent cette réalité, parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. Néanmoins, je pense que tous nous devrions employer cette ombre menaçante de la mort pour rendre notre vie meilleure.Je suis un citoyen du monde comme un autre. Je n’ai pas le don de voir dans l’avenir, et de savoir exactement combien de jours il me faut pour accomplir tout ce que je voudrais. Comme tout le monde, j’ai gaspillé de précieux moments, – des heures et des jours qui sont devenus des années – parce que je ne pouvais pas accepter cette grande vérité de mon existence, à savoir qu’aujourd’hui pourrait être le dernier jour de ma vie.Comme la plupart des gens sur cette planète, toute ma vie, je n’ai fait que courir d’un événement à un autre. Je me suis engagé dans des actions qu’au fond je n’approuvais pas, mais que je faisais parce que je m’y sentais obligé, parce que la société, la famille, mes amis attendaient de moi que je les fasse : aller à l’école, au lycée, à l’université, travailler, sortir avec quelqu’un, se marier, acheter une maison, avoir des enfants, etc.Je suis coupable d’avoir aggravé les choses en gaspillant un temps précieux dans des activités dont le caractère vain ne faisait pourtant pas de doute : combien de rediffusions de mon émission préférée pouvais-je regarder ? Combien de fois pouvais-je retrouver les mêmes personnes dans le même bar et ressasser les mêmes sujets ?Je ne me suis jamais demandé si les choix que je faisais étaient les plus avisés, si c’était là le meilleur usage que je faisais de mon temps, persuadé que j’étais d’avoir tout le temps devant moi, qu’il y aurait toujours un lendemain.Sur mon chemin, pourtant, la vie avait placé des indices, qui étaient autant d’opportunités destinées à m’aider à me départir de cette idée d’immortalité.Je les ai ignorés.Ce fut d’abord cet accident affreux qui coûta la vie à un de mes camarades de lycée ; j’avais alors seize ans, et c’est à peine si la chose provoqua un écho dans ma conscience. Puis, des années plus tard, ce fut le décès de mon grand-père bien-aimé et celui de la mère de mon meilleur ami ; la grande tristesse que j’ai éprouvée n’affecta en rien ma manière de vivre. Alors que, quotidiennement, je lisais des nouvelles où il était question de jeunes qui mouraient (maladie, accident, homicide), l’idée de ma propre mortalité n’entrait pas en ligne de compte dans ma manière de conduire ma vie.Ces événements me rendirent songeur l’espace d’un instant ; je me sentis reconnaissant d’être en bonne santé, mais la chose n’allait plus guère plus loin. La mort avait frappé d’autres que moi ; il n’y avait pas là matière à s’inquiéter. Jeune et plein de santé, j’étais entièrement occupé à vivre ma vie – entièrement pris par les défis, les doléances ridicules et les feuilletons dans lesquels semble se consumer notre vie. J’étais pris par une foule de choses : gagner ma vie, nouer des amitiés, posséder un chez moi… J’étais pris dans le tourbillon de l’amour, du travail, du plaisir, de la déception et de ces jeux qu’ont joue à plusieurs. J’étais immergé dans l’océan des émotions et des activités si humaines qui ont gouverné ma vie.#Mon premier véritable réveil est arrivé un matin comme tous les autres. Rien ne laissait supposer en effet que ma vie allait prendre un tournant. J’étais assis à trois mètres de mon colocataire qui nettoyait son fusil au milieu de la pièce, chose qu’il m’est arrivé de faire plusieurs fois auparavant. J’étais détendu et ne lui accordais aucune espèce d’attention : je lisais tranquillement le journal en prenant mon petit déjeuner. Tout était calme et paisible, quand, soudainement, une explosion souffla le mur juste à côté de ma tête. Je laissai tomber le bol de céréales, regardant mon colocataire d’un air abasourdi.Je n’ai pas d’abord réalisé à quel point les plombs avaient été à deux doigts de mettre fin à mes jours. C’est en me retournant pour observer le mur que je vis, à quelque quinze centimètres de l’endroit où j’étais assis, des têtes d’épingle par lesquelles passait la lumière du jour. Les plombs avaient en effet perforé le mur, soufflant un morceau du parement extérieur. Quinze centimètres plus à droite et ma tête aurait été transformée en bouillie.Tous les jours, des gens voient leur vie fauchée. Ils meurent sans aucun avertissement préalable, sans aucune excuse pour les avoir privé du temps dont ils avaient besoin pour faire les choses sérieusement, pour devenir les gens qu’ils auraient pu être. Je faisais partie des plus chanceux. L’univers a eu pitié de moi et m’a offert la chance de me mettre au diapason.Durant la majeure partie de l’année qui a suivi cette expérience, j’ai vécu avec un sens aigu de ma propre mortalité. Mais avoir constamment à l’esprit pareille idée était une chose par trop difficile, et il ne s’en fallut pas de longtemps avant que je ne replonge dans cette vie de feuilleton qui était la mienne.Plusieurs autres années passèrent avant que je n’aie une seconde chance. La vie que j’avais si soigneusement construite implosa, me forçant à me pencher sérieusement sur les choix que j’avais faits et sur la manière dont je vivais.#Je me suis marié pour toutes les mauvaises raisons du monde. Le travail et les efforts qu’il m’a fallu pour maintenir ce mariage durant près de quinze années, ont coûté cher à ma santé tant mentale que physique.J’avais un travail qui ne me procurait aucun plaisir, pas même celui de faire quelque chose qui ait un sens. Pire, je travaillais pour quelqu’un pour qui j’avais perdu tout respect. Chaque journée de travail, je l’abordais chargé de tensions ; mon attitude, j’en suis convaincu, a dû avoir des effets négatifs sur mes collègues.Je n’aime pas me tromper, – personne n’aime se tromper. C’est trop difficile à admettre. Pour moi, le pire, c’était de ne pas savoir comment j’avais fait pour être à l’origine d’un tel gâchis. Tout au long de mon voyage, je pensais que je faisais les bons choix, mais ma vie étant partie en lambeaux, j’ai été obligé de regarder cet accident de train que j’ai laissé dans mon sillage et de faire, dès lors, une sérieuse auto-évaluation.J’ai honte de l’admettre, mais je n’ai pas aimé ce que j’ai découvert. Je me suis regardé posément dans le miroir et me suis demandé : « est-ce que c’est ça ce que je veux être pour le restant de mes jours ? Et si je mourais demain ? »Le fait de me poser ces deux questions a constitué véritablement le tournant de ma vie. Je ne voulais plus vivre un jour de plus en me disant qu’un jour je changerai et que tout serait résolu. Le moment était venu : je devais changer là maintenant, ou risquer de perdre l’occasion qui s’offrait à moi, parce que rien ne me garantissait que j’allais vivre demain encore.Je franchis le pas, et fis de ma mortalité mon meilleur conseiller.Pour moi, ce ne sont plus de simples mots, mais une partie de ce que je suis aujourd’hui. La conscience du caractère inéluctable de ma mort est logée au plus profond de moi ; elle est aujourd’hui l’aune à laquelle je mesure ma vie. C’était là un acte libérateur et exaltant, un acte qui change la vie. Je fis des changements majeurs dans ma manière de vivre, ce qui me procura un sentiment de liberté et de puissance supérieur à tout ce que j’avais pu connaître jusqu’alors. Je me suis mis à écouter mon intuition, à lui faire confiance, à la suivre.J’ai mis fin à un mariage malheureux qui, comme il s’est avéré par la suite, ne convenait à personne ; chacun s’est retrouvé ainsi libre. J’ai quitté un travail qui ne m’apportais rien, et qui, à bien des égards, m’a épuisé, parce qu’il n’était pas fait pour moi. Ces deux actes ont créé un grand vide dans ma vie, grâce auquel des situations plus intéressantes et plus adaptées ont pu prendre place, le comblant entièrement.Conscient que je pouvais mourir le jour même, j’ai cessé d’employer mon énergie dans des choses que je ne sentais pas. Toute tâche ou toute action qui ne résonnait pas au plus profond de moi-même était ainsi d’emblée mise de côté ; cela comprenait les activités que je pratiquais pour être accepté par des personnes dont je réalisais par ailleurs que l’opinion n’avait plus guère d’importance pour moi. Finalement, mon temps ici-bas étant limité, j’ai également cessé de dépenser de mon énergie pour ces gens-là. Mon temps est devenu trop précieux pour être gaspillé dans des choses qui ne me correspondent pas.Certains me trouveront égoïste, et ils ont raison. Néanmoins, je ne vois rien de blâmable dans cet égoïsme-là ; tout ce qu’il montre est que je suis à cent pour cent sincère dans tout ce que je fais, et que, quoique j’entreprenne, je donne le meilleur de moi-même. Il n’y a plus de demi-mesures dans ma vie. Qu’il s’agisse de mon travail, des gens que j’aime, des engagements que j’ai pris ou des responsabilités qui sont les miennes, je me donne pleinement. En retour, je suis rempli de satisfaction et de bonheur, et j’ai la certitude de vivre ma vie comme elle doit être vécue.Il a fallu que je touche le fond, un fond rocheux, pour que je fasse dans ma vie ces changements drastiques que j’aurais voulu avoir faits des années plus tôt. Mes craintes m’avaient empêché d’agir. Je craignais ce que les autres allaient penser de moi. Je craignais d’être au chômage. Je craignais d’être seul. Je craignais de faire davantage d’erreurs encore. Je craignais l’inconnu sur lequel déboucheraient les changements.Une fois que j’ai pris ma propre mortalité pour guide, j’ai découvert qu’il n’y avait rien à craindre. Que je pouvais survivre à la perte d’un emploi, d’un conjoint, à mes erreurs. Armé de la conscience de ma mortalité comme d’une aune, je ne craignais plus rien : qu’est-ce qui pourrait bien être plus grave que de perdre la vie ? Toutes les autres pertes semblent bien pâles en comparaison, et la connaissance peut donner à l’homme le courage d’atteindre les étoiles.Vivez chaque jour comme s’il était le dernier. Prenez conscience de votre mortalité et voyez comme chaque action, chaque événement, chaque relation devient précieuse. C’est là le chemin qui non seulement permet de réaliser pleinement le potentiel qui est en vous, mais encore, et c’est là l’essentiel, c’est le chemin qui mène au bonheur, à un bonheur aussi profond que durable.Par Lee Noble, photographe animalier à la retraite, fermier et écrivain, Mississippi.

Lien : http://www.ebrumagazine.com/article/se-rappeler-quon-est-mortel-pour-etre-libre-octobre-decembre-2015

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