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Tuesday, 03 May 2016 07:34

Ina"5"

Written by  Afaf Aniba
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Ina s'était levé le lendemain matin avec la ferme conviction que ce qu'elle avait vécu la veille à la gare Stepvetch n'était qu'une courte parenthèse qui s'était ouverte et trés vite refermée.

"J'ai travaillée avec cet homme avec une authentique sincérité, qu'il est illusoire aujourd'hui de m'attendre à  un miracle ! Non que je ne crois pas à la main d'Allah mais je suis une personne sensée, Steve Iron est un homme de valeur, un homme qui m'a immensément respecté et ce qu'il y'avait entre nous deux était d'une très grande innocence et le destin a agit depuis." Pensa t-elle avant de se diriger vers la cuisine pour préparer le petit déjeuner matinal.

- Mais voyons Ina, pourquoi tu insistes à chacune de tes visites de veiller par toi même aux repas et au ménage ? Protesta gentiment la femme de son oncle.

Elle sourit à celle-ci et répondit:

- Parce que je me considère comme votre fille. Ne le suis-je pas ?

- Oh que si ma chère enfant ! que Allah te bénisse. 

Elle passa les deux premières journées avec son oncle et sa tante, puis sa nièce Heba vint la prendre chez elle pour dîner et passer la nuit chez elle :

-Mon mari est parti en mission, nous allons être seules et cela va être la joie de mon fils. Lui annonça t-elle. Ina avait sourit, le fils de sa cousine aimait particulièrement sa présence, âgé de 10 ans, il prenait un grand plaisir à jouer avec celle qu'il appelait sa tante Ina.

Les jours suivants, elle passait sa journée à revoir la bibliothèque de son oncle un docteur en sociologie et avait visité deux bibliothèques publiques les plus vieilles de la grande ville.

La tête plongé dans un vieux livre de droit, elle étudiait les droits des prisonniers d'opinion. Ina avait toujours consacré une grande partie de sa vie à défendre les droits des citoyens opprimés, en exil forcé, elle avait abandonné sa patrie le territoire du sud pour se réfugier dans le territoire de l'est où son oncle maternel vivait dans le pays d'origine de sa femme. Ici, elle respirait une liberté incomplète et la raison est qu'elle ne se sentait plus efficace pour les siens comme elle l'était par le passé.

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