قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 26 تموز/يوليو 2016 14:50

A Volterra l'inconnu 3

كتبه  Afaf Aniba
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- Six heure trente de l’après-midi, pourquoi ai-je choisi Mon Dieu de revenir ici ? Se demanda t-il. Lui et sa femme venaient en été à Volterra une fois tous les deux ans depuis leur voyage de noce. Volterra était devenue un pélerinnage, un retour aux sources, un retour vers le commencement où il avait appris à connaître ce qui se dissimulait derrière la timidité, la vulnérabilité de cette Américaine d’origine Italienne dont il s’était épris dés le premier regard. « Je suis là, parce que je dois être là et nul part ailleurs.»

   

Le matin en s’éveillant et devant le tableau de neige et de vent glacial, il avait cru rêver et avait dû se rappeler avec un arrière-goût amer que les rêves, il n’en n’avait plus fait depuis la mort brutale de Paolina :

- Cette inconnue ferait un beau sujet de songe. Se murmura t-il soudain. Retournant vers la banquette de la fenêtre, il promena un regard triste à l’affût du moindre mouvement. Dehors, la nuit tomba du haut des collines. Chassant un baillement, il eut un rire sans joie :

- Moi qui déteste le désoeuvrement, je suis servi. Se dit-t-il à haute voix. Deux heures s’étirérent paresseusement. Allumant les lustres, il renonça à se rendre au restaurant :

- Je dînerai dans mon appartement ce soir, se dit-il. Décrochant le récepteur, il passa sa commande et retombant dans un demi sommeil, il déroula le film de sa vie. Paolina et son chapeau bibi à leur première rencontre au cours d’un mariage d’amis communs, le sourire qui avait supplanté sa voix durant les deux occasions qui les réunirent à des endroits différents, sa déconfiture en découvrant son adresse deux étages plus haut que son cabinet d’avocat, le déjeuner à deux sur un Hudson en furie un jour de pluie, l’irritant mutisme de ses yeux d’un gris verdâtre, la nouvelle de son déménagement au Vermont accompagnant sa disparition subite.

Un coup sur la porte dissout ses souvenirs. Avant de repartir, le garçon d’étage s’enquit :

- Est-ce que monsieur veut qu’on lui sert demain matin le petit déjeuner ici ?

- Non, fit-il. En mangeant, il eut à la bouche le goût du riz cantonnais, le plat que réussissait Paolina. Ne touchant pas au dessert, il s’étendit sur l’immense lit Rococco, « Je l’aimais et je l’aime pour toujours. » Il y a eu des années qui les ont éloignés l’un de l’autre ; c’étaient leurs retrouvailles dans cet hôtel de Volterra qui ravivaient le plus beau sentiment qui les avaient unis six ans plus tôt. « Il est vrai que les angoisses de Paolina avaient eu leurs fondements, notre vie commune pendant les deux dernières années a manqué d’entrain  et cela m’était imputable. » L’affaire de dédommagement de la famille Faulbeit l’avait mobilisé pendant sept long mois en Europe, loin de ses quartiers. Durant son absence, il s’était interrogé sur le silence de sa femme. Aucun appel ou lettre ne lui furent destinés, ses messages sur le répondeur de chez eux se heurtaient invariablement au silence inexplicable de sa femme et une semaine avant l’accident fatal, il rentra à Boston. En ouvrant la porte de leur appartement, Paolina était arrivée derrière lui une valise à la main :

- Où étais-tu ? Lui avait-il demandé supéfait .

- A Volterra, Richard ! Lui avait-elle répondue. Il était demeuré bouche bée. Elle avait été en Europe et n’avait pas fait le déplacement à Zurih pour le voir et passer quelque jours avec lui. Devant son attitude rétive, il avait remis à plus tard une discussion avec elle et lui avait proposé de dîner dehors. Ce soir là, elle avait accepté sans dire un mot. « Pour être partie seule sans me prévenir, ni m’en parler, elle devait m’en vouloir et elle a dû m’en vouloir davantage en me voyant peu enclin à lui réclamer des explications. Je ne pouvais pas lui dire que moi aussi je n’avais pas le moral pour affronter une conversation sérieuse ! »

Se mettant sur son séant, il frappa du plat de la main le sommier :

- J’ai failli à notre sermon !! S’écria-t-il. Le rugissement du tonerre au lointain couvrit son cri désespéré.

Le lendemain matin, le jeune adolescent commanda le menu, qui lui fut présenté à l’entrée de Richard Kent dans le restaurant. En choisissant sa table, il s’étonna devant les gestes du jeune compagnon de la dame de la veille. Il parlait en ponctuant d’un jeu de signes des figures imaginaires.

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