قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 17 آب/أغسطس 2016 10:13

A Volterra l'inconnu 12

كتبه  Afaf Aniba
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- Dieu a bien fait les choses. Je ne regrette pas ces vacances impromptues .

A ses paroles, la jeune femme tressaillit, inscrivant une autre ligne elle l’interrogea :

- Où est madame votre femme ?

Son cœur battit la chamade. Portant instinctivement ses doigts sur son alliance, il ne s’en était jamais séparé depuis la mort de Paolina, il dit le ton pénible :

- Je suis seul, ma femme est morte dans un accident de voiture il y a quatre ans.

Un faible son s’échappa des lèvres de Sofia Koslic ; le stylo retomba sur la table. Fermant les yeux, elle revit les fragments de chair. Un froid terrible l’enserra. A côté, Zakariya murmurait ses sincères condoléances à l’avocat. Fortement touché, Richard Kent dit après une longue pause :

- Madame Koslic !

Rouvrant les yeux, elle reprit le stylo :

- Voulez vous me laisser ? On se reverra à déjeuner avec l’aide de Dieu ?

- Bien sûr, fit-il volontiers. Il s’éloigna après un bref salut. Se levant à son tour avec sur ses pas son neveu, elle se retira rapidement :

- Où vas-tu tante Sofia ? fit étonné le jeune adolescent .

- Je veux être seule ; je ne tarderai pas, lui assura -t-elle.

Il acquiesça en silence.

Kent, pris de court, n’avait pu lui réclamer de plus ample explications sur son affaire. Le serveur vint :

- Que prend monsieur ?

- Un lait au chocolat et un moka, lui répondi-t-il. En reparaissant dans le hall peu de temps après, il aperçut Gabriella. Il l’appela :

- Savez-vous où est partie madame Koslic ?

- Au cimetière, je présume, c’est sa première sortie de la matinée .

- Bien, puis-je vous demander de répondre à une question…

Un groupe de touristes bruyants les obligea à reculer dans un coin isolé des salons :

- Madame Koslic est une personne sensible et volontaire, n’est-ce pas ? Opina l’Américain voulant pousser l’Italienne aux confidences.

- Elle est triste, la vie a été dure avec elle. Devenue handicapée à cause des tirs Serbes, elle perdit son mari, blessé mortellement. Il succomba ici. Devenue veuve très jeune, elle m’a dit avoir subsisté grâce aux travaux de couture et de broderie dans les premiers temps, déclara la jeune fille.

Une question douloureuse le harcelait : Sofia Koslic paraissait connaître parfaitement Paolina. Et le portrait mentionné par la femme de chambre :

- Signorina cela va vous sembler vraiment indiscret de ma part, mais je ne vous en voudrais pas de ne pas me répondre : y a t-il une photo dans l’appartemment de la dame Bosniaque reproduisant cette femme ?

En disant cela, Kent tenait dans sa main un portrait de sa femme. Gabriella, pétrifiée reconnut immédiatement la campagne inconnue de Koslic :

- Oui, fit-elle sans hésiter.

- Merci, lui dit-il. Il se redressa :

- Où allez-vous ?

- A la mairie, répliqua-t-il.

Seule, Gabriella s’exprima à haute voix :

- Qu’est ce qui passe au nom de Dieu ? Où est Zakariya ?

A la sortie du cimetière, Sofia s’arrêta, indécise. Elle souffrait ; la neige empilée sur les bords du chemin lui faisait l’effet de linceul blanc : « J’irais jeter une rose à la fontaine Deneissy. » C’était là où ses pas l’avait conduite avec Paolina Kent quatre ans plus tôt. Devant le jet d’eau dégringolant du marbre des bassins, elles s’étaient souris timidement. Serrant les bouts de son écharpe de laine, elle pensa « Kent est venu quêter sa présence, serais-ce une coincidence que de me trouver là au moment où il débarque ? Dieu commande au temps et aux choses, pour avoir prolongé de quatre jours mon séjour ce n’est pas tout à fait par hasard. » Devant la portique étrusque bâti au nord de la placette 

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