قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأربعاء, 17 آب/أغسطس 2016 10:15

Hadia et la fourmi Blanche

كتبه  Afaf Aniba
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Bonjour ! Ceci est un conte.
Hadia est une enfant de huit ans, fille d’un ingénieur en agronomie et d’une professeur d’Arabe. Un après-midi à l’heure de la lecture, elle se plonge dans une nouvelle pour enfant au titre étrange " 80 ans à la recherche d’une issue". Le matin même, son amie et camarade de classe Nesrine lui avait fait remarquer :

- Dis-moi je ne te vois plus et on ne révise plus depuis que tu t’es mise à lire cette drôle d’histoire.

Hadia avait souri d’un sourire énigmatique, gardant le silence.

- Voyons, tu sais qu’on doit se mettre à l’entraînement. La course à pied qu’on doit mener à l’école avant les vacances du printemps, on doit la gagner.

- Assurément avec l’aide de Dieu, s’était-elle contentée de dire. Dépitée Nesrine était partie, elle habitait loin et devait prendre le bus de l’école alors que Hadia résidait toute proche .


La maman de Hadia n’enseignant pas pendant les après-midi avait vu rentrer sa fille, ravie. Jusque-là, elle était son enfant unique, dans un an, elle programmerait avec son mari une nouvelle grossesse.
Hadia prenant son déjeuner sagement, aida sa mère à faire la vaisselle puis faisant sa prière, elle s’isola dans sa chambre. A l’heure de la lecture, elle s’était mise à son livre. Avançant page par page, à un chapitre, elle crut percevoir une voix lointaine s’adresser à elle. Elle arrêta sa lecture, leva la tête et prêta une oreille attentive, c’était peut-être sa maman qui l’appelait. Non, elle ne perçut rien et puis la voix qu’elle avait cru entendre lui avait paru bizarre.
On aurait dit une voix muette, quelque chose comme des sons inarticulés. Se remettant à lire, Hadia repartit dans les méandres de l’histoire.


Tout à coup, elle sentit quelque chose passait sur l’envers de sa main droite, Hadia mit de côté le livre pour regarder sa main, de surprise elle se rejeta en arrière :

- Qu’as-tu ? N’as-tu jamais vu une fourmi blanche ? Fit une voix.

Spontanément, Hadia répondit :

- Si, mais c’est la première fois que je vois une fourmi blanche aussi grande.

- Eh bien je suis très vieille, j’ai 99 ans et demain, j’aurais cent ans et des fourmis aussi vieille que moi, Dieu les fait grande, différente du reste des fourmis.

- Ah! fit interdite Hadia puis soudain elle poussa un cri. Sa mère passant devant sa chambre entra inquiète :
- Que se passe t-il ma chérie ? Fit-elle.Hadia s’empressa de dire :
- Rien maman, je suis bête d’avoir crié, pardonne-le-moi.

- De rien mon enfant. Sa mère ressortit, la grande fourmi blanche, créature aussi grande qu’un gros pouce ressurgit de derrière la couverture du livre, les yeux grands ouverts, Hadia l’observait muette.


- Pourquoi as-tu crié ? Demanda sérieusement l’insecte. Confuse, la petite répondit:

- Je ne me suis aperçue qu’à ce moment-là, que tu avais une voix et que tu me parlais !!!
Puis approchant sa tête de la grosse fourmi, elle la détailla :
- C’est ahurissant !! tu as une bouche, bien sûr je ne vois pas ta langue mais comment cela se fait que tu parles ?

- Tous les insectes ont une langue rouge  et ont un idiome et ils se parlent entre eux, la seule différence avec moi et que le Créateur m’a pourvu du langage des humains, c’est tout.

- Eh bien !!! c’est extraordinaire. Se répéta émerveillée Hadia.

- Qu’est ce qui est extraordinaire mon enfant ? Hadia sourit de son sourire ingénu :

- Je lis une très belle histoire et Allah exauce mon voeu !


- Ton voeu, quel voeu ? fit la fourmi.

- De vivre vraiment dans la réalité; cette très belle histoire. Répondit Hadia.

- Tiens donc et pourquoi mon sort t’intéresse ? Fit surprise la fourmi.

- Je ne sais pas encore ce que sait la mort, fourmi blanche je veux te voir vivre encore, fit d’une petite voix Hadia.

La grande fourmi s’approcha du nez de la petite fille :

- Ma Chère Hadia, en grandissant tu apprendras à accepter le destin qui est le fait d’Allah. Quand Dieu sonne l’heure de notre mort, personne ne peut s’y opposer.

Hadia silencieuse écoutait, reprenant la fourmi fit :

- Il est temps pour moi de partir, de rejoindre le royaume des animaux morts et puis je ne te le cache pas je suis fatiguée de vivre.- Fatiguée de vivre !! Répéta incrédule Hadia.

- Eh oui Hadia, qu’est- ce que tu crois que j’ai ta vitalité à toi qui a seulement huit ans, j’aurais demain cent ans et c’est vraiment long comme vie !

- A entendre les grandes personnes, je croyais que nous autres humains on déteste la mort et on voudrait être éternel, répliqua la petite fille.

- Certainement, les gens qui pensent comme cela, craignent le châtiment d’Allah parce que de l’autre côté de la mort, il y a vie et bien sûr jugement, expliqua sentencieusement l’insecte. Hadia se mit à réfléchir :" En effet, la fourmi s’apprête à rejoindre Allah et elle sera bien rétribué par Lui Le Tout-Puissant Créateur, tandis que moi, il me reste des années à vivre avant que mon heure sonne."

- Bien entendu, tu as une mission à remplir dans cette vie avant que la mort ne vienne te prendre, dit la fourmi blanche.

- Tu lis dans mes pensées, s’exclama Hadia.

- Oui, par la grâce de Dieu.

- Oh je t’en prie ! Reste avec moi toute la nuit et la journée de demain, tu es si sage que je veux apprendre de toi, l’implora Hadia.

- Que veux-tu apprendre de moi chère Hadia ? Je ne suis qu’une fourmi ?

- Dans le Coran Sublime, Allah a parlé des  fourmis ( il y a la sourate "Les fourmis"), n’est-ce pas ?

- Oui.

- Eh bien ! Si Allah vous a réservé dans son discours divin envers les humains une sourate à votre nom, c’est que dans Son infini pouvoir, Il vous a doté nécessairement d’une grande sagesse et d’un grand savoir, c’est de cela dont je veux parler et tu m’enseigneras avec ta permission ton savoir, Fourmi Blanche. Le ton de la petite fille était si affirmatif, si définitif que la fourmi fit entendre une onde que Hadia identifia comme un rire.

- Ma Chère Hadia tu es si mûre pour une enfant de huit ans ! Remarqua t-elle. L’enfant se tut.

- Bon, eh bien! j’accepte, que veux-tu de moi au juste ?

- Oh raconte-moi ta vie d’abord, fit vivement Hadia. 

Un coup discret sur la porte empêcha la fourmi de répondre :

- Voyons Hadia, avec qui tu parles ? J’ai entendu ta voix en passant devant ta porte, s’enquit la mère de la petite fille.

Très embarrassée, Hadia pour quelques instants puis ne sachant que dire, fit lentement :

- Est-ce mal de parler à soi à haute voix maman ?

- Bien sûr que non ma chérie ! Mais voilà pour le faire tu dois avoir une raison ? Fit le ton interrogateur Narjass Haoui la mère de Hadia. Très sérieuse, Hadia déclara :
- Je parlais à l’héroïne de l’histoire que je lis…
L’interrompant d’un rire frais, Narjass dit :

- Ma chère enfant, tu es irrésistible, il ne manquait plus que cela !!! Qu’on parle à nos héros, allons je te laisse, la prière del Maghreb s’approche à grand pas et tu sais que l’heure du dîner n’est pas loin ?

- Oh oui maman! Sois sûre que je serais à table à l’heure dite.

- Ah ! j’entends la voiture de ton père qui arrive, à tout à l’heure In Shâa Allah ma fille.

Sitôt la mère de Hadia parti, la grande fourmi reparut :

- Cela va être une partie de cache cache serrée maintenant et je ne crois pas pouvoir tenir jusqu’au bout mon enfant, fit le ton triste la fourmi.

- Allons allons, protesta Hadia d’une voix très basse, grande fourmi tu ne vas pas manquer à ta parole, tu m’as promis et puis papa et maman ne te feront aucun mal.

- Je le sais figure toi mais je crains pour eux, ils vont tomber de haut s’ils viennent à surprendre ma présence, objecta l’insecte. Hadia sourit puis d’une voix cajoleuse, fit :

- Cela leur fera un grand bien que de te  voir, ils sortiront des sentiers battus.

Un silence se fit entre les deux, puis d’un air très agile la fourmi blanche grimpa sur le dos de la main de Hadia :

- Et maintenant que veux-tu savoir ?

La soirée passa, en voyant sa fille venir se mettre debout derrière lui pour la prière del Maghreb, Monsieur Haoui lui dédia un grand sourire, elle le lui rendit par un autre plus éblouissant.

A l’heure du dîner, Narjass prenant deux plat, quitta la cuisine et se dirigea vers un patio ou le couvert était mis pour le repas du soir. Elle ouvrit la bouche pour appeler Hadia quand elle entendit son pas léger descendre les marches.
Le père et la mère sourirent à leur enfant, très disciplinée, son éducation ne leur avait donné aucune peine.

- Eh bien ma chère Hadia, qu’as-tu à nous dire ce soir ? C’est la fin d’une journée, comment a été la tienne ? Demanda son père.

Hadia répondit :

- J’ai une surprise pour vous deux mais ce sera pour la fin du dîner et en même temps vous m’écouterez raconter ma journée.

- Bien, fit Monsieur Haoui. Faisant la prière pour remercier Allah pour sa nourriture, ils se mirent à manger de bon appétit. L’heure passa, une autre prière pour dire merci à Allah pour les avoir rassasier.

- Et maintenant on t’écoute.


Le ton sage, Hadia commença son récit, au moment où elle annonça le faite qu’elle avait perçue une voix venue de nul part, ses parents se regardèrent un moment puis se tournèrent vers elle très attentifs.
Hadia observant leur attitude, s’interrompit pendant un cours moment avant de créer la sensation en leur décrivant l’apparition de la fourmi et de l’accord qu’elle avait passée avec elle.
La stupéfaction rendit monsieur et madame Haoui muets durant un moment puis faisant un effort sur lui-même le père de Hadia, fit :

- Tu dois nous donner une preuve concrète de ce que tu avances ma chère enfant. Joignant le geste à la parole Hadia releva sa main fermée, et l’ouvrit sous les yeux effarés de ses parents.  Ils virent au creux de sa main la drôle de bestiole LA GRANDE FOURMI BLANCHE !!! Consternée, Hadia vit ses parents tomber à la renverse évanouis :

- Je te disais qu’ils ne vont pas te croire ni croire leurs yeux, reprocha la fourmi blanche à Hadia .La mettant sur la table, Hadia se précipita vers ses parents.

- Que va-t-on faire maintenant ? Se lamenta la grande fourmi.
- Oh c’est simple, je vais essayer de les étendre sur des oreillers et en mouillant une serviette, je leur ferai reprendre leurs esprits et tu verras leurs réactions.

- Tu me parais trop sûre de toi mon enfant, fit la fourmi qui notait les gestes de Hadia du haut de la table.

- Ce sont mes parents et je les connais, riposta le ton assuré Hadia. Cinq minutes plus tard, monsieur et madame Haoui reprirent connaissance, la grande fourmi blanche les détaillant avec appréhension vit médusée le père et la mère s’approchaient d’elle. Ils l’examinèrent longuement, encouragées par leur fille puis bravement, ils tendirent leurs mains vers la longue  et très fine patte de la fourmi :

- Ravis de faire votre connaissance grande fourmi.

Toute heureuse, elle leur répondit :

- Tout le bonheur est pour moi, que Allah soit loué, Il sait récompenser ses créatures vertueuses.

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