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الثلاثاء, 29 تشرين2/نوفمبر 2016 14:25

Fondaco Dei Turchi 27

كتبه  Afaf Aniba
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Elle le remercia et demeura immobile le regard tourné vers le paysage mouillé.

L’homme d’un coup ferme fit faire à sa vedette un demi-tour impeccable, silencieuse Selma était en contemplation devant Venise sous la pluie. Pourtant, elle n’était pas tout à fait absorbée par le paysage, évitant de regarder l’inconnu, elle avait l’impression qu’elle l’avait vu quelque part. Où ? Se demandait-elle, ici à Venise lui murmura une voix, assurément ! Se dit-elle mais où dans Venise ?

Tout à coup, elle faillit pousser un cri, le premier soir où le pr Travieti les avait invités elle et Murad à dîner dehors et en gagnant l’embarcation de l’historien, elle avait dépassée un jeune homme qui l’avait longtemps suivi du regard et ce jour  où elle était allé à la découverte du Fondaco Dei Turchi et en montant à l’étage, elle avait cru identifier un bruit de pas au rez-de-chaussée. Dehors, elle avait distinguer la haute stature d’un homme et hier sur le quai du dépôt n°10 il était debout près de Francesco Galbi et le voici maintenant qui venait à son aide ! Selma Omarti était intriguée au plus haut point, tout à l’heure en la trouvant et en lui offrant son assistance, il avait été d’une courtoisie qui démontrait sa haute éducation et maintenant il n’essayait pas d’entretenir la conversation avec elle comme l’aurait fait n’importe quel autre à sa place, bien au contraire, il respectait son silence. 

« Dois-je m’inquiéter ? » Se demanda t-elle indécise « Non » Lui soufflait une voix : «  Si cet homme te voulait du mal, il l’aurait fait dans ce petit rio peu fréquenté où ta vedette s’est arrêté, sois prudente sans plus. »

A l’approche d’une station de service qui émergea lentement de derrière le rideau de pluie, elle se leva. L’inconnu parla  une fois qu’il ait rangé les deux vedettes l’une derrière l’autre :

-Attendez-moi signorina je vous prie, votre réservoir plein, je viendrais vous aider à le rejoindre.

Selma acquiesça de la tête. Dix minutes plus tard, l’inconnu reparut :

-Le mécanicien de la station a vu le moteur, il est en excellent état vous pouvez maintenant y aller. Lui annonça t-il à moins que vous vous ressentez de cette mésaventure et vous voulez que je vous reconduise ?

 . 

-Oh non merci, je me suis reposée entre temps, je peux repartir seule. Fit-elle le ton déterminé. La pluie commençait à faiblir d’intensité, d’un pas souple, elle sauta sur la première marche du petit escalier qui conduisait à l’embarcadère. Elle fit quelques pas et monta dans sa vedette, il était debout de l’autre côté, elle le regarda un bref instant embarrassée :

-Mettez en marche votre moteur signorina .Lui dit-il.

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