(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','//www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-60345151-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');
Print this page
Sunday, 11 December 2016 18:15

Fondaco dei Turchi 29

Written by  Afaf Aniba
Rate this item
(0 votes)

Il pensa tout à coup à Sandro qu’il était allé voir le matin « Pour être venu et tenu à me présenter  tes excuses, cela me touche profondément néanmoins je sais que tu es un homme d’une grande sincérité Paolo, maintenant que tu as trouvé ton âme sœur, plus rien ne sera comme avant. »

Paolo revint à sa vedette, il était très en retard  et il ne voulait pas froisser sa parente par alliance. Tout en navigant, il réfléchissait aux paroles de son ami « Mon Dieu combien Alessandro parfois sait frapper juste ! »

Au Palazzo Del Mare, il trouva sa grande tante en émoi :

-Dieu merci tu es enfin là. Fit-elle.

-Je suis désolé Tia ! L’orage m’a mis en retard. Commença t-il.

-Pourquoi tu n’emportes pas avec toi la puce de contact, on aurait pu te joindre et nous rassurer ainsi ? Lui dit-elle sur un ton de reproche.

- Je suis vraiment navré, je l’ai tout simplement oublié, Eleonora a manquée ce vernissage à cause de moi.

La jeune fille apparut sur le second palier en habit de sortie :

- Oh non ! Il a été retardé de deux heures à cause du mauvais temps donc tu peux te rattraper  Paolo.

-Volontiers, veux-tu qu’on y aille maintenant ?

-Non pas encore. Fit le ton ferme sa tante, tu dois te changer et prendre le café avec nous, on l’a retardé exprès à cause de toi.

Il se plia au bon vouloir de Madelina Acciouto, Angelina descendit les retrouver peu après dans le grand salon, dès qu’elle leva son regard sur Paolo pour le saluer, elle comprit que quelque choses s’était passée.

La jeune fille s’asseyant dans une bergère à l’écart, se tint silencieuse. Elle écoutait la conversation engagée entre sa sœur et leur tante sans jamais quitter des yeux Paolo, sa curiosité était excitée, toute l’attitude du jeune homme dénotait que la tension constante dans laquelle elle l’avait vu depuis son arrivée à Venise venait d’être rompu et d’une manière spectaculaire. « Comment ? » Se demandait-elle, elle mourait d’envie de l’interroger mais elle ne le pouvait pas, son éducation le lui interdisait et puis en présence de tierce personne fut elles sa tante et Eleonora, Paolo ne s’ouvrait jamais, elle devait patienter.

Selma Omarti de retour à l’hôtel rendit grâce à Dieu par une prière de l’avoir sauvé. De l’embrasure d’une haute fenêtre, elle pouvait apercevoir encore la pluie tombait moins dru qu’au milieu de l’après-midi.

Un long moment s’écoula, une pensée bizarre s’insinua dans son esprit : « Mon conscient considère l’épisode de l’orage terminé, cependant cette voix prémonitoire qui m’a accompagnée dés ma naissance me susurre que tout ne fait que commencer, n’ai-je pas la certitude que Di Balme est la même personne qui s’est trouvé sur mon chemin à trois reprises ? Et j’ai même l’impression qu’il m’ait suivi dans quelques-unes de mes sorties, aujourd’hui, il n’était pas sur mes traces, la preuve était la stupéfaction visible sur son visage . »

Impassible, elle poursuivit son raisonnement « Ayant fait ce constat. Le plus important pour moi est de savoir ce que ce jeune homme me veut au juste ? »

Sa pensée alla au Fondaco, il lui tardait d’être à demain, elle envisageait une visite matinal au site historique.

Read 1432 times Last modified on Friday, 16 December 2016 19:26