-Justement je ne peux arrêter un jour précis, je saurais avec Murad dans quelques jours vous prévenir si cela ne vous dérange pas.

-Pas le moins du monde, voici notre n° de téléphone. Dit Di Balme en lui tendant sa carte de visite.

-Je ne vous verrai donc pas car je pars ce dimanche. Fit peinée Ange.

-Je suis désolée, si vous voulez on reste en contact par e-mail, voici mon adresse électronique. Ange, croyez-moi j’étais heureuse de vous connaître. Dit la jeune Turque.

Lui serrant les mains longuement, l’adolescente fit :

-Je vous souhaite succès et bonheur, au revoir Selma.

 Ange enjamba le bastingage, les yeux de Paolo rivés sur Selma :

-Au revoir mademoiselle et bon courage. Fit ce dernier.

Elle fit :

- Merci.

Il n’était pas question pour elle d’être transparente, pas maintenant et en ces circonstances surtout. Se détournant, elle remonta sur le pontile.

Angelina le ton direct demanda :

-Où as-tu vu pour la première fois Selma Omarti ?

-Pas loin d’ici.

-Pourquoi ne nous l’as-tu pas dit ? S’enquit-elle.

-Je n’ai de compte à rendre à personne Angelina.

-Je le sais, seulement aujourd’hui j’étais le guignol. Selma n’a rien dit au sujet de votre rencontre, c’est bizarre.

Il ne dit rien. Elle aperçut la première le Palazzo Del Mare. Montant se changer, Ange alla à la recherche de Madelina Acciouto, d’un ton enjoué, elle lui fit le récit de sa visite :

-Ne peut-on les inviter pour une après-midi Tia avant notre départ ?Finit -elle par dire.

-En as-tu parlé à Paolo ?

-Oui, il est d’accord.

-Qu’est ce qui les a amenés à Venise ? Est-ce un voyage d’agrément ou un séjour d’étude ? Demanda Madelina.

-C’est les deux à la fois, ils font du tourisme et Selma prépare la matière de son mémoire de doctorat en histoire. Expliqua Angelina Acciouto.

-Ah ! Je comprend, et quel est le thème de ce mémoire ? Demanda Madelina Acciouto.

-Le Fondaco dei Turchi.

-Ce Palazzo se trouve si je ne me trompe pas à Santa Groce et il est à l’abandon. Dit la tante de Paolo.

-Oui Tia. Confirma la jeune adolescente.