Madelina Acciouto avant de passer à la salle à manger alla à son bureau attenant à son appartement au second étage. Décrochant le téléphone, elle composa un n°, elle eut en ligne le pr Travieti :

-J’espère ne pas vous déranger à cette heure cher professore. Commençat-elle.

-Oh non ! Madame Acciouto, je viens de terminer la lecture d’un ouvrage de Lombarto, comment allez-vous ?

-Très bien merci et vous et madame Travieti ? Ne devez-vous pas penser à nous rendre visite ?

-C’est promis, je suis quelque peu occupé ces jours-ci.

-Je vous appelle pour vous remercier vivement de l’intérêt que vous avez prodigué à ma nièce par alliance Angelina, elle va repartir à Gênes avec la conviction de choisir la branche Histoire pour ses études supérieures et cela grâce à vous.

-Chère madame, n’êtes-vous pas en train d’exagérer ? Angelina est une demoiselle douée pour ces études et a beaucoup de ténacité pour pouvoir les mener à bien. Tout ce que j’ai fait est d’avoir encourager ses dispositions. Déclara le ton bienveillant l’historien.

-Dans tous les cas vous avez notre gratitude et comme je vous parle je voudrais vous consulter pr.

-A quel propos ?

-Je voudrais inviter les Omarti  à prendre le café et je voulais m’informer à leur sujet, les connaissez-vous très bien pr ?

-Oui et je peux vous assurer que les jeunes Omarti font partis d’une des famille les plus distinguées et les plus riches d’Istamboul, ce sont des gens d’une grande éducation et un de leur ancêtre était prince  et a été le conseiller le plus écouté du Sultan Abdelhamid I.

-Je vous remercie infiniment. Fit l’air détendue Tia Madelina, elle raccrocha peu de temps après. En se retrouvant à la fin de la soirée sur la terrasse avec son neveu, elle l’interrogea :

-Que connais-tu sur les Omarti ?

-Tout ce que je sais  est que mademoiselle Omarti est une jeune personne admirable !

Cette réponse causa une profonde surprise à sa tante :

-Tiens donc et son frère ? S’enquit-elle.

-Je ne l’ai pas encore vu.

 Elle lui rapporta alors ce que lui avait dit sur eux le pr Travieti :

-Mais pourquoi t’es-tu renseignée sur eux ? Demanda Paolo.

Elle se sentit mal à l’aise :

-Ce sont pratiquement des inconnus pour nous Paolo, nous ne pouvons les recevoir sans rien connaître d’eux  et puis j’ai pour règle de conduite, ce n’est pas n’importe qui, qui doit être reçu au Palazzo Del Mare.Fit-elle finalement.

-Ecoutez-moi Tia, en invitant Murad et Selma Omarti, je sais ce que je fais, je te remercie infiniment pour ton excellente intention mais tu sais aussi que je ne suis pas le genre à introduire sous mon toit des gens pas comme il faut.

-Cela est sûr mon fils, s’empressa-t-elle de dire le ton apaisant.

 Son neveu se pencha sur son front, déposa un baiser rapide et lui souhaita une bonne nuit avant de se retirer.