قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الجمعة, 17 شباط/فبراير 2017 16:48

Les raisons de la désunion et les exigences de l'unité Sunnisme et Chiisme 1/2

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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Deux grandes tendances ont toujours caractérisé l'Islam, que ce soit dans son histoire ou sa pensée(1). Ces deux tendances sont le Sunnisme dont se réclament les gens de la sunna et du consensus, Ahl As-suna Oual Djamâ'a et le Chiisme, Al-Chi'a, étymologiquement les partisans de l'imâm Ali Ibn Abi Tâleb (puisse Allah l'agréer). Il est vrai que du vivant du Prophète (qsssl), l'Islam était monolithique et profondément soudé et aucune divergence politique n'opposait les musulmans. 
Le califat d'Abû Bakr et celui de Omar Ibn El Khettab furent à l'abri, eux aussi, des discordes et des différends, sources de divisions et de conflits, bien qu'il soit arrivé aux compagnons du Prophète (qsssl) les plus illustres d'avoir des divergences d'opinions dans un cadre pacifique et démocratique, pour reprendre la terminologie politique actuelle. Ces divergences ont commencé certes dès la mort du Prophète (qsssl) et ont porté sur le droit de succéder à ce dernier à la tête de la communauté des croyants, c'est-à-dire l'exercice du pouvoir temporel, en d'autres termes le califat. La première divergence politique entre musulmans eut lieu à la Saqîfa des Banû Sa'd, là où les ansârs se réunirent pour choisir un des leurs, en l'occurrence Sa'd Ibn Oubâda, comme calife des musulmans. Le récit de cet événement est rapporté par tous les historiens musulmans et il n'est pas nécessaire d'y revenir ici. Après l'intervention des grands compagnons parmi les muhâdjirine, Aboû Bakr, Omar et Aboû Obayda Ibn Al Djarrâh, les ansârs finirent par accepter la proposition faite par Omar de faire allégeance à Aboû Bakr en tant que calife, et cette divergence fut surmontée, bien que certains historiens rappellent que Sa'd Ibn Oubâda a refusé de faire allégeance jusqu'à sa mort(2).
La deuxième divergence est venue de ceux qu'on appelait les hachémites et qui formaient la famille du Prophète (qsssl), Ahl Al Bayt selon les historiens chiites, c'est-à-dire Alî, son épouse Fâtima Az-zahra, en plus de son oncle Al- Abbâs Ibn Abd Al Mottalib. Les historiens de l'Islam rapportent, là aussi, la revendication du droit au califat par Alî Ibn Abî Tâleb, soutenu par Fâtima et Al-Abbâs, ainsi que ses fils, qui représentaient le clan des hachémites. Selon les partisans du Chiisme, ce droit au califat remonte à l'événement de Ghadîr Qoûm où le Prophète (qsssl), de retour de son pèlerinage d'adieu, aurait laissé un testament (wasiyya) en faveur de Alî. Bien entendu, l'existence de ce testament est rejetée par les partisans du sunnisme qui soutiennent que le Prophète (qsssl) n'a laissé aucun testament pour qui que ce soit pour sa succession à la tête de la communauté. Tout ce que reconnaissent les savants et historiens sunnites, dans cette optique, ce sont ces hadiths dans lesquels le Prophète (qsssl) dit à l'adresse de Alî : « Ne veux-tu pas être par rapport à moi, comme était Aaron par rapport à Moïse, sauf qu'il n'y aura pas de prophète après moi ? »(3). De même que celui-là : « Celui dont je suis l'ami (walî) Alî est également l'ami. Mon Dieu, soit l'ami de celui qui est son ami et l'ennemi de celui qui est son ennemi ! ». (4) Et celui-là : « Alî fait partie de moi et moi je fais partie de Alî. » (5)
Mais ces hadiths et autres, ajoutent-ils, si élogieux soient-ils, ne prouvent pas que le Prophète (qsssl) ait laissé de testament en faveur de Alî Ibn Abî Tâleb. La divergence demeure donc totale et catégorique entre les deux parties à ce sujet. Conforté par ce testament, disent les savants et historiens chiites, Alî a refusé de faire allégeance à Aboû Bakr et il ne l'a fait que contraint et pour ne pas créer de dissidence parmi les musulmans. Les savants et historiens du sunnisme admettent, eux, que Alî ait refusé de prêter allégeance au début du califat d'Aboû Bakr, en arguant du fait qu'il avait plus de droits que lui au califat, mais ils ajoutent qu'il a fini par le faire quelque temps après et les choses rentrèrent dans l'ordre. Il en fut de même au demeurant pour Az-zoubayr Ibn Al Awwâm qui avait refusé de faire allégeance en soutien à Alî, mais avait fini par le faire quelques jours après. D'ailleurs, durant le califat d'Aboû Bakr et celui de Omar, le monde musulman connût une grande stabilité politique et aucun schiisme ne vint perturber son unité et son harmonie. Si Alî ne joua aucun rôle particulier sous le califat d'Aboû Bakr qui ne dura pas trop longtemps il est vrai deux ans et demi il joua par contre un rôle très important sous celui de Omar, puisqu'il était un de ses conseillers les plus proches et les plus écoutés. Qui plus est, il fut choisi par Omar parmi les six candidats susceptibles de lui succéder après sa mort, avec Othmân, Az-zubayr, Talha, Abd Arrahmâne Ibn Awf et Saâd Ibn Abî Waqqâs.
C'est à la fin du califat de Othmân Ibn Affâne (puisse Allah l'agréer) que des divergences sérieuses commencèrent à apparaître et qui finirent par l'assassinat de l'illustre calife et compagnon du Prophète (qsssl) de la première heure. Là aussi, nous ne pouvons pas reprendre dans le détail les circonstances qui ont amené à l'assassinat tragique du calife Othmân Ibn Affâne, qui ouvrit la porte de la discorde (fitna) à la communauté de l'Islm et fut le prélude aux grands déchirements qu'elle connaîtra tout au long des siècles. Toutefois, nous commencerons là où apparurent les premiers schismes graves entre musulmans, c'est-à-dire juste après l'assassinat de Othmân et l'investiture controversée de l'imam Alî (puisse Allah l'agréer). En effet, même si la majorité des musulmans a prêté serment d'allégeance à Alî et reconnu la légitimité de son califat, certains d'entre eux et non des moindres ont refusé de lui prêter serment d'allégeance avant qu'il ne se venge des assassins du calife Othmân. Parmi ceux-ci : Aïcha la mère des croyants, Talha Ibn Oubaydellah, Az-zubayr Ibn Al-Awwâm, Mouaâwiyya Ibn Abî Sofiâne... Le nouveau calife fut amené à combattre ses adversaires dans des batailles qui resteront célèbres dans l'histoire de l'Islam, comme étant le point de départ des divisions qui jalonneront l'histoire de la communauté musulmane et donneront lieu à de nombreux schiismes si bien étudiés par les historiens musulmans ou autres (6). C'est ainsi qu'il affronta les partisans de Aïcha, de Talha et d'Az-zubayr dans la fameuse bataille du chameau, avant d'affronter le puissant gouverneur de Syrie, Mouaâwiyya Ibn Abî Sofiâne, dans la bataille de Siffîn, une bataille que Mâlek Bennabi considère comme « la première grande fracture dans l'histoire de l'Islam » (7)
Cette bataille fut la ligne de démarcation entre les deux grandes tendances qui s'affirmeront plus tard et qui seront connues sous les noms de sunnisme et de chiisme. Des suites de cette bataille remonte aussi l'apparition de la troisième grande tendance de l'Islam, à savoir celle des kharédjites, mais dont l'étude n'est pas l'objet dans notre présent article. C'est en effet pour avoir accepté de signer l'accord mettant fin aux hostilités avec Mouaâwiyya, un accord concocté par Amroû Ibn Al Aâs, pour sauver le gouverneur de Damas d'une déroute annoncée, que l'imam Alî a vu un grand nombre de ses partisans sortir de ses rangs, d'où le nom de Khawâridj (litt : ceux qui sont sortis) et refuser de lui obéir, sous prétexte qu'il avait délaissé le commandement de Dieu pour se soumettre à l'arbitrage des hommes. C'est d'ailleurs un de ces kharédjites, Abd Al Rahman Ibn Mouldjam qui assassinera l'illustre calife au moment où il entrait dans la mosquée pour la prière de l'aube. Dès lors, la démarcation entre les trois grandes tendances de l'Islam se précisera encore plus : le puissant gouverneur de Damas, Mouaâwiyya qui ralliera à lui de gré ou de force tous ceux qui n'étaient pas avec l'imam Alî, les partisans de ce dernier qui, après la mort du calife, font allégeance à son fils Al-Hassan et les partisans du Kharédjisme qui, bien que battus sévèrement à la bataille de Nahrawân par le calife Alî, arrivèrent à regrouper leurs rangs et à constituer une force redoutable qui donnera du fil à retordre aussi bien aux sunnites qu'aux chiites.

Lien : http://www.djazairess.com/fr/elwatan/129370

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