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الأربعاء, 01 آذار/مارس 2017 15:02

Fondaco dei Turchi 54

كتبه  Afaf Aniba
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Dans la vedette de Paolo, Ange fit :

-Nous partons demain à neuf heure du matin.

-Je le sais, veux-tu qu’on se promène sur la Piazza ou allons-nous nous attabler dans un de ces cafés à ciel ouvert ?

-Comme tu le veux.

-On va marcher. Décréta Paolo. Durant tout le trajet, il garda le silence. En se mêlant aux touristes qui admiraient caméra en main tous les fabuleux monuments qui jalonnaient la Piazza, Ange ne su comment s’y prendre :

-J’attends tes questions.Fit à l’improviste le jeune homme.

La jeune fille sentit ses yeux lui brûler soudain, affolée, elle comprit qu’elle avait envie de pleurer. Elle se cabra et la voix coléreuse, elle fit :

-Tu es méchant Paolo.

A sa grande confusion, elle le vit rire d’un rire impalpable :

-Mon Dieu ! Ange, toi aussi tu es impossible. Finit-il pas dire.

-Ah bon !

-Eh oui ! Je voudrais comprendre ton acharnement à vouloir décrypter à tout prix ma personnalité ! Je ne t’ai vu que trois fois et cette dernière fois où tu es de séjour chez ta tante tu m’effraies.  Tu me poursuis de tes questions, des amitiés que tu noues dans mon dos, dans quel dessein je ne le sais pas.

Elle s’éleva sur la pointe de ses pieds tant elle était incommodée par la grande taille du jeune homme :

-Pour nous tous, tu es l’incarnation d’un idéal révolu, j’ai entendu parler de toi et les deux fois précédentes où on s’est vu c’étaient des occasions pour constater par moi-même  si l’auréole dont on a entouré ta personne était vraie ou imaginaire et cette fois où je suis venue avec Eleonore, je découvre que ton aura  est dû essentiellement à ta volonté de te couper des gens. Tu vis comme le personnage de Nietzsche « Dans ainsi parlait Zarathoustra », bien sûr tu n’es pas le surhomme mais tu lui ressembles  beaucoup parce que tu as renoncé à espérer dans la rédemption de l’humanité.  

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