-Bien, mais cette personne devrait être accompagné par l’un des membres de la famille Omarti, si le conseil de la famille ne désigne personne, je suis prête à partir. Repartit la jeune femme.

Murad hocha la tête en silence, Selma ne pouvait partir seule, devinant le cours de ses pensées, elle dit :

-Il n’est pas nécessaire que ce soit toujours toi qui doit me servir de garde du corps, Murad, je pourrais mettre à contribution grand Oncle Nejib, il est robuste de constitution malgré ses soixante ans.

Il sourit :

-Ma chère sœur,  est-ce que tu as tout dit ?

-Pas encore. Fit-elle. Je pressens une réponse négative du maire de Venise. Si la nouvelle de notre découverte se répand dans les médias, nous serons assaillis jour et nuit, qu’allons-nous faire ? 

Murad Omarti le visage grave, fit après un long silence :

-Dans le cas où la nouvelle devra être médiatisée nous pouvons poser nos conditions sur la manière dont elle sera présenté à la presse.

-En es-tu sûr ?  

-Oui, je dois aujourd’hui engager à mes côtés un avocat Italien mieux au courant de la législation Italienne. Je connais justement un ami avocat de Milan, il sera heureux de nous donner un coup de main surtout que je dois retourner demain à Rome pour une dernière entrevue avec mon client et sa compagnie. Répondit son frère.

-Eh bien ! Appelle le maintenant avant que tu n’ailles à la municipalité. Lui dit Selma.

-Nous ne devons pas nous laisser nous décourager par des appréhensions je dois dire légitimes, mais qui ne doivent pas entraver notre action. Nous avons jusqu’ici surmontés moult difficultés et obstacles, continuons sur notre lancée et Dieu sera avec nous inshâallah. Dit le ton affectueux le jeune Turc, sa soeur le regarda avec un grand sourire. 

-Et maintenant je voudrais voir le trésor. Dit son frère.

-Bien sûr.