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Paolo tint à accompagner les jeunes Acciouto avec Madelina Acciouto à la gare. Au moment où elles grimpèrent dans leur wagon, le jeune homme leur offrit des cadeaux. Elles le remercièrent avec effusion. En se mettant à l’aise dans leur compartiment, et après avoir salué leurs parents debout sur le quai, Angelina ouvrit son présent :
-Oh ! Fit-elle.
-Qu’est ce que c’est ?
-Paolo m’a offert ce livre. Fit la cadette en épelant le titre :
-C’est le livre saint des musulmans, le Coran. Ajouta-t-elle.
Muette de surprise, Eleonora fit enfin :
- Qu’est-ce que cela peut signifier ?
-Je ne le sais pas. Répondit Ange. Le train commençait son voyage, s’adossant confortablement au siège, elle ferma les yeux, voulant réfléchir :
-Oh regarde le mien !!
Se tournant vers son aînée la jeune Acciouto découvrit un magnifique collier de Turquoise, tout à coup, Angelina se souleva :
-Oh ! Mon Dieu j’ai compris.
-Quoi ?
- Ce n’est qu’une supposition.
-Parle, je t’en prie !
-Paolo prochainement se mariera et la femme qu’il a choisit ne sera pas agrée du tout par notre famille.
Les yeux ronds, Eleonora dit :
-Paolo marié !! C’est une plaisanterie Ange !
Sa sœur secoua la tête énergiquement, l’air sceptique de Eleonora la dissuada de poursuivre « Dès notre arrivée, je lui enverrai un message électronique. » Décida t-elle en son for intérieur. Prenant à deux mains le Coran, elle l’ouvrit et se plongea dans sa lecture. Une heure plus tard en descendant les marches, elles virent leur unique frère Massimo se précipiter vers elles :
-Alors ce séjour chez Tia Madelina ?
-Magnifique ! Lui dit Eleonora.
Devant le visage à l’expression lointaine d’Angelina, Massimo se mit à rire :
-Tu sembles avoir fait une moisson de beaux souvenirs petite sœur.
Donnant ses bagages aux porteurs, elle garda le livre le Coran et devançant ses aînés, elle alla au-devant de la voiture.
-Eh bien ! Fit étonne son frère.
-Je le suis autant que toi. Répliqua Eleonora.