(function(i,s,o,g,r,a,m){i['GoogleAnalyticsObject']=r;i[r]=i[r]||function(){ (i[r].q=i[r].q||[]).push(arguments)},i[r].l=1*new Date();a=s.createElement(o), m=s.getElementsByTagName(o)[0];a.async=1;a.src=g;m.parentNode.insertBefore(a,m) })(window,document,'script','//www.google-analytics.com/analytics.js','ga'); ga('create', 'UA-60345151-1', 'auto'); ga('send', 'pageview');
طباعة
السبت, 01 تموز/يوليو 2017 07:32

Fondaco dei Turchi 87

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

Il ajouta le ton rapide :

-Je dois te parler à ton retour.

-Me parler ? Répéta-t-elle, elle reprit très vite :

-De quoi professeur ?

-Je ne dirai rien maintenant Selma.

-A bientôt alors. Fit-elle.

Elle raccrocha intriguée « Pourquoi les hommes sont si mystérieux ? » Se demanda t-elle.

Se levant, elle dû revenir en arrière le téléphone résonnait fort, elle avait bronché sur lui sa puce, relevant le récepteur, elle entendit une voix masculine :

-Bonna sierra signorina Omarti.

Méfiante, elle dit :

-Bonsoir, qui est à l’appareil je vous prie ?

-Eduardo Abrini.

A cette réponse, elle fit :

-Qu’y a t-il maître ?

-Je voulais juste avoir de vos nouvelles, San Giorgio est quelque peu isolée.

-Les policiers en civil sont dehors et raison de plus l’isolement de l’endroit me sécurise monsieur.

-Je vous laisse donc et bonne nuit.Fit Abrini.

-Au revoir monsieur Abrini.

En posant le récepteur, elle demeura debout près de l’appareil. Obscurément, elle sentait qu’elle devait s’attendre à un autre coup de téléphone. En effet l’appareil vibra pour la troisième fois de la soirée, machinalement, elle décrocha :

-Selma, c’est moi Kamel !

Abasourdie, elle fit :

-Encore ! Je viens de vous parler il y a à peine dix minutes pourquoi vous rappelez ?

La voix masculine qui lui répondit la rendit confuse :

-Je ne t’ai pas appelé tantôt, est-ce que tu connais un autre Kamel que moi ton cousin Kamel Omarti ?

-Excuse -moi, mon professeur encadreur porte ton prénom, comment vas-tu ? Ainsi tu es rentré de ton séjour aux USA ?répondit Selma le ton franc.

-Ah ! Tu me rassures. Dés que je suis rentré et que père et grand-mère m’ont appris la formidable nouvelle, je n’ai pas pu patienter jusqu'à demain pour te parler. Lui dit son cousin et son compagnon de jeux de son enfance. Entre eux deux, il y avait une complicité de deux enfants qui ont grandis et mûris ensemble.

-Je présume que ton voyage en Amérique a été réussi ? S’enquit-elle.

-Comme tout ce que je fait Selma, ce n’est pas de cela que je veux te parler. Fit la voix de son cousin.

-Qu’y a-t-il ? Moi je tombe de sommeil et la journée qui m’attend demain est aussi éprouvante que celle d’aujourd’hui. Lui répondit-elle.

 -Ecoute Selma je te connais, tu n’es pas femme à te laisser manier facilement.

-Que veux-tu dire ?

-L’une des clauses de Selim Pasha est de partir s’installer sur sa terre australienne et s’établir là-bas et partir de zéro, je ne pense pas que la jeune génération de la famille Omarti va se hasarder à le faire. Moi je suis prêt mais à une condition je ne partirai pas sans toi.

L’état de somnolence qui l’avait gagné s’estompa aussitôt à ses paroles.

-Et à quel titre je dois  t’accompagner ? Fit-elle piquée.

-En tant que ma femme.

قراءة 1325 مرات آخر تعديل على الأحد, 03 أيلول/سبتمبر 2017 21:39