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الجمعة, 14 تموز/يوليو 2017 11:29

Fondaco dei Turchi 91

كتبه  Afaf Aniba
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Elle fit non de la tête aux journalistes et leur tournant le dos, elle se réfugia à l’intérieur du Fondaco. Sitôt seule, elle appela Murad et lui rapporta le fait :

-Sois tranquille, je vais m’enquérir de mon côté et voir de quoi il retourne dans cinq minutes arrivera un spécialiste de l’emballage des objets d’antiquités, reçois-le et suit l’opération de l’emballage je te prie.

Elle approuva, et guetta l’homme. Celui-ci fut là peu après, elle tenta de concentrer son attention sur les faits et gestes de l’expert qui travaillait avec une dextérité remarquable. Stupéfaite, elle constata que l’emballage était un art et pas des moins faciles, cependant son esprit s’échappait parfois et volait vers la nouvelle difficulté qui venait de surgir. Le poids des comités et des associations du patrimoine de Venise n’était pas des moindres et ils pouvaient peser pour amener la municipalité à faire marche arrière. Elle se sentit d’une fébrilité effrayante « Si seulement Murad m’appelait pour me rassurer. » Se disait-elle, brusquement sa puce émit un son, elle appuya dessus immédiatement :

-Oui Murad ? Fit-elle.

-Ce n’est pas Murad, c’est moi Eduardo j’ai pensé vous appeler histoire de vous dire que les engagements de la municipalité envers le trésor sont irréversibles donc n’ayez crainte signorina Selma.

Abasourdie, elle s’enquit :

-Qui vous a prévenu ?

-Murad, avez-vous oublié que je devais l’accompagner à la mairie de Venise ce matin ? Fit Eduardo Abrini.

-Soyez tout le temps sur ses talons tant que vous êtes à Venise et jusqu'à notre départ je vous prie. Lui dit-elle.

Le rire frais du jeune homme résonna dans son oreille :

-Mon Dieu ! Vous êtes réellement affolée si…

Elle lui coupa la parole :

-Navré maître, seulement je ne sais pas si vous pouvez mesurer le parcours que j’ai dû soutenir pour être aujourd’hui là avec le coffre de Selim Pasha.

Le ton de Selma était grave :

-Vous avez raison. Convint à son tour l’avocat Italien le ton sérieux et ne m’interprétez pas à mal si je vous dis que je suis très peu au courant de vos travaux, toutefois je sais reconnaître une battante et vous l’êtes signorina.

Avant qu’elle ne puisse placer un mot, il la devança et dit :

-Je vous laisse, au revoir.

Elle n’eut que le temps de lui dire :

-Au revoir.

-Signorina j’ai terminé, ce coffre sera dans une heure chez vous à San Giorgio. Lui annonça l’expert de l’emballage.

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