قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 18 آب/أغسطس 2017 08:38

Extrait du Roman fleuve"Parcours d'une Yéménite"

كتبه  Afaf Aniba
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CHAPITRE 1

Nadâa Qadhi se levant fut imité par Ahmed Qadhi le cadet de ses oncles :

-Je vais m’absenter, le temps de mettre au fait mes trois frères de ta situation ici après l’ouverture du testament de notre regretté frère Youssef. Il est vrai que au regard de la fortune et de la valeur des investissements importants qu’il a ici aux Etats-Unis nous ne pouvons de ce fait prétendre liquider un capital qu’il a mis si longtemps à fructifier.

La jeune femme de vingt six ans l’écoutait l’air attentif, unique fille de Youssef Qadhi, elle était bénéficiaire d’une part de cette fortune, seulement son esprit était retenu ailleurs. Elle avait à cœur de poursuivre la mission à laquelle elle s’était vouée bien avant d’embraser la profession du journalisme qui survint six ans plus tôt en étant promu major promo de l’école de journalisme de Yale.

Ayant fait ses premiers pas dans de modestes journaux régionaux, grâce à son intelligence et à son jugement pertinent, elle pu peu à peu se faire un nom et capter l’attention de journaux comme USA Today ou le Herald Tribun où elle occupait actuellement un poste de rédactrice en chef adjoint.

Elle ouvrait la porte d’entrée de la vaste demeure familiale bâtie dans l’une des banlieus de Boston. Elle du s’immobiliser tout à coup, un bip bip de sa puce de communication agraphé sur le col de son Hidjab vert

requis son attention :

-Un moment oncle Ahmed, le pria t-elle de sa belle voix au timbre doux.

-Je t’en prie. Fit-il, il fit quelque pas sur le perron, la voiture en bas était avancée. Dans une heure et demi, il devait prendre l’avion à destination de Sanâa.

-Oui, ici Nadâa Qadhi, fit celle-ci.

-Ici, l’hôpital fédérale de Augusta au Maine, je m’appelle Allan Cold chirurgien en chef, madame ou mademoiselle est-ce que vous connaissez un homme appelé Patrick Scott ?

Ahmed Qadhi vit sa nièce se raidir :

-Oui, je le connais.

-Il y a six heures; il est sorti du  bloc opératoire, il a subit un accident très grave, il fait une amnésie totale. Nous avons trouvé dans ses papiers une lettre carte où il enjoint toute personne la trouvant de vous contacter au cas où quelque chose de grave lui arrive, pouvez-vous venir le voir je vous en prie ?

-Quel est votre pronostic docteur ?

-Son état est critique, il est atteint aux poumons au foie et  sa cage thoracique a plusieurs côtes brisés, il a perdu considérablement du sang car malheureusement son accident n’a pas été signalé immédiatement, bref s’il survivra ce sera un miracle. Répliqua le chirurgien.

La jeune femme pratique consulta du regard sa montre et répondit immédiatement :

-Je vais faire tout mon possible pour être là avant la fin de cette matinée, merci de m’avoir prévenue, au revoir dr.

Eteignant le bouton de contact, elle releva son fin visage sur son oncle :

-Venez, Mon oncle on s’en va.

Dans la voiture qu’elle conduisit, elle déclara :

-Après ton départ, je prend un avion pour le Maine.

Ahmed Qadhi, cinquante cinq ans dépassé, hocha la tête en silence :

- Tu ne me demandes pas pourquoi ce saut au Maine ? Demanda t-elle, en ralentissant à un virage.

L’ingénieur en pétrole Yéménite fit d’une voix grave :

-Au Yémen, une jeune fille de ton âge qui aurait parlé ainsi à son oncle le mettant devant le fait accompli de ses faits et gestes, aurait été jugé négativemment.

Impertubable, elle répondit :

-En effet.

-Nadâa, je n’ai pas de crainte à formuler sur ta conduite morale parce que de l’aveu de mon frère défunt Youssef, sa fille est l’une des femmes musulmanes les plus rigoureuses moralement, elle ne fais jamais rien dans la vie sans se référer scrupuleusement aux valeurs et principes de sa religion. Reprit Ahmed Qadhi.

Un sourire plein d’affection éclaira le visage de la jeune femme :

-Et c’est l’une des raisons majeurs  de mon réjouissement le plus profond que mon père t’est désigné dans son testament comme gérant de sa fortune ici aux USA, il est vrai qu’il s’est attiré sans le vouloir le mécontentement de ses ainés mais papa savait que tu étais aussi le seul à même de continuer son rôle auprès de moi. Dit-elle.

-Youssef a toujours su que d’être le père de quatre garçons ne m’a jamais consolé du faite de n’avoir pas eu une fille. Expliqua le yéménite.

Il y eut un court silence :

- Eh bien ! Avec l’aide de Dieu, je serais ta fille, bien que ce que tu vas faire pour respecter la volonté de papa va te coûter, t’arracher à ton pays avec ta famille et venir vivre ici pour être auprès de moi, c’est un trop grand sacrifice.

-Je le ferai volontiers. A ce sujet, ne te fait aucun souci. Mes fils ne verront pas d’un mauvais œil le faite de mener leurs études ici aux USA et ma femme cela la changera de la vie qu’elle mène dans le désert dans une zone pétrolifère.

La jeune femme s’engagea sur l’autoroute menant à l’aéroport de Boston, elle conduisait avec une parfaite maitrise :

-Nadâa, je ne sais pourquoi mais je te sens triste. Fit son oncle en décelant dans l’expression de sa jeune nièce une tristesse voilée.

Elle ne répondit pas tout de suite, ce n’est qu’en garant dans le parking souterrain de l’aéroport et en se dirigeant vers un tunnel terminé par des ascenceurs qui les firent aboutir au premier étage de l’aéroport qu’elle parla :

-Au Maine, je vais voir un jeune homme qui a étudié avec moi à Yale et qui faisait partie de la même promotion universitaire que moi et il est aussi un confrère puisque il est reporter au Christian Science Monitor, il a eu un grave accident de voiture et son chirurgien tout à l’heure m’a annoncé qu’il était mourant, cet homme mon oncle  durant toutes les années où on s’est cotoyés sur les bancs de l’université ou dans la profession je n’ai que très peu échangé de parole avec lui. Tu sais que je veille à tenir à distance l’élément masculin de moi et pourtant malgré cela j’ai appris à respecter l’esprit qui anime Patrick Scott, c’est son nom et je vais aller à son chevet par respect à une demande qu’il a formulé par écrit.

Ahmed Qadhi s’arrêta au milieu de la foule des voyageurs en partance pour le Moyen-Orient :

-Laisse moi maintenant, je vais donner ma valise et aller à la salle d’attente. Lui annonça t-il et devançant ses protestations, il fit :

-Dés que je serais au Yémen je t’appelle, d’ici 48 h je pourrai te préciser In Châa Allah la date de mon retour et tu sais que tu peux m’appeler à toute heure du jour comme de la nuit. Que Allah te garde ma fille, Salam Alaikoum.

Le ton définitif de son oncle la dissuada d’insister, elle embrassa sur les deux joues Ahmed Qadhi et s’en fut.

Sitôt qu’elle s’éloigna du périmètre des compagnies aériennes, elle pressa le pas. Regagnant sa voiture, elle fit un large détour pour rejoindre la partie de l’aéroport réservée aux  vols intérieurs, de sa puce de contact, elle avait réservé sa place sur un vol de America air.

Fermant son véhicule au parking C, elle s’empressa de se diriger vers la salle d’embarquement, ayant payé son billet par un transfert numérique effectué rapidement sur son portable.

Un quart d’heure plus tard, elle grimpait à bord d’un boeing 670.

En s’asseyant, elle entra en communication avec sa gouvernante Oum Khadija resté à la maison familiale à Boston. En quelques mots, elle lui expliqua l’urgence de la situation, celle-ci fit avec bonté :

-Je prierai pour qu’ Allah l’épargne, je ne connais pas ce jeune homme mais je sais qu’en accourant à son chevet, cet homme doit être un homme de bien.

Pendant le vol, Nadâa tenta de concentrer son attention sur l’avenir, en vain au plus profond d’elle-même, elle se sentait en peine. Patrick Scott avait été un remarquable camarade d’université, il ne s’était jamais imposé à elle comme avait essayé de le faire certains de ses camarades masculins qui n’avait jamais accepté son engagement religieux. Pour beaucoup de jeune étudiants Américains de l’époque, l’Islam était une religion repressive de la femme et elle avait éprouvé très tôt bien avant de rejoindre les rangs de l’université beaucoup de difficultés à faire comprendre à son entourage extérieur sa foi et sa volonté libre de se conformer au code morale de sa religion. Elle se souvint tout à coup qu’un jour quittant la Bibliothèque de l’institut de journalisme, un vent violent souleva les bords de son écharpe qui lui recouvrait la tête les épaules et le cou, elle s’était vite empressée de les rabattre quand elle entendit une voix derrière elle l’apostrophait :

-Quel mal y a-t-il qu’on voit une partie de ton cou que je viens d’apercevoir d’ailleurs et qui révéle la beauté de ta peau ?

Celui qui l’avait surpris était Brayan Kerby, un étudiant brillant mal servi par son mauvais caractère.

Avant qu’elle n’eut l’opportunité de lui répondre, elle avait vu surgir derrière eux Patrick Scott qui le ton sans équivoque avait répliqué :

-Eh bien ! Justement, elle a le droit de dissimuler une partie de son corps pour le soustraire à ton regard indiscret.

Et sans attendre la réplique de Kerby, Scott s’était éloigné, pressé de gagner le cours.

Nadâa fermant les yeux, elle retint mécontente ses larmes « Oh non ! Je ne vais pas faiblir, si Allah destine Scott à la mort, il doit mourir et ce n’est pas mes larmes qui vont changer quoi que ce soit à son destin, mais Ô Mon Dieu toi mieux que tout autre tu sais combien cet homme est bon ! Et combien je lui dois tant, tout au long de mon cursus il était mon protecteur discret et modeste, et le fait que je ne lui parlai guère ne l’a jamais offensé, ni découragé !

Ô Mon Dieu Tu es le Créateur et nous sommes tes créatures, je me remets à Ta Bonté et à Ta Miséricorde. »

Une heure et demi plus tard, elle dépassait le seuil de l’hôpital. D’un pas calme, elle se dirigea vers le service de réanimation. Au bureau de l’information, elle avait demandé à voir le dr Katvenson, moins de deux minutes plus tard le chirurgien qui avait pratiqué l’opération vint au devant d’elle :

-Venez miss Qadhi. Lui dit-il, il l’introduisit dans son bureau :

-Ne puis-je pas voir tout de suite monsieur Scott ? fit-elle.

-Si, seulement je voulais vous préparer pour ne pas être choqué quand vous le verrez, fit-il.

Le cœur de Nadâa se serra, elle fit vivement :

-Il doit avoir de la famille, ne les avez-vous pas prévenu ?

-Si, nous avons trouvé dans son carnet éléctronique le n° de son frère, et il est venu aussitôt. Il vient de quitter son chevet pour aller se changer et se nourrir, le chirurgien s’interrompit un court instant puis reprit le ton prudent :

-Monsieur son frère ne vous connaît pas et à l’évidence vous ne le connaissez pas non plus, pardonnez ma curiosité mais que représentez vous pour Patrick Scott ?

Spontanément, elle fit :

-Je suis un mirage pour lui.

Carl Katvenson regarda ahuri la jeune femme, celle-ci reprit confuse :

-En faite c’est long à expliquer mais d’abord, je veux le voir, dites-moi docteur son cerveau est-il conscient ? A-t-il réagit en présence de son frère ?

-Non.

Katvenson ressortit derrière elle et la mena vers une aile où tous les murs étaient en plexiglace. Devant l’un d’eux, il s’arrêta, ouvrit une porte, en passant de l’autre côté, elle se trouva tout à coup non loin d’un lit. Dans la lumière du jour, elle voyait clairement le corps allongé de Patrick Scott. Elle s’avança lentement, s’approcha et eut sur le champs envie de quitter l’endroit, le blessé sous ses yeux était un corps décharné exsangue d’un moribond !

 En posant son regard sur le visage, elle faillit pousser un cri, les yeux de Patrick Scott étaient ceux là même qu’elle connaissait depuis toujours.  Les pupilles verts lumineux et si vivants !!

Elle entendit soudain le chirurgien derrière elle dire d’une voix médusé :

-Mon Dieu, est-ce possible ?

Avant qu’elle n’eut le temps de se tourner vers lui et de s’enquérir, elle perçut le souffle d’une voix venant de très loin, elle reconnut son nom proféré péniblement « OH Allah c’est Scott qui m’apelle ! C’est lui !! »

Elle regarda ses lèvres et ses yeux à la fois, en effet le comateux venait d’emerger de son long sommeil léthargique :

–Approche Nadâa !

Elle obéit et s’avança jusqu'à toucher les bords relevés du lit en acier  :

-Baisse ta tête.

Docile, elle s’exécuta. Pendant un instant, elle observa la mine amaigrie du jeune homme, elle le faisait en évitant de le regarder dans les yeux, c’était une limite qu’elle ne pouvait se permettre de franchir.

-Est-ce que tu vas bien ?

A cette question , elle faillit éclater en sanglot, sur le seuil de la mort Scott pensait à elle, elle répondit le ton plein d’assurance :

-Je vais bien et toi tu as survécu aux opérations et à un accident terrible, j’attends de toi à ce que tu reprennes tes forces pour revenir à la vie et poursuivre ta voie.

Un silence se fit, interminable, les yeux de l’agonisant devinrent incandescents, elle le vit tout à coup lever sa main droite et dresser le doigt, stupéfaite, elle l’entendit lui dire :

-Aide moi à prononcer la Chahada Nadâa !!

La jeune femme fit d’une voix limpide :

-Tu veux te convertir à l’Islam Scott ?

-Non, prononça t-il péniblement, je suis musulman depuis cinq ans et si je dois mourir, je dois dire la Chahada.

Patrick Scott vit alors les larmes couler sur le fin visage de la jeune femme, elle ne savait pourquoi elle pleurait à chaudes larmes. Pleurait-elle de joie d’avoir appris la conversion de Scott ou pleurait-elle l’irréductible séparation puisqu’il allait mourir ? Elle ne le savait pas, prise d’une résolution soudaine elle sécha ses larmes et tenta de sourire au jeune homme :

- Tu n’es pas sur le point de mourir Scott,  je t’en prie ai confiance en la Miséricorde de notre Créateur, tu dois t’accrocher à la vie coûte que coûte.

Il fit un effort surhumain pour lui rendre son sourire :

-Je ne peux m’accrocher à la vie qu’a une seule condition.

-Laquelle ?Lui demanda t-elle vivement.

Acceptes-tu de m'épouser- ?

Nadâa Qadhi de surprise se redressa, et demeura figée devant le lit. Patrick Scott tenta alors de se relever, elle dut intervenir :

-Reste comme tu es, je t’en prie, lui recommanda t-elle.

-Réponds-moi d’abord, lui dit-il.

La jeune femme comprit pour la première fois de sa vie qu’elle devait dire oui pour la simple et bonne raison que Patrick Scott était l’homme qu’elle aurait désiré épouser.

-Oui, j’accepte Scott.

Sous ses yeux stupéfaits, elle vit le corps du moribond se détendre et la pâleur cadavérique de la peau s’atténuer, refermant les yeux Scott eut une longue et profonde inspiration.

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