J’ai envoyé un courrier à notre ministère des Affaires Etrangéres, devrons-nous oui ou non nommer un représentant de notre- gouvernement aux audiences du tribunal ? J’attend la réponse d’un moment à l’autre.

-Ce dont nous avons crucialement besoin est de pouvoir vérifier l’enregistrement de cet acte de proprièté à Istamboul et en Grande Bretagne ou la Hollande. Fit le ton égal la jeune femme.

-D’après vous, est-ce que votre arrière grand-père l’aurait fait auprès des autoritées Ottomane ? S’enquit le diplomate.

-Nous l’ignorons, dit Omarti nous devons patienter encore quelques jours pour le savoir, nous voulons gagner du temps et régler tout contentieux avant de quitter l’Italie.

-Mais vous pouvez le faire, le feu vert de la municipalité de Venise vous permet de rentrer avec le trésor. Objecta Hakim Pezrat.

-J’estime indispensable de rester, nous devons nous acquitter de tous nos engagements ici et partir ensuite. Déclara Selma.

-Donc le trésor demeure sous notre garde ? Fit interrogateur le diplomate Turc.

-Oui.

-Ecoutez, je peux prendre contact avec notre attaché de presse à Amsterdam, et lui demander son aide ?

-Excellent ! Je vous prie dites lui de faire des recherches sur Horst Field capitaine de long cours ayant séjourné à Venise entre 1809 et 1812. Indiqua Selma.

Prenant note, Pezrat fit :

-Je vous donnerai des nouvelles incessament.

Prenant congé de lui, ils rentrèrent à l’hôtel où ils prirent le déjeuner. En remontant dans leur chambre, Selma fit :

-Je vais appeler cette après-midi le pr Travieti.

-Prend la peine de faire une sieste. Lui conseilla son frère.

-Tu veux rire ! J’ai du pain sur la planche, je dois travailler ferme. Bonne chance pour ton affaire.

-Merci.

La prière Del Thôor faite, elle s’installa devant son laptop. Elle lut un long rapport du pr Gozsnej « Entre 1788 et 1809, l’Australie avait à peine vingt ans depuis l’établissement de la première colonie Européenne à Port Jackson. La Grande Bretagne en a fait un pénitencier pour ses prisonniers les plus dangereux, les changements survinrent de manière régulière à partir de 1820. Avant cette période, les rares colonies parsemés ici et là avec un grand nombre de prisonniers ne pouvaient assurer le contrôle de tout le territoire sans parler des habitants Aborigènes, l’emplacement de la terre de Selim Pasha était dans sa vaste étendue à moitié déserte. Seuls quelques groupements d’Aborigènes l’occupaient dans sa partie nord, ils étaient instables, toujours à la recherche de l’eau potable et comme ils étaient loin des zones de pêches, ils ne s’attardaient jamais plus d’une saison dans cette région là. Jusqu’ici, je n’ai guère trouvé aucun compte rendu de source Hollandaise ou Britannique concernant votre lopin de terre. »

« Aucun, se dit à haute voix la jeune femme, est-ce à dire que cette partie de l’Australie du sud-ouest n’a pas été convoité par les forces étrangères ou par les actuels compagnies multinationales en place ? Je ferais bien d’envoyer un e-mail à ce sujet au pr Gozsnej. »

La chose faite, elle chercha le site du ministére de l’environnement et du commissariat des ressources naturelles Australiens. Une fois trouvés, elle pénétra dans les sites l’un après l’autre, passa en revue toutes les cartes exposés. Nul part la région en question n’y figurait. Il y’avait simplement une réserve naturelle protégée au sud-ouest de la zone, elle nota sa situation géographique et enregistra sur le disque dur tout ce qui était relatif à cette réserve. Dans le second site, elle tomba sur l’adresse électronique du directeur des réserves naturelles Australiennes, tout de suite elle lui envoya un message électronique. Le priant de lui citer le statut des terres qui s’étendent au-delà de la réserve Kosciusko National Park. Pendant un long moment, elle réfléchit « Comment est-ce possible ? Comment une telle zone n’a-t-elle pas été repertorié ou n’a fait l’objet d’une étude quelconque ? »

Elle fut interrompue par le téléphone, actionnant sa puce, elle répondit :

-Comment vas-tu ma chérie ? Fit la voix aux inflexions douces de sa grande-mère .

-Bien, et toi ?

- Je ne le serais tout à fait qu’a votre retour, je viens d’apprendre que vous êtes poursuivi en justice par un comité de patrimoine. Que se passe t-il au juste Selma ? Demanda Ormuza Omarti.

- Oh ! Les procèdures d’usage. Fit le ton désinvolte la jeune femme, les comités de protection du patrimoine de Venise jugent qu’ils ont été déprécies par nous, ils veulent une part du trésor et cela est juridiquement impossible.

-Est-ce l’avis de la justice Italienne que tu énonces là ?

-En principe oui grande mère.

-Les gens de la municipalité à la suite de cette plainte vous ont-ils fait des difficultés ?

-Non. Assura t-elle.

-Fais moi savoir tout je t’en prie, je n’aime pas être prise au dépourvu par la presse.

-Ok, nous serons demain avec l’aide Dieu à Venise, le soir du mardi je t’appellerai, c’est ce jour là que l’affaire sera traité en justice. Ne te fais pas de souci, avec l’aide Dieu tout finira par s’arranger.

-Que Dieu t’entende ma chère enfant, à bientôt alors, ici tout le monde vous embrasse .