قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأحد, 29 تشرين1/أكتوير 2017 08:16

L’Algérie à Evian, Histoire des négociations secrètes 1956-1962 Chapitre : Ils sont hors de combat

كتبه  Mr Rédha Malek
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Ils sont hors de combat:

L'autodétermination met un terme aux mythes assimilationnistes intégrationnistes, mais laisse entier le problème de l'interlocuteur et de la négociation.

La « paix des braves » et le drapeau blanc des parlementaires n'ayant pas eu d'écho - ils eurent, au contraire, le don de braquer d'avantage l'ALN-, de Gaulle s'achemine vers l'idée d'un cessez-le-feu concerté. Il est prêt à discuter avec les insurgés, mais du cessez-le-feu seulement. Cette demi-mesure ne règle rien, mais la manière dont elle est annoncée ressuscite les espoirs de paix. Il en est ainsi de l'invitation faite au FLN le 10 novembre 1959 :

Je dis encore une fois que si les chefs de l'insurrection veulent discuter avec les autorités des conditions de la fin des combats, ils peuvent la faire. Les conditions, je le répète, seraient honorables; elles respecteraient la liberté et la dignité de chacun et elle tiendrait un juste compte du curage déployé  sous les armes. Et, si des représentants de l'organisation extérieure de la rébellion décident de venir en France pour en débattre, il ne tiendra qu'à eux de la faire, n'importe quand, soit en secret, soit publiquement.

Dans sa réunion du 6 novembre, le GPRA inscrit à son ordre du jour la prochaine déclaration du chef de l'Etat français. Abdelhamid Mehri se demande si une proposition de De Gaulle s'affirmant « prêt à rencontrer l'organisation extérieure pour un cessez-le-feu » ne ferait pas mouche. Krim estime que « la meilleure tactique c'est le silence. De Gaulle voudrait obtenir le cessez-le-feu... et disposer du temps pour défaire le FLN ».

Au lendemain de la conférence de presse du général De Gaulle, le GRPA, réuni le 11 novembre, constate que celle-ci n'apporte rien de nouveau. Mais au Maroc, en Tunisie, les spéculations vont bon train. Le journal tunisois Al Amal y voit « un rapprochement vers la solution ».

Ce son de cloche est naturellement conforté par la recherche officieuse d'un contact avec le GPRA. L'ambassadeur marocain à Bonn, Abdelkebir El Fassi, n'a cessé de harceler le GPRA à propos des avances de l'Elysée dont J. M.Van Lanschot, président de Philips pour le Pays-Bas et président de la Fédération mondiale des anciens combattants, se faisait l'écho. Selon Van Lanschot, De Gaulle voulait négocier, mais préférait d'abord tout régler en coulisses avec le FLN. Le chef de l'Etat français était prêt à recevoir les délégués FLN à Paris, d'où ils pourraient repartir librement. Si le FLN en doutait, Van Lanschot se proposerait, lui-même, comme otage de nos maquis.

Rien d'étonnant dans de telles démarches, qui préfiguraient la procédure qui prévaudra à Melun. Mais le GPRA, qui avait déjà reçu la personnalité néerlandaise au Caire - où elle a rencontré en juillet 1959 Abdelhafid Boussouf, Mahmoud Cherif et Messaoud Boukadoum -, marquait plus que de la méfiance à l'égard de ces intermédiaires qui parlaient du général De Gaulle ou de ses ministres sans aucune preuve palpable de leur réelle crédibilité. Dans une lettre du 9 septembre 1959 adressée au docteur Lamine Debaghine, l'ambassadeur du Maroc à Bonn, qui faisait état des propositions de Van Lanchot, ajoutait:

Je crois que nous somme près du but. De Gaulle accepte de négocier avec Ben Bella à la condition qu'une délégation mandatée du FLN l'accompagne [...] A  mon humble avis, de Gaulle a accompli un pas vers vous, en acceptant de discuter avec Ben Bella. Nous devrions aussi faire un pas vers lui.

La référence à Ben Bella semble répondre aux préoccupations du roi du Maroc pour qui le sort des Cinq était devenu un des leitmotivs de sa diplomatie en France. Mais, comme on le verra plus loin, de Gaulle ne partageait nullement cet avis. D'autre part, le commentaire quelque peu optimiste de l'ambassadeur parut certainement superflu aux yeux du GPRA, qui ne crut pas devoir y répondre[2].  C'est lui, d'autre part, qui fit effectuer auprès d'eux des sondages à la veille de sa déclaration du 16 septembre.

Par ailleurs, l'expression « hors de combat » n'était-elle pas en contradiction avec l'attitude de la France qui ne se considérait pas, juridiquement parlant, en guerre avec l'Algérie ?  Pourquoi, dès lors, s'obstiner à observer le protocole militaire classique où les prisonniers attendent, pour être relâchés, la fin des hostilités?


[2] Cette remarque ne met nullement en cause la bonne volonté de l'ambassadeur Abdelkebir El Fassi, dont le dévouement à l'endroit de l'Algérie ne s'est jamais démenti.

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