Se levant l’avocat sortit, en silence ils l’attendirent. Dix minutes plus tard, il revint :

-Nous allons au tribunal, nous voulons remettre en cause le nouveau amendement et ceci est notre seul moyen.

-Bien, je vous remercie messieurs, à tout à l’heure.

Les deux avocats après une brève poignée de main se séparérent.

Abrini dans le hall conduisant aux salles de délibérations vit Murad Omarti.

-Enfin, vous voîlà ! Fit Omarti.

-Nous avons encore une heure devant nous, venez, il y a un café pas loin d’ici. Dit son ami Italien. Omarti le suivit :

-Comment va ta sœur ? Fit Abrini en choisissant une table abrité.

-Bien, elle devra nous rejoindre à la fin de la séance du tribunal. Répondit Murad.

-Tout à l’heure, je sortais du bureau du juge Annorique, écoute les choses ont été simplifiés.

-Comment ? Fit étonné Omarti.

- Le juge Annorique devra être expéditif, seulement l’avocat du PPV recourira à une procédure plus complexe en déposant un recours à la cour suprême, pour remettre en cause l’article de loi 917 sur lequel s’est basé le maire Solli, et là vous n’êtes plus concerné, c’est à une autre éventualité que vous devez vous préparer.

-Laquelle Eduardo ?

-L’avocat de la partie adverse Esconi a manifesté clairement la volonté de ses clients à faire valoir les prétendus droit du comité de la protection du patrimoine de Venise dans la mine d’or de votre terre Australienne .Annonça le jeune avocat Italien.

Murad ouvrit grand ses yeux :

-Non mais quel toupet !

-Je sais pas et quoi qu’il en soit, vous êtes les seuls habilités à trancher.

-Je ne crains rien de ce côté, seulement nous ne sommes pas en position de prendre une quelconque décision tant que la terre Australienne n’est pas encore nôtre, rien n’est sûr.  Pour parler franc, nous ne sommes en posession que d’un papier officiel vieux de deux siècles ni moins ni plus.

-D’accords mais cela est provisoire Murad, d’ici quelque temps vous serez appelé a voir plus clair, les étapes à venir doivent être sérieusement envisagés .

-La nouvelle de la mine d’or en se répandant va nous compliquer la tâche, et le plus grave est que nous ne pouvons exercer aucun contrôl sur l’information. Fit l’air soucieux Murad Omarti.