قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 15 آب/أغسطس 2016 15:53

Aloïs Brunner

كتبه  Afaf Aniba
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هذه القصة التي كتبتها باللغة الفرنسية، إستقيت خطوطها العريضة من مقالة قرأتها في أحد أعداد المجلة الفرنسية "هيستوريا" العدد رقم 589 شهر جانفي 1996. يهمني أن أخبر قرائي الكرام بما يلي : إنني من دعاة إعادة قراءة حقبة النازية في أوروبا، خاصة تلك التي قادها أدولف هتلر و التي ترأس فيها حزب الوطني الإشتراكي الألماني إلي موته الغامض في 30 أبريل 1945 و سقوط النظام النازي في ألمانيا.

تصديت لهذه الدعوة من منطلق الأبحاث المتواضعة التي قمت بها علي مدي سنين و التي  إكتشفت فيها أن الكثير من الزيف و الكذب و الإفتراء المحض، قد لحق وصف و التأريخ لفترة حاسمة من عمر الإنسانية في أوروبا و العالم العربي الإسلامي.

أقدم للقراء الكرام اليوم شخصية ألويس برينر و هو وجه من وجوه المسؤوليين النازيين الأمنيين، بعد سقوط النظام النازي هرب و نجا بنفسه من ملاحقة الحلفاء و بعد ذلك من تحقيقات كلارسفيلد و شارك في حرب تحرير الجزائر بحمل الحقائب المملوءة بالمال و الوثائق لجبهة التحرير الوطني الجزائرية و ما سوف يأتي علي لسانه في القصة التالية عن الكيان الغاصب الصهيوني في أرض فلسطين هو كلامه صدقا فقط أوردت علي لسانه انه ندم علي قتله لليهود و لكنه إحقاقا للحق لم يندم أبدا علي ذلك، أوردته عمدا و ليعلم القراء أن السيد ألويس برينر هو في عداد الموتي اليوم، لا أدري أين مات و في أي مقبرة مدفون فيها، لكنني علي يقين أنه مات.

Ingué Van Mein remettait en ordre ses feuillets " Pourquoi n'avoir pas tout inséré dans un flash ? « Le contact du papier m'est encore plus cher ! " Pensa-t-elle. Ses yeux repérèrent un passage qui l'avait tourmentée toute la nuit : << Aloïs Brunner la dernière déportation dont il fut responsable l'exécuta au moment précis où les forces allemandes battaient en retraite dans tous les territoires conquis pour regagner l'Allemagne et livrer les dernières batailles du III Reich sur le sol allemand.( ?) Lui, imperturbable, partait vers la France l'esprit immuablement serein au milieu de milliers d'ordres de retraite, de réorganisation des troupes, de l’exécution des prisonniers de guerre, de l'élimination systématique d’internés dans les camps de concentration. Brunner avait un ordre de déportation, il devait l'appliquer. Au-delà de cet ordre et de ses implications, il n'était plus concerné par qui que se soit ! >>

 

 Frantz  apparut en complet veston. Il devait se rendre à son travail. Ayant pris seul le petit déjeuner, il venait s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de sa femme :

 - N'oublie pas de te rassasier ce matin avant d'aller à ton cours d'université ! lui recommanda t-il. Elle hocha la tête, l'air préoccupé.

- Quelque chose ne va pas ? L’interrogeât-il. Elle lui donna le passage à lire. Sa lecture terminée,  il leva la tête vers sa femme :

- Ce n’était pas une simple exécution d'un ordre. Avant et pendant la guerre, il a reçu des centaines d'ordres similaires, mais celui-ci est quelque peu hors du temps, lui fit-il remarquer.

- Bien, Frantz ! Convint-elle, « Pourtant un des survivants de ce convoi de déportés a bien dit ceci : “ Alois Brunner, inhumain, nous emmenait vers la mort et à la fin du voyage pour quelques uns de nous, au lieu de la mort ce fut la vie qui nous attendait ! " Je suis peut-être  en train de présumer, mais ce dernier acte de Brunner est beaucoup plus symbolique dans sa portée que l'aspect concret d'une obéissance d'un officier nazi ?

Réfléchissant, son mari garda le silence, puis un coup d’œil sur sa montre le fit se lever :

- Que dirais-tu d’interroger Alois Brunner ? Lui proposa-t-il à mi- chemin de la porte.

-Tu plaisantes ? ! S’exclamât-elle. Je ne sais même pas s’il est en vie !

-Moi non plus, fit son mari, seulement mon travail m’a apprit à tout tenter pour connaître la vérité. D’autres s’y sont essayés ; ils n’ont rien pu glaner de concret. Je m’y mettrais à mon tour, tu dois me donner du temps, beaucoup de temps.

 

Elle réfléchit, c’était peut-être une perte de temps  et pourtant s’il y avait une chance minime, il faudrait la saisir :

- Et moi je ne te dirais pas non ! 

 Son mari parti, elle décida d’éliminer le chapitre de psychologie disciplinaire : «Je la renverrais à la thèse du comportement humain en temps de guerre que je dois développer dès cet été. »

Elle rangea ses papiers et tapa à l'ordinateur la plus grande partie de son cours. Dehors, un soleil timide se profilait à l’horizon. Un quart -d'heure après, elle descendait la rue Humboldstrasse sur la rive de l’Elster Blanche. Tenant serviette de professeur d'histoire moderne à l'université des lettres de Leipzig, elle mit cinq minutes pour traverser l’enceinte de l’institut d’histoire. Ses étudiants la guettaient dans les jardins du bâtiment à l'architecture baroque du dix-huitième siècle.

En se lancent dans son cours, elle avait à l'esprit la suggestion de son mari," Frantz est le genre d'homme à ne pas parler à la légère " se dit-elle.

 

Trois semaines plus tard la jeune femme de trente deux ans soutenait sa thèse de doctorat sur le thème «Etude de comparaison historique entre la seconde guerre mondiale 39-45 et la guerre des Balkans 1992-2002 ». Ingué Van Mein fut agrée avec succès Doctorat Honoris. Le premier a la féliciter fut son mari, qui est lui, responsable régional du B.F.V*.

 

Un membre du jury, le professeur Hartfeng lui fit une remarque technique :

-N’est  ce pas qu‘une comparaison de la psychologie disciplinaire du comportement historique était inclue dans la deuxième partie chapitre deux, Frau professeur ?

Elle sourit subtilement :

-Je ne suis pas encore maître de cours professeur. C’est exact, ce chapitre figurait, j’ai du le retirer à cause du premier personnage de projection qui est impossible à étudier.

-Ah ! Qui est-ce ?

-Alois Brunner.

-Cet homme est malheureusement jusqu’ici intouchable, mais nous ne devrions pas désespérer.  Observa le professeur. Ingué et FrantzVan Mein hochèrent la tête d’un air entendu.

 

Six mois plus tard, envoyée pour son  premier séminaire à Prague, Ingué constata l’intérêt des élites présentes à la terminologie juridique dans l’analyse des faits historiques. Confrontée à une question lancinante,  elle cherchait à travers des rencontres, des conférences, des débats, des discussions à bâtons rompus ce que pouvait impliquait une tentative d’approcher un criminel de guerre. En quête de vérité historique et d’une approche réaliste du sujet étudié, toutes ses tentatives furent vaines et se heurtaient à cette irritante problématique «Aucune ambiguïté n’est de mise, un criminel doit être remis aux autorités compétentes sans faute, l’étude académique ne doit pas être un sauf conduit ». Tenace, elle travailla régulièrement à une thèse de magister qu’elle avait commencé sans tarder, se résignant à un fait « N'anticipons pas, chaque chose en son temps » avait-elle tranché en son for intérieur.

 

Deux années et demie s’envolèrent vite. Une matinée,  vers la fin du cours, son mari était au téléphone. N’utilisant pas le portable, elle décrocha dans une cabine réservée à l’usage des conférenciers :

- Oui, Frantz ?

-Ca y’est notre homme est vivant, rendez-vous  à la maison à une heure trente, à tout à l’heure !

 

A l'heure convenue, elle sortit le cœur battant à tout rompre. Le trajet lui parut une éternité, « Ainsi, il est vivant, vivant ! ! ». Chez elle, son mari s’était installé dans son bureau. Il lui demanda :

-As-tu déjeunée?

-Je t’en prie, je suis sur des charbons ardents, parle ?

-Prépare tout de suite ton questionnaire, je le transmettrai à un intermédiaire, tu auras la réponse par Internet. Annonça-t-il imperturbable.

-Il est donc bien vivant, murmurât-elle en cherchant une disquette vierge :

-Donne-moi le temps de tout enregistrer, moins d’une demi-heure Frantz. Dit-elle à haute voix.

-Et moi, je vais commander deux pizzas, fit son mari en se dirigeant vers la porte.

-Frantz ! L’appelât-elle. Il marqua un arrêt, éperdue de gratitude elle lui dit la voix écrasée par l’émotion :

- Jamais je n’oublierai, jamais !

 

Se détournant, il lança avant de disparaître:

-Tout ce que j’ai fait est d’avoir tenté notre chance Ingué !

 

Van Mein réapparut, porteur d’un carton volumineux. Ingué, mémorisant ses données, observa :

-Se contentera-t-il de répondre à mes questions ou développeras-il les réponses, je n’aurais pas le loisir de l’accrocher sur l’une d’elle, le courrier électronique en me parvenant sera définitif.

-L’essentiel est que tu auras des réponses, Ingué.

-En effet, voici la disquette, lui dit-elle, cet intermédiaire est-il en contact direct avec lui ?

-J’ai mis du temps pour mettre la main sur cette personne, la convaincre de nous servir de lien, lui parle-t-il, le voit-il ? Je n’en ai aucune idée et il vaut mieux l’ignorer. Ce soir, consulte ta boite aux lettres. Je me sauve, fit son mari, délaissant sa part de pizza. Elle le reconduisit jusqu’à la porte de l’appartement.

 

Tout le reste de l’après-midi elle se débattit entre la crainte et l’espérance, révéler la cachette du criminel de guerre était rendu caduc. «La cause en est simple, pas le moindre indice probant sur son adresse exact, néanmoins il est vivant. », songeât-elle. Rentré tard, Frantz Van Mein la trouva en train de décrypter le courrier. De la salle de bain, il entendit un petit « Oh ! ». La serviette à la main, il rejoignit sa femme. Celle-ci s’étant ressaisie, lui montra une ligne lumineuse :

-« Lis », fit-elle simplement.

 

-Au dernier ordre de déportation, vous aviez la possibilité d’éliminer les prisonniers du convoi après l’évasion d’une partie d’eux, vous ne l’avez pas fait pourquoi ?

-J’avais ordre de les acheminer vers l’Allemagne, je l’ai exécute.

-De l’avis de tous ceux qui vous cherchent inlassablement, vous êtes un homme froid et intelligent. Cette dernière déportation peut-elle être le fait d’un homme tel que vous ?

-…

-Quelques  juifs déportés par vous la dernière fois ont trouvé le chemin de la liberté. Pourquoi un homme aussi endurci que vous par la philosophie de l’élimination physique a commit un acte contraire à tout ce qu’il avait cru jusque là, un acte venant à la fin ?

-Sur terre il n’y a pas de fin madame. La fin réelle irréversible est celle désigné par Dieu, pas par se créatures.

-Qu’en est-il de la vie qui devient liberté ?

-Victoire ou échec n’ont jamais signifiés grand chose à l’homme que je suis, après un peu plus d’un demi-siècle de la défaite nazie, moi je vis !

-Ne sommes-nous pas tous fils d’Adam et Eve ?

-Si, nous sommes aussi fils d’Abel et Caïn !

-Monsieur, la vie, est-elle un don ou un devoir ?

-Un don qu’on devrait assumer en bien ou en mal. Une cinquantaine d’année en arrière, nous avons cru l’avoir assumé dans le bon sens.  A Jérusalem, il y a aujourd’hui une espèce d’homme et un type de régime politique qui refuse la citoyenneté à tout être humain n’étant ni de sang ni de foi juive !

-Que direz-vous à vos juges qui vous traquent ?

-Ils ne m’auront jamais. Le seul à même de me juger est Dieu. Ensuite, ces juges ne le sont pas. Ils n’ont qu’à se voir dans le miroir de leurs consciences. Ils se reconnaîtront des visages de coupables !

-Appartenir à une doctrine criminelle n’est-il pas en soi condamnable ?

-Si.

-Vous  êtes-vous rendu coupable en connaissance de cause ?

-J’ai tué en ne me sentant ni meilleur ni supérieur. Nous ne devons donner la mort qu’a ceux qui sont mauvais !

-Le pouvoir de vie et de mort dont vous avez usé à volonté, seul Dieu le détient, monsieur Brunner, qu’avez-vous à dire ?

-Ce pouvoir, tous les hommes en ont abusés depuis Caïn et ce sera ainsi jusqu’au dernier jour de ce monde. De l’avoir détenu m’a pourvu de cette vérité. J’ai péché, je le conçois et justice devrait être rendue le jour du jugement, bonne chance madame !    

 

Ebahie, Ingué Van Mein leva les mains au ciel :

-Pas le moindre regret et c’est à moi qu’il souhaite bonne chance !

 

Relisant le message électronique, Frantz eut un air détaché en disant :

-Noir sur blanc il a dit : j’ai péché, cela est suffisant.

-Que devrais-je dire s’il vienne à me poser cette question : étant vivant, où est-il ?

-C’est simple Ingué, nous ne le savons pas et nous disons la vérité !

 

Il faisait nuit dehors ; un froid primitif enserrait la ville. Déterrer quelque chose de mort ne la ressusciterait jamais. Ingué regarda son mari longuement.

- J’ai compris, fit-il enfin. Justice devrait être rendue par Dieu.

 

 

                                                           FIN

 

 

 

 

 

Alois Brunner capitaine SS, l'un des principaux adjoints d'Eichmann dans la section anti-juive de la Gestapo responsable de la déportation de 120 000 juifs en Europe Commandant du camp de Drancy de juillet 1943 à juillet 1944, (indication tirée de Historia n 89Janvier 1996)

 

*BFV : service de la protection de la constitution Allemande.

 

                      

 

 

                                                                                    

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