Très tôt le lendemain, Michael Wood avait pris le train pour Dublin, il devait repartir le jour même, il ne pouvait déférer ses multiples engagements.

Sheila Cortin apprécia sa rectitude. A dix heures tapante, elle l’avait reçue dans son bureau bibliothèque.

Allant droit au but, il lui exposa sa requête en mettant sous ses yeux un instantané du coffret et de son contenu.

-Pour vous dire vrai, je n’ai moi-même aucune explication, déclara Sheila Cortin, mon équipe a eu beau échafauder des théories diverses, aucune n’a pu tenir la route, nous avons fait une copie de l’original qui est en votre possession car nous avons jugés utile de remettre cette pièce à la garde du Musée du Prince des Chevaliers Wood.

Dissimulant sa déconvenue, Michael Wood demanda :

-Est-ce que je peux vous poser quelques questions relatives au sujet ?

-Bien sûr.

-Qui a fait la découverte de ce coffret, où exactement et avez-vous déterminé l’âge du coffret et de la camée ?

-C’est moi-même qui a pu repérer l’objet et moi toujours qui a réussi à l’extraire, quant à l’endroit le site funéraire du prince dans la fosse même où a été ensevelie la dépouille de Ronwell Wood !

-Ce qui veut dire que la camée a été enterré avec le prince, avança Michael.

-Oui.

-D’après vous Pr Cortin, vous êtes une spécialiste de l’histoire de la lignée des chevaliers Wood, que fait cette camée en possession de mon aïeule ?

Un court silence eut lieu, puis d’une voix professionnelle, Sheila Cortin répondit :

-Figurez-vous, je me suis posée cette question maintes fois et dernièrement j’ai consulté l’historien Colin Maxwell, il a fait allusion à un fait relaté dans certaines transcriptions de l’époque, cela remonte à bien loin presque milles ans, qu’il y a un fil invisible qui relie le prince Ronwell Wood, et le roi Richard Cœur de Lion.

-Comment cela ? Fit lentement Michael.

-Dans les faits, Ronwell Wood n’a jamais affronté corps à corps le roi Richard mais il a guerroyé longtemps contre ses représentants, commença Sheila.

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Excellente cavalière Chams chevauchait à une bonne allure, elle et le soldat Aarin devait faire un long détour, pour gagner la route de Akka. La jeune fille ne savait pourquoi, elle se sentait oppressée. En laissant derrière elle le territoire de Al-Qodss, elle avait entendu dans l’air comme un avertissement mais loin de reculer,

elle galopait bravement sur sa monture. Bark son pur-sang sensible à l’humeur de sa jeune maîtresse traversait l’espace boisé comme une flèche.

Le relief escarpé parfois en se découvrant leur révélait au loin la mer. Combien la beauté du paysage la ravissait ! Les côtes verdoyantes du Châam était un contraste saisissant avec les sables de l’Egypte.