قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 10 تشرين2/نوفمبر 2018 10:00

L'acte de velours 6

كتبه  Afaf Aniba
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Repartant à l'hôtel, il fourra objet de toilette et pyjama dans un sac à dos, le téléphone retentit.  Décrochant, il répondit. C'était Patricia Quimbo qui lui demandait de la  rejoindre en bas dans le salon de l'hôtel, ce qu'il s'empressa de faire. Là, il l'invita à déjeuner dans la ville moderne :

-Où vas-tu avec ce sac? S'enquit-elle en s'installant à la terrasse d'un restaurant "Les étoiles".

-A Haifa,  voir Haîm Mourah, je serais de retour dans quarante-huit heures, lui dit-il.

-Qu'as-tu découvert jusqu'ici ? Fit-elle en dardant sur lui un regard critique.

-Le tissu de velours est authentique, reste à savoir si la couleur l'est aussi , et puis les formules de style figurant sur cet acte ne correspondent pas vraiment aux formules utilisés à l'époque, l'un des historiens George Devins de l'institut Hébraïque de Jérusalem que j'ai consulté hier a exprimé des doutes, les Croisée n'étaient pas très chauds à l'endroit des Juifs en 1100. Devins trouve cette idée tirée par les cheveux que les croisés aient délivrés des titres de propriété aux juifs ...

      

Patricia, le geste impatient, ne le laissa pas terminer :

-Selon mon avocat, les israéliens ne chercheront pas à voir de trop prés les actes de propriété, que la procédure respecte les normes et ils exécuteront l'ordre d'expulsion. Fit-elle.

-Les normes ? Quelles normes ??

-Déposer une demande de transfert de propriété suivant les méthodes généralement recommandés ici, c'est tout.

Il eut un silence, il revoyait Patricia Quimbo penchée sur le fruit des fouilles archéologiques des sites sur lesquels ils avaient travaillés ensemble et la femme qui était à présent assise devant lui. Il s'agissait de deux femmes totalement différentes l'une de l'autre, ou est ce que je suis en train d'imaginer quelque chose qui n'existe pas. Qui sait ? Bien malgré moi, je découvre sous son véritable jour le sionisme ? Un juif sioniste est un être humain à temps partiel, le juif sioniste en lui reprend ses droits dés qu'il est question de ce qu'il doit gagner, arracher aux autres, ces autres sont aujourd'hui les Palestiniens, demain serons-nous sur la liste de leurs victimes ? Ou est-ce que notre histoire commune fera grâce à leurs yeux ?

-Mario ! Ton silence ne présage rien de bon. En ce moment je ne vois pas clair en toi ? Fit Patricia. Il eut un rire, un rire qui le prenait de cours lui- même :

- Ce que je vais te dire va te déplaire, excuses-moi Patricia en ces dizaines ou trentaines de secondes,  je n'ai pas seulement vu clair en beaucoup de choses qui m'échappaient jusqu'ici, bien plus j'ai compris ceci ; nous avons trop  longtemps berné la vérité, et il fallait tôt ou tard  un sursaut de dernière minute, à savoir si cet ultime sursaut aura un sens ? La vérité me dit que c'est trop tard !!

-Vérité, sursaut, sens, de quoi parles-tu Mario? Et ce nous qui désigne-t-il ? Fit vexée la jeune femme.

 -Je ne te le dirais pas Patricia, ou tu le découvriras par toi-même ou ce ne sera pas la peine, je dois te fausser compagnie maintenant, pardonnes-moi, mon train  part dans une heure, au revoir , fit-il en se levant. Elle le vit partir, l'air perplexe. Pour la première fois, elle était troublée. De la terrasse où elle était, elle avait  vue sur la vieille ville, le dôme doré de la mosquée  D’El Aqsâa étincelait au soleil, ne sachant pourquoi elle pensa  aux paroles prononcés par Mario "Nous avons trop longtemps berné la vérité". D'une voix imperceptible elle se dit "La vérité ? y a t-il eu jamais de vérité ? C'est ce que j'aimerais savoir !!!"

 

 2

Le nord de la ville s'étendait tout au long  de la voie ferrée, il était arrivé à la gare dix minutes à l'avance et à présent il était confortablement installé dans une cabine vide. De la vitre, il épiait le paysage de cyprès, le chemin bordé de treillis, de kibboutz embusqués derrière les barbelés électrifiés, les routes asphaltées brûlaient sous un  soleil ardent et l'air sec balayait vigoureusement la toiture du train qui roulait à une bonne allure."Sur cette terre il n'y a pas de choix possible "Se dit Mario Soquello "Je devrais me résoudre à avertir Patricia. Peu m'importe comment elle évaluera mes actions, j'aurais fait le nécessaire ou plutôt, se rectifiât-il, j'aurais fait mon devoir ".

 

A Haifa, une brise marine montant du littoral  proche l’accueillit, avec une nuée d'enfant juifs de colonie âgés de cinq à dix ans, arrivés  par une correspondance précédente. Le taxi dans lequel il grimpa, appartenait à un arabe  Israélien:

-Rue Kettom, je vous prie, lui dit-il. L'autre fit d'une voix malicieuse :

-Voulez-vous  dire Sabil Errih ?

Etonné Mario :

-Chemin du vent c'est ce que vous venez de dire en arabe ? !

-Exact monsieur, cette rue s'appelle ainsi de son nom arabe.

-Ah oui ! Les Israéliens baptisent leurs rues en hébreu, ce qui va autrement avec vous les Arabes.

-En effet, cette terre est notre demeure, souligna le chauffeur de taxi.

Soquello le concevait aisément, la terre est à tout le monde, c'est ce que lui avait dépeint ses fouilles archéologiques des années durant. La ville tranquille reposait nonchalamment sous un ciel d'un bleu saphir, jamais aucune contrée n'était aussi mordue d'Histoire comme cette partie Israélienne du Chaâm. 

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