قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 25 نيسان/أبريل 2019 10:03

A Bientôt Senan !

كتبه  Afaf Aniba
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C’était la fin des vacances et Founa se préparait à rejoindre ses parents après un été mouvementé au bord de la mer.

Un matin, l’enfant s’éveilla au son de Senan :

-C’est fini, je dois partir !!

Tout à fait éveillée, la petite fille tourna des yeux ronds vers le grand oiseau :

-Mais tu n’es pas bien rétablie, fit-elle en posant sa main sur son long plumage.

-Si, puisque je peux remuer mon aile blessée et voler à basse altitude, objecta Senan.

-Non, tu dois être complètement guérie, qui va prendre soin de toi loin de nous ?

-Tu es bien gentille Founa mais il y a Dieu et j’ai survécu à bien d’autres accidents, je me remettrais.

Devant son obstination, l’enfant se tut.

Au petit-déjeuner, elle annonça solennelle :

-Senan a décidé de nous quitter.

-Oh ! Fit interdite sa tante Rajâa. Au fil des semaines tout le monde s’était habitué à la présence de la mouette poisson et de la voir sautiller partout derrière Founa allait de soi. 

-Avons-nous manqué à notre devoir de l’hospitalité ? S’enquit la tante.

-Non, fit la mouette d’un mouvement énergique de la tête, je dois partir tout simplement, ajouta t-il lentement pour se faire comprendre.

Rajâa regarda son mari, ce dernier fit le ton amical :

-Eh bien ! Senan tu sais où nous retrouver ?

-Oh oui ! acquiesça l’interpellé.

-Moi par contre tu ne me trouveras pas, fit le ton triste Founa.

Passant son aile sur le visage de l’enfant, Senan répliqua :

-Certainement on se reverras Founa !

Elle tenta de sourire puis d’un geste brusque, elle se leva de table.

Voyant sa nièce plus tard en maillot de bain, Rajâa dit :

-Le vétérinaire doit examiner Senan malgré tout.

-Bien sûr, fit la petite fille.

Dans l’eau, elle s’amusa ferme avec sa cousine et la mouette poisson. La journée se passa allègrement, en fin de matinée, sa tante proposa de faire un petit feu sur la plage pour griller sur la braise du merlan. Très adroite, Founa entretint le feu tout en ayant un oeil sur sa cousine. Un bruit de pas venant du devant de la maison attira son attention :

-Oh c’est le docteur de Senan !! S’exclama-t-elle.

-Eh oui ! Comme je suis en vacances, j’ai répondu à l’appel de votre tante, lui promettant de passer voir mon malade, répondit le ton enjoué le médecin.

Senan se posa sur le bras de Omar Dounri. Il avait beaucoup d’empathie pour le vétérinaire, il se plia de bonne grâce à son examen minutieux.

-Encore deux autres journées et vous pourrez reprendre votre envol mon 

grand oiseau, finit par dire Dounri. 

Le visage réjoui de Founa se voila, Senan se percha sur sa petite épaule et lui caressa les cheveux avec son bec.

Rajâa vint remercier le vétérinaire, louant son dévouement.

-Il va manquer à Founa, fit Dounri.

-Il nous manquera à tous, fit dans un soupir désolé la tante.

-Senan est reconnaissant, vous le reverrez sans aucun doute, affirma Dounri avant son départ.

Comme voulant profiter de sa présence à fond, Founa joua sur la plage avec Senan fort tard dans la nuit.

L’heure de se mettre au lit venu, la petite fille murmura "Oh ! Je l’aime tant Senan !"

Attendrie, sa tante la borda jusqu’à ce qu’elle s’endormit.

 Comme mue par un sixième sens, Founa se leva à l’aube. Point de Senan dans la maison, elle sortit et alla vers la mer, regardant dans toutes les directions, elle identifia bientôt la mouette poisson, elle courut à perdre haleine sur le sable, monta une dune en appelant :

-Senan, Senan !

Aussitôt, le grand oiseau vola vers elle.

-Que fais-tu par ici ?

-Je m’entraîne, lui répondit-il.

S’asseyant par terre, elle assista aux tentatives répétées de Senan de s’élever dans l’air. Petit à petit, ses ailes s’affermissaient et la tête haute, il s’élançait avec une telle confiance que Founa ne pouvait s’empêcher de l’applaudire.

Le vent l’aidait grandement, il paraissait glisser, tellement il prenait plaisir à voler.

Redescendant soudain, il vint se poser en face de l’enfant.

-Il est temps Founa, lui dit-il de sa voix guttural.

Instinctivement, elle l’entoura de ses petits bras. Le couvrit de baisers et courageusement, elle fit :

-Allah te protège, à bientôt Senan !

Il logea sa tête contre la sienne longuement puis se détachant, il s’en alla pour prendre son élan et sous les yeux embués de larmes de Founa, il partit, grimpant à coup d’ailes vigoureuses dans le ciel. Il fit de long cercles, puis il lança vers la petite fille "L’aventure de la Grotte Verte ne fait que commencer Founa…!"

Elle sourit, séchant bravement ses larmes. Descendant vers la plage, elle le suivit des yeux cinq longues minutes puis à petit pas, elle revint à la maison.

Dés son apparition dans la cuisine, tante Rajâa devinant son état d’esprit lui fit voir une corbeille pleine de poisson:

-Vois le cadeau de Senan!

Ouvrant les bras, elle reçut sa petite nièce :

-Tantine, Senan reviendras et moi aussi inshâallah.

Fin

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