قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 12 آب/أغسطس 2019 15:26

L’Islam achève le cycle des religions révélées

كتبه  Dr Ahmed Aroua
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Dites : Nous croyons en Dieu et en ce qu’Il a descendu sur Ibrahim, Ismaël, Isaac, Yacoub et les Tribus, en ce que Dieu a révélé à Moïse, Jésus et aux autres prophètes. Nous ne faisons aucune différence entre eux et nous lui sommes soumis (dans l’Islam)’ (Al Baqara. 136)

L’étude de l’Humanité dans son passé et dans son présent nous montre que les peuples ont manifesté des croyances religieuses. Nous avons vu comment ces religions ont pu revêtir les formes les plus variées qui vont du fétichisme le plus naïf jusqu’à la conception supérieure du monothéisme. Ce qui caractérise la religion primitive ou décadente, c’est que l’idée de Dieu s’y incarne dans les phénomènes naturels. Elle s’exprime dans le fétichisme, le polythéisme, l’adoration des choses et des phénomènes. Ce qui distingue la forme supérieure de la foi, c’est le dégagement de la contingence de la matière et l’affirmation de la puissance spirituelle. Il y a ici ascension vers l’universalisme, vers l’idée d’une création unique et d’un créateur absolu, transcendant la nature, mais présent en elle par son acte créateur et par l’esprit vivant qui l’anime.
Le point de rupture entre l’adoration des formes et celle de l’esprit peut être symbolisé par cette anecdote rapportée par le Coran sur le Prophète Ibrahim. Ibrahim était, parmi son peuple, un homme exceptionnel par son intelligence et par son cœur. Dieu illumina sa raison et lui fit constater l’absurdité des croyances de son peuple ; il se mit alors à douter des divinités traditionnelles. L’adoration des idoles taillées dans la pierre et des astres lui paraissait à la fois stupide et inefficace. Il se mit à réfléchir, à observer le mouvement des astres dans le ciel. Il chercha en vain dans l’univers, parmi les étoiles et les planètes, ce qui réellement pouvait être qualifié de Dieu. Mais l’univers physique ne lui apporta pas de réponse et c’est du fond même de cette impasse que jaillit la révélation du Dieu Unique et Transcendant, Créateur et Maître absolu de l’Univers :
“C’est ainsi que nous fîmes voir à Ibrahim l’empire des cieux et de la terre, afin qu’il acquière la certitude.
Lorsque la nuit tomba, il vit un astre et il dit : c’est mon Dieu. Mais lorsqu’il le vit se coucher à l’horizon, il dit : je n’aime pas les choses qui disparaissent ainsi. Lorsqu’il vit se lever la lune, il dit : voici mon Dieu. Mais lorsqu’elle disparut, il dit : si Dieu ne me guide pas, je serais assurément parmi les égarés. Lorsqu’il vit le soleil se lever, il dit : voici mon Dieu, il est le plus grand. Mais lorsqu’il vit se coucher le soleil, il dit : ô mon peuple, je renonce à tout ce que vous associez à Dieu. j’ai tourné mon regard vers Celui qui a créé les cieux et la terre, et je ne lui reconnais pas de partenaire” (Al An’am. 75-76-77-78-79).
C’est ainsi qu’Ibrahim passa en revue les divinités adorées par son peuple (les astres, la lune, le soleil) pour les réfuter en tant que simples créatures obéissant à Celui qui les a créées.
Il ne restait plus à Ibrahim qu’à pénétrer dans le temple et à briser les idoles qui représentaient ces faux dieux. Geste libérateur sublime qui sera répété par le Prophète Mohammad, lorsque, ayant conquis La Mecque, il détruisit les idoles qui peuplaient la Kaâba, en prononçant ce verdict historique : “Aujourd’hui, que la vérité triomphe et que le mensonge s’écroule !”.
C’est aussi au Prophète Ibrahim, qualifié par la tradition coranique de “père des musulmans”, qu’est attribuée la première mention du mot “Islam” : “Il n’a point mis d’entrave dans votre religion. C’est le culte de votre père Ibrahim. C’est lui qui vous a appelés “musulmans” (Al Hajj. 78).
L’Islam s’applique ainsi à tous les messages prophétiques depuis Ibrahim. Il ne signifie pas autre chose que la soumission consciente et volontaire à Dieu, c’est-à-dire l’introduction dans la religion universelle, l’acceptation de l’ordre divin et l’engagement à le servir. C’est ainsi que lorsque le Coran parle de Moïse, de Jésus ou de leurs compagnons, il les qualifie de musulmans.
La religion inaugurée par Ibrahim a été enseignée et propagée par de nombreux prophètes qui ont marqué cette période décisive des “gens du livre”, jusqu’à Moïse et les prophètes d’Israël, jusqu’à Jésus et jusqu’à Mohammad. Cela ne veut pas dire que ce soit là les seules religions révélées et le Coran exprime clairement que chaque peuple, au cours de son histoire, a vu surgir en son sein des prédicateurs et des prophètes chargés de lui enseigner la foi et la morale. Il est probable que les grandes religions spiritualistes, d’Asie et d’ailleurs, soient issues de religions révélées ou inspirées qui, au cours des siècles, ont pris les multiples aspects souvent altérés ou entachés de polythéisme que nous leur connaissons.
La diversité constatée dans le domaine des croyances religieuses ne doit pas nous étonner. Elle est inhérente à l’esprit humain, lequel est aussi varié dans son expression que l’est la nature vivante, qu’elle soit végétale ou animale. Elle est la conséquence de multiples facteurs génétiques, psychologiques, sociologiques, climatologiques, économiques et culturels. Cette diversité ne doit pas faire oublier ni la source commune dont elle dérive, ni le destin unique vers lequel elle tend. Mais les remaniements que la religion a pu subir au cours de l’histoire et qui sont le fait des hommes, ont souvent mené à l’égarement doctrinal et la régression morale, surtout quand les intérêts et les ambitions personnels s’en mêlent.
L’Islam s’est présenté comme une suite normale et nécessaire dans le cycle de la prophétie, non pas seulement pour apporter à l’homme la religion dans sa forme authentique et pure, mais aussi pour lui faire définitivement confiance, dans le cadre d’une idéologie universelle, achevée dans ses principes de base mais suffisamment dynamique et ouverte pour s’adapter au temps et évoluer d’elle-même par l’effort rationnel de l’Ijtihad. 
L’Islam est donc la religion par excellence de l’homme, celle qui achève le cycle des religions révélées et qui exprime la foi dans sa forme renouvelée et confirmée. Tout en se plaçant dans la lignée des Prophètes Ibrahim, Moïse, Jésus, il les adopte et ramène leur message à sa pureté première. Il défend la vérité des messages antérieurs, rectifie leurs erreurs et leurs déviations et leur apporte une dimension plus vaste, plus universelle et plus totalisante. Le Judaïsme s’est enfermé à l’intérieur d’une minorité, à la fois dispersée et fermée sur elle-même, prétendant à l’exclusivité divine de ses origines et de son destin. Le Christianisme qui voulait corriger cette prétention et s’ouvrir sur le salut de l’Humanité s’est essentiellement attaché à l’aspect intérieur de la foi qui lie l’homme à Dieu, et de la charité qui lie les hommes entre eux. Sans omettre, la controverse qu’il a suscitée sur l’unicité de Dieu à travers le concept de la Trinité

L’Islam a affirmé d’une façon plus nette, à la fois l’unicité absolue de Dieu, la prééminence de la foi et l’universalisme idéologique, c’est-à-dire qu’il a érigé, en même temps que la doctrine religieuse, un ordre temporel au service de la foi et conforme à son message.
Cependant, à côté du phénomène progressif qui caractérise l’évolution des idées et des choses, il faut tenir compte d’un autre phénomène contradictoire et régressif, qui fait également partie de la dialectique existentielle de l’homme sur terre. C’est que les religions, comme les civilisations, comme les cultures, naissent, se développent, s’épanouissent, puis déclinent, se dégradent, tombent en décadence, pour être talonnées par des idées plus jeunes et mieux adaptées à leur temps. C’est pourquoi il y a eu cette succession de plusieurs religions au service d’une même religion primordiale. Mais ce qui se transforme, ce n’est pas l’idéal de vérité et de foi que la religion incarne, mais le facteur humain par lequel elle s’exprime dans les idées et dans les faits.
Le monde musulman qui, depuis quatorze siècles, prétend incarner la vérité définitive, n’a pas échappé à cette loi du vieillissement et cela doit nous donner à réfléchir en tant que “Umma” dépositaire du message de Dieu. En effet, le phénomène régressif s’observe en nous dans la société musulmane. Non seulement la puissance temporelle et politique de l’Islam s’est trouvée affaiblie et dépassée par la civilisation technicienne moderne, mais la foi elle-même s’est enkystée et s’est obscurcie, en même temps que s’est abaissé le niveau culturel et intellectuel des peuples musulmans. La foi végète dans ce que nous appelons le maraboutisme, la superstition, et même le fétichisme et l’esprit tribal primitif, qui font le lit de la subversion idéologique et de l’aliénation culturelle.
Nous aboutissons ainsi à cette double exigence, celle, d’une part, de réhabiliter la mission permanente de l’Islam, et celle, d’autre part, de renouveler le message dans ses méthodes et dans son expression.
Car le drame est né d’une contradiction grave dans le sens même de l’idéologie islamique. Celle-ci devait porter en elle son propre moteur de renouvellement, car elle exigeait que se formât en son sein une communauté chargée de veiller à la pureté, à la vérité et à la morale de la religion. Cette nécessité de sauvegarde et de renouvellement est rappelée dans le Coran comme dans les Hadiths.
“Il faut que se constitue en vous une communauté qui invite au bien, qui recommande ce qui est convenable et qui condamne ce qui est mal” (Al Imrane.104).
Pour confirmer l’idée de renouvellement, le Prophète disait : “Dieu envoie à la fin de chaque siècle, un rénovateur de la religion”. Ce hadith qu’il faut prendre dans son sens général et non littéral, exprime tout simplement la nécessité de suivre l’évolution du temps et de répondre aux exigences de cette évolution. C’est à partir du moment où des facteurs négatifs de régression et de stabilisation, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la socité musulmane, l’ont éloignée de son idéal, que la dynamique évolutive s’est trouvée irrémédiablement freinée et entraînée dans le processus de déclin.
Mais l’impasse même à laquelle a conduit ce déclin et le choc brutal avec la civilisation et le matérialisme modernes ont fait naître dans l’Islam une nouvelle prise de conscience. Un mouvement de renaissance profond malgré la confusion et les divergences qui caractérisent ses manifestations premières, rappelle la communauté musulmane à son propre destin, en lui désignant les valeurs permanentes qu’elle détient et sa mission universelle de vérité, de justice, de paix et d’amour que le Coran répète et fait répéter aux croyants : “ceux qui se recommandent entre eux la patience et la miséricorde” (Al Balad. 17), “ceux qui se recommandent entre eux la vérité et la patience” (Al Asr.3).

Lien : https://oumma.com/lislam-acheve-le-cycle-des-religions-revelees/

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