Avant la seconde réunion à huit clos, Chamss Al-Hakh eut des rencontre informelle avec chacun des quatre présidents. Mis au courant des thèmes à aborder, elle discuta à fond avec en premier le président Turc :

-Excellence, nous devrions axer sur deux volets, l'économique et le militaire, commença-t'elle. Il nous faut un marché commun, où nous pourrons commercialiser des produits agricoles, aux technologies de pointe. Il faut travailler sur une longue durée et profiter de toutes les opportunitées de coopération.

-Tout à fait d'accords là-dessus, opina du chef Danvim Guerdjian, il nous faut des mesures tangibles pour pouvoir assurer le suivi et parrainer des chantiers qui se rapprochent de nos objectifs.

-Bien, et pour cela, je propose une réunion virtuelle au sommet chaque six mois, nous pouvons ainsi faire avancer les choses et déterminer des deadline en guise d'avertissement, expliqua la jeune femme.

-Oui, c'est une bonne idée, pour ce qui est de la coordination de nos services de renseignements, nous devrions laisser le soin de définir le cadre et la marge de manoeuvre à nos experts militaires, qu'en dites-vous excellence ? S'enquit le président Turc.

-D'accords, acquiesça Chamss, il nous faut toutefois apprendre à mener des opérations conjointes, à ne pas partager avec les grandes puissances tout ce qu'on récolte comme renseignemnts, nous devons aussi  mettre au point une stratégie claire en ce qui concerne les inursions israéliennes incessantes.

-Etant membre de l'Otan, nous avons des mesures à respecter excellence, je puis vous affirmer notre détermination à mettre en pratique tout accords adoptés par nous cinq et ratifiés par notre parlement, lui rappela Guerdjian.

Un silence se fit puis d'une voix égale la présidente :

-Je vais exiger une chose pour nous cinq Mr le Président.

-Laquelle ?

-La destinée de cette union naissante est plus vitale que votre engagement dans l'Otan.

Ce fut au tour du président Guerdjian d'observer une longue minute de silence.