Sitôt le sommet des cinq terminé, Chamss devait participer aux travaux de la ligue Arabe par satellite.

Elle dû auparavant répondre à un appel du chef de l'ONU Mr Guterres :

-Moi qui comptait sur une présence modèle de l'Algérie au sein de l'ONU, je prends fait d'une régression innattendue Madame.

-Geler notre participation est de mise quand votre instance est incapable dans les faits d'entreprendre des mesures de représailles contre Israël, nous avons attendus longtemps trop longtemps et franchement il y a une limite. Répliqua la jeune femme.

-Mais Excellence, c'est le conseil de sécurité qui décide, pourquoi ne pas agir auprès de ses membres ?

-Nous le faisons, et ce gel est un mouvement qui va aller et s'intensifier tant que nous n'obtiendrons pas gain de cause, il est important que vous nous apporter votre soutien, énonça la jeune femme.

-Pour ma part, vous savez madame mon opinion et je voudrais un engagement plus grand quant au financement de l'UNRWA. Affirma le secrétaire général.

-Nous devrions poser la problématique des réfugiés et insister sur un fait leur retour indubitable et inéluctable.

-Madame, vous savez mieux que moi qu'un certain nombre de descendant de réfugiés Palestiniens ont fait le choix des compensations matérielles et la naturalisation.

-Je le sais mais ce n'est qu'un nombre restreint au regard des millions qui vivent dans les pays limitrophes de la Palestine.

L'inauguration de la réunion annuelle de la ligue Arabe fut l'occasion pour rappeler à tous la nécessité de resserrer les rangs et d'activer une politique de réconciliation, discours prononcé par l'Emir du Koweit.

Ecoutant ses homologues Séoudien et Egyptien, Chamss dissimula son irritation en prenant la parole à son tour :

-Si nous appelons les choses par leurs noms, ne serais-ce pas mieux ? Lança t-elle.