-Que voulez-vous dire exactement Madame ? Riposta Mohamed Ben Salman.

-Tout ce que j'ai entendu depuis le début de notre réunion, n'a rien apporté de concret, ce n'est rien que des promesses en l'air et des voeux pieux. Il nous faut apporter des réponses claires et définitives à des conflits qui perdurent au Yémen, Syrie, Libye, le recours aux armes jusqu'ici n'a fait qu'envenimer les choses, aucune solution ne peut être envisagé tant que nous raisonnons suivant une logique de guerre.

-Et que proposez-vous ? S'enquit avec une pointe d'ironie le roi Séoudien.

-De mettre fin à la langue de bois d'abord, fit le ton sec la jeune femme. Vos frontières avec le Yémen seront sûres une fois que vous aurez mis fin à votre agression contre ce pays et son peuple, vous ne pouvez décider à la place des concernés, donc retirez vos troupes avec les Emirats et respectez la souveraineté du peuple Yémenite...

-C'est facile à dire Madame, lança le ton mécontent le roi Séoudien.

Ne le laissant pas continuer, la présidente Algérienne fit :

-Bien sûr, c'est si difficile de reconnaître une erreur fatale de votre part. Ce n'est pas en dictant vos quatres volontés à vos voisins par des bombardements que vous obtiendrez gain de cause. Le règne des Séoud ne peut perdurer sans une vraie justice. Le soulèvement pacifique des peuples a ses raisons qui se justifient et vous ne pouvez retarder indéfiniment le triomphe des opprimés, soyons conséquent avec nous-même, un retrait militaire est vital aussi bien pour vous que pour les yémenites.

-Il n y a que la force militaire qui peut sécuriser nos frontières, il n y a point de peuple, ce sont des tribus hors-la-loi, fit le ton sentencieux Mohamed Ben Salmane.