قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الخميس, 08 تشرين2/نوفمبر 2012 17:09

Washington Cimetière d’Arlington, School without wall X

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

 

Le lendemain matin, très tôt, j’appelai mon honorable mère:

Alors comment les

choses se passent ? M’avait-elle demandée.

-Bien en général même s’il y a de désagréables surprises, lui avait-je répondue.

-Comme quoi ?

Je lui racontais la mésaventure de la veille :

C’était à prévoir, souviens toi du bon.

-Le meilleur jusqu’ici a été ce vœu exaucé de voir le cimetière d’Arlington et la tombe du président Kennedy.

Ma Chère mère avait ri :

-Tu es incorrigible Afaf, je te souhaite une très bonne journée.

-A toi aussi maman.

Sara en prenant son petit déjeuner avec moi, m’avait annoncée :

-Aujourd’hui, nous avons des rendez-vous au department of state, nous devons être clairs et concis.

-Cela va être difficile, avais-je commentée. Me regardant du coin de l’œil, elle avait sourit. Au cours du trajet, je louais une fois de plus Allah, la beauté de sa nature était sublime. Je regrettais amèrement de ne pas m’être munie d’une caméra.

Au SA-4 Central- Navy Hill, Mr David Benze nous avait reçut avec le sourire, il nous avait conduit deux étages au-dessus en plaisantant avec les deux interprètes. Messieurs Warren Cofsky et Aaron Pina deux hauts fonctionnaires du department of state devaient nous accueillir, le premier était là, le second absent.

Sitôt assis autour d’une longue table, Cofsky nous apprit qu’il parlait l’Arabe et pour cause, il avait vécu avec sa femme 20 ans en Egypte.

 

Préambule positif, nous parlant de son travail, je savais pour être fille de diplomate que sa principale tâche en pays Arabe était de tout connaître de la société hôte. A l’entendre, ce n’était pas facile. Et puis les normes défendus par son ministère souvent se heurtaient à une volonté tacite de les ignorer de l’autre côté, entre des fonctionnaires zélés et des citoyens dépassés, il avait dû composer pendant toutes ces années.

Quand vint notre tour d’intervenir, je fus choquée d’entendre l’un de mes collègues dire :

-L’Islam en Amérique n’est pas l’Islam de l’Egypte ni du Soudan, il y a un Islam Séoudien, un autre Pakistanais.

Je regardais indignée l’orateur, c’était le comble ! Donc pour chaque pays ses accommodements, quel toupet ! Chaque délégué s’étendit dans son intervention sauf moi, offensée, je me tenais silencieuse. Sara devinant mon état d’esprit, m’avait fait signe discrètement : « Ton tour, parle. »

Quand Mr Cofsky nous avait annoncé la fin de l’entrevue. Je levais la main :

-Oui madame.

-Je représente l’Algérie et j’ai une brève remarque à faire.

Allez-y, surtout que j'ignore tout de votre pays.


-Nous voulons une démocratie compatible avec les valeurs de l’Islam, ai-je déclarée. En mon for intérieur, je me félicitai que le monsieur n’avait rien appris d’autres sur mon pays. Un silence se fit, relevant la tête, il m’avait regardé puis avait dit :
.

-La séance est levé.

De retour dans la voiture, je m’étais épanchée auprès de Sara :

-Le prochain rendez-vous, je prendrais tout mon temps pour parler rassure toi mais d’abord, je veux savoir une chose, les sornettes que j’ai entendu tout à l’heure m’ont sérieusement refroidis, ne me dis pas que ce sont des paroles sensés de délégués Arabes responsables ?

-Afaf, ce sont des propos que j’ai entendu des tas de fois et je me suis habitué pardonne moi à la médiocrité.

-Ne dois-ton pas leur signifier notre mécontentement  ?

-Surtout pas, je t’en prie. Le séjour ne fait que commencer et nous n’allons pas nous mettre à bouder les uns, les autres. M’avait recommandée ma chère sœur Tunisienne.

قراءة 2402 مرات آخر تعديل على السبت, 10 تشرين2/نوفمبر 2018 15:09

أضف تعليق


كود امني
تحديث