قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 12 كانون1/ديسمبر 2019 08:08

Vers Bethléem Episode 2

كتبه  Afaf Aniba
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Cherchant une casserole Nadia la remplit d’eau et lava dedans les légumes,les rinçant à nouveau elle les découpa en rondelle pour en faire une salade :

-Veux-tu déjeuner maintenant ?

-Oui s’il te plaît.

 

Tout à coup un bruit de coup porté contre la porte principale les alerta :

-C’est Selma, elle sort à onze heures trente. Fit la cousine, elle revint suivit d’une petite fille de sept ans et demi, adorable avec ses bouclettes brunes et son tablier en tissu de fleur .

-J’ai soif. Fit-elle après avoir embrassée sa tante Dhoha, l’eau but elle demanda :

-Papa m’a promit un bureau, quand me l’achéterat-il ?

-Dis-le-lui ce soir ma chérie, vas-y amuse-toi avec le puzzle que t’a offert tante Dhoha ensuite je t’appellerai pour déjeuner. Fit la mère.

L’enfant un pli creusé sous la lèvre partit, on l’entendit grimper sur une chaise dans la salle à manger et jouer sagement .

Dhoha coulant un regard sur sa montre annonça :

-Au retour peut-être que je ne te reverrais pas, tu serais parti à ton collège, je ne sais pas ce à quoi je dois m’attendre de cette entrevue, je te tiendrai au courant d’ici la fin de la semaine, je n’ai pas de mots pour te remercier toi et ton mari, vous m’avez héberger, vous m’avez soutenu, vous avez tout fait pour me réconforter, je vous en suis profondément reconnaissante. Déclara la jeune femme le ton sincère .

-Je t’en prie, Dhoha, tu es comme une sœur pour moi, nous aurions voulu faire plus, hélas Samir est un homme retiré, il hait tout ce qui a trait à la politique et n’a pas parmi ses amis et ses connaissances des personnes susceptibles de t’aider ; je sais que tu es capable de tenir le coup, garde-toi et pense au bébé Issam n’aurait pas voulu que son enfant paye lui aussi. Nos meilleures salutations à ton père, embrasse de notre part le reste de la famille.Dit sa cousine en l’étreignant longuement.

Dans le couloir Dhoha appela Selma, celle-ci arriva en courant, sautant dans ses bras elle l’embrassa avec fougue :

-Reviens vite chez nous tantine.Fit l’enfant, lui caressant les joues Dhoha dit :

-Je l’espère, et qui sait ce sera toi qui viendra chez moi à Beitlehm, allons à bientôt ma chérie.

 

Dehors le soleil tapait fort. Prenant un sentier ensablé, elle marcha d’un pas rapide, à cent mètre de là les vagues mouraient sur le sable fin. Elle se retenait de regarder dans la direction de la mer, en venant cette fois à Gaza, c‘était une autre personne qui s’activait frénétiquement dans le seul dessein de faire éclater la vérité , dans une ville devenue une grande supercherie. Ses yeux, son esprit, son âme figée dans une grisaille morne dans leur lutte quotidienne aspirait désormais à une paix que seule la solitude pouvait forger ; ce terrible vide omniprésent l’empêchait de se reposer, les yeux clos sur l’oreiller la nuit, elle veillait repoussant le sommeil à la recherche d’une réponse qui ne venait toujours pas .« Le rêve nous pourvoie d’aile, ce sont nos pieds qui refusent de s’envoler » Les paroles de son cousin martyr Saïd Qassimi emporté par une rafale de mitrailleuse de soldat israélien à seize ans, à l’âge où s’envoler est une sensation vraie. Sur cette terre, il y a des vivants qui pleurent leurs morts. « Je ferais mieux de sécher mes larmes, la vie continue contre toute attente. »

Les piailleries des mouettes au large la poursuivirent jusqu’au seuil du bureau de Riyadh Châabane, celui-ci n’était pas encore là, un de ses collaborateurs la pria de l’attendre à l’intérieur :

-Il va être là d’ici quelques minutes .

Elle obtempéra en silence :

-Ah ! C’est vous madame. Fit le député en apparaissant tout à coup, se levant, elle le salua puis lui tendit une grande enveloppe, l’ouvrant immédiatement, il prit connaissance du contenu. Avant de prendre place derrière son bureau, il ferma la porte :

-Les accusations portées dans ce dossier sont très graves, est-ce que les députés de votre ville ont été avisés ?Fit-il enfin.

-Le premier est absent, le second s’en lave les mains, le troisième m’a reçu tout en ne promettant rien de concret, et puis ce rapport a été rédigé par mon avocat maître Paul Bezigh et ce qu’il a énoncé ce sont des faits appuyés par les dires d’un témoin objectif. Déclaret-elle.

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