Se peut-il qu'un jour le peuple Américain élira une femme à la présidence des USA ?

J'évoque ici la réponse d'un diplomate Américain "La femme américaine  est l'égale de l'homme, elle brille dans tout ce qu'elle entreprend mais de grâce on ne veut pas d'une femme au poste suprême qui revient de droit à l'homme Américain."

Es-ce cette déclaration qui a tempéré mon enthousiasme envers Mme Hillary Clinton lors des élections présidentilles de 2016 ?

Oui, je le crois mais pour l'instant nous avons en la personne de Elisabeth Warren une femme américaine décidée à briguer le poste de la présidence américaine.

Quoi de nouveau depuis 2016 en ce qui concerne le statut d'une femme américaine présidentiable ?

Beaucoup de chose ont changés en quatre ans, et cela grâce à l'attitude du président Trump et son vice-président Mike Pence, nous avons vu pendant 4 ans comment les femmes américaines sont montées au créneau pour dire haut et fort non à la misogynie, aux tentatives des républicains conservateurs à ajuster le rôle de la femme aux vrais besoins de la société Américaine ?

Beaucoup de femme américaine habituées à être partout depuis des décennies se sont vues tancé par un vice-président Mike Pence qui a exprimé clairement son opinion"Une femme mère doit choisir entre les deux : l'éducation de son bébé et rester à la maison ou son travail au bureau mais les deux en même temps non"

Elisabeth Warren en féministe chevronnée, voit rouge avec ce genre de discours, et elle a à coeur de penser aux couches sociales dévaforisés par un tandem blanc riche au possible et qui a une vision conservatrice et bien bourgeoise du patriotisme.

 Elisabeth Warren axe son programme intérieur sur la necessité de fournir du travail à tout le monde et non juste aux grandes corporations, et en faveur des plus démunis, des moins favorises as she said "If we want to build a country that works for everyone, not just giant corporations corporations "

Ses arguments sont de poids dans une Amérique qui se ressent gravement du changement climatique avec le dangereux effet de serre, avec une jeunesse qui peine à payer ses dettes d'étudiants obligés à s'endetter pour aller jusqu'au bout de leurs cursus universitaire, avec des enfants privés de soins et un demi-chômage avec des jobs précaires, et une démocracie au service des plus nantis, des cercles fermés des lobbies ect...

Donc sa déclaration fustigeant les républicains Elisabeth Wrren a dit :"It works great for big oil companies, just not everyone who sees climate change bearing down on us. It works great for the special interests, just not people getting crushed by the cost of child care or by student loan debt."sonne bien dans les oreilles des électeurs démocrates mais l'un des grands défauts sur lequel a joué admirablement bien Donald Trump et Mike Mence, est : ce sont les 45- 55-65 ans qui votent en Amérique et dans chaque état et la cause de la défection des jeunes est la complexité du mode électoral Américain et leur peu de motivation, une génération désenchantée en fait.

Elisabeth Warren a de la volonté, de la détermination, un programme économique acceptable et du patriotisme sincère à revendre mais est-ce suffisant ? Car en Amérique au regard de la course des primaires, de l'autre course de l'investiture sans parler de la concurrence présidentielle entre candidat investi l'un par démocrate l'autre par républicain, tout candidat devrait réussir à convaincre tous les électeurs sans distinctions de partis, de race, de couleur de classe sociale, professionnelle ou de religion et ces 30 dernières années et au regard de la complexité des problèmes intérieurs, terrorisme local, criminalité galopante, un pourcentage toujours grandissant de drogués, de faillitte économique pour les uns et un décrochage pour les autres, face à tous ces maux, il y a curieusement une catégorie d'Américains blancs qui diront haut et fort à Elisabeth Warren "Enough is enough" 

"Il est temps pour nous tous de faire tout ce qui est notre pouvoir pour sauver la population blanche conservatrice anti immigré anti musulmane anti juif du naufrage totale, à ceux-là les arguments de Elisabeth Warren tomberont à plat."

Car je ne sais si le parti démocrate l'a bien noté dans son agenda, la victoire de Donald Trump en 2016 a sonné le glas d'une Amérique de gauche libérale et l'avènement triomphant d'une Amérique blanche isolationiste, croyant à la notion d'un patriotisme de souche beaucoup plus d'un nationalisme américain ouvert à tous. Donc Elisabeth Warren aura fort à faire pour convaincre l'électorat Américain...