Tout d'abord, je dois préciser ceci : Quand je me suis présentée avec ce projet en partenariat avec HDN Algeria pour le concours de Alumni Project Competition de USA Embassy 2017,  je me suis documentée sur le thème mais c'est en recevant le grant de 5000 dollars de la main du chargé d'affaires Américain, durant la cérémonie organisé dans sa résidence à l'USA embassy le 27 juillet que je me suis sentis vraiment investi d'une grande responsabilité envers les victimes femmes et enfants de la violence domestique.

Je dois aussi dire, ayant une connaissance approfondie de la société Algérienne patriarcale, je me disais que tous nos maux venait d'une ignorance flagrante des valeurs et de l'éthique morale de l'Islam, c'est pourquoi nous sommes assujettis à des tabous culturelle qui n'ont rien à voir avec l'esprit de vertu et de justice de l'Islam. Notre belle religion a formellement interdit toute brutalité à l'encontre de la femme et de l'enfant, que dire d'une agression physique qui met en danger la vie de la femme et de l'enfant ?

Bien que trop souvent, j'ai été confrontée à des questions irritantes venant de la part de gens bien intentionné et qui croit à tort qu'il y a un verset Coranique qui ordonne au mari de frapper sa femme, combien de fois je les renvoyais à l'interprétation du verset par les quatres grandes écoles de l'Ijtihad pour les rassurer et les détromper, non et non le verset coranique en question ne donne en aucune manière le feu vert à l'époux ou au père d'agresser physiquement la femme, cet être humain si beau si sensible si fragile.

En conséquence, mon projet pour contrer le fléau de la violence domestique avait deux objectifs : activer la médiation familiale pour mettre fin à une violence physique j'insiste et je limite le thème à la violence physique car il y a d'autres formes de violence, le sujet est vaste et ne voulant pas me perdre dans ses méandres, j'ai réduit notre approche à la violence physique seulement, dans le cas d'un échec c'est-à-dire si la personne violente ou plutôt l'agresseur ne s'est pas repenti et n'a pas changé son comportement, quelques agresseurs devraient consulter des psychologues et dans le cas de leurs refus et leurs refus aussi d'une médiation familiale ou celle d'un sage en dehors de la famille, notre second objectif deviendra impératif celui de sensibiliser la victime femme et enfant à leurs droits et aux lois du code pénal Algérien qui interdit formellement l'agression physique contre ces deux catégories vulnérables de la société. 

Avec HDN ALGERIA, j'ai pensée à former tous ceux qui traitent directement avec la victime, qu'il soit avocat, psychologue, journaliste, guide religieux, médecin général, orthophéniste, membre d'association, étudiant en master science sociale expertise famille.

Bref nous avons seléctionnés après un lancement d'un appel à candidature, toutes ces professions pour leur inculquer des notions pratiques de conseil, d'appui psychologique et d'aide juridique concrète.

Je poursuivrais mon récit dans une prochaine note inshâallah..

E