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Charles Lister is a Senior Fellow and the Director of MEI’s Countering Terrorism & Extremism , Program. He speaks French and English
J'ai lu attentivement votre contribution au titre de "With Soleimani's death, war is coming"* et je
me permets de vous communiquer ces observations :
1-L'agenda de l'Iran dans la région est clair et net assurer par ses propres moyens sa sécurité nationale en veillant à la sécurité du golfe Persique truffé de principauté et de royaume arabe qui s'adosse militairement aux bases militaires Américaines.
2-Le président Trump est en effet un homme qui refuse de s'engager dans des guerres aventureuse mais il peut ordonner des opérations significatives et individuelles pour mettre hors jeu des adversaires, le meurtre du général Soleimani en est l'exemple.
3-Au regard de mon déplacement en Iran janvier 2017, et de ma bonne connaissance de l'Iran de l'intérieur et de son système politique, je peux vous dire ceci, ni conservateur, ni réformateur Iranien n'ont l'intention d'entrer en guerre contre les USA et surtout pas avec la mort du général Soleimani. Donc votre affirmation "With Soleimani dead, war is coming — that seems certain, the only questions are where, in what form, and when?" est un peu précipité.
L'Iran n'iras jamais vers une confrontation directe entre son armée et l'armée des USA et le face à face peut se faire par agent interposé en Syrie et en Irak mais jamais sur le sol Iranien et ce face-à-face n'est pas voulu par l'état Iranien ni par son guide, bien au contraire, tous endurent le pire depuis la rupture des relations diplomatiques avec les USA en 1979 et l'accords nucléaire de 2016 avec les 5+1 aurait dû démontrer aux responsables Américains Démocrates et Républicains la volonté certaine de l'Iran d'aller vers une relation apaisé avec les USA.C'est un face-à-face dicté par les politiques tordus de Riyadh et d'Israel. Car personne ne peut remettre en cause des relations bilatérales entre la Syrie et l'Iran et entre l'Irak et l'Iran.
4-En Irak, c'est la présence Américaine qui est perçu comme une source de tension pas l'Iran comme me l'a dit une députée Irakienne, vous semblez oublier une chose Monsieur Lister ce qui lie les deux peuples et les deux gouvernements en Irak et en Iran ce sont la religion, une histoire commune et des intérêts communs, ce qui n'est pas le cas avec les USA qui a été l'auteur d'une invasion de l'Irak en 2003, une guerre que déclencha le président Bush, une lecture de ses mémoires nous apprendras qu'il n'était pas tranquille en donnant l'ordre de l'invasion.
5-Pour ce qui est d'Israël, il vaudrait mieux s'en tenir à ceci "Les Israéliens sont capables de se défendre seuls sans le parapluie Américain ni aucun autre parapluie", donc Tel-Aviv est capable d'assumer sans grand dommage les répercussions de l'assassinat du Général Soleimani.
6-Quant à votre conclusion pour ce qui est de la Syrie, il vaudrait mieux pour nous tous que nous prenons au sérieux le conseil de Mr Chuck Hagel l'ancien secrétaire d'état Américain à la défense:
"Que les solutions aux problèmes du Moyen Orient, notamment en Syrie et en Iran, étaient "politiques"".
*https://www.mei.edu/blog/soleimanis-death-war-coming
