قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 01 كانون1/ديسمبر 2012 11:14

Jésus, entre le Christianisme et l’Islam I.

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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« Ne discutez avec les gens des Ecritures que de la façon la plus courtoise ». S9. V46.

                  En dépit des démentis et des dénégations des chrétiens, offusqués qu’on puisse mettre en doute leur attachement au monothéisme, il y a des choses troublantes qui entourent leur conception du monothéisme, et qui ne peuvent que soulever des questions légitimes que tout un chacun est en droit de se poser et de leur poser par voie de conséquence.  Ces questions concernent, comme tout un chacun le sait, la personne de Jésus fils de Marie (sur eux le salut) et sa nature. Ce dernier est-il un Prophète 

et un Messager de Dieu comme tous les autres Prophètes et Messagers qui forment les maillons d’une même  chaîne commencée à partir d’Adam (sur lui le salut) et terminée par Mohammed (qsssl), comme le soutient l’Islâm ? Est-il une hypostase de la trinité en compagnie de Dieu et de l’Esprit saint ? Est-il le fils de Dieu ou est-il carrément Dieu le Créateur Lui-même ?

              Devant toutes ces questions, les chrétiens se trouvent confus et donnent des réponses qui différent d’une faction à une autre et qui ne sont pas du tout convaincantes, mais qui montrent plutôt que la personne de Jésus (sur lui le salut) n’est pas clairement définie et identifiée aux yeux des chrétiens. C’est cette confusion qui a fait dire au philosophe Spinoza dans son « Traité théologico-politique » : «Je ne parle jamais du point de vue de certaines églises envers le Christ, non pas parce que je m’oppose à ce qu’elles essayent de prouver, mais parce que je ne comprends pas ce qu’elles disent ». Ce malaise a été exprimé par un homme d’Eglise, connu pour son honnêteté intellectuelle et sa sympathie envers les musulmans, qui écrit : « Il me semble, en effet, que l’on a assisté, dans les années qui suivirent le Concile, à une nette tendance à la « désacralisation », conduisant certaines assemblées chrétiennes à parler de « l’homme » plus que de « Dieu », et de Jésus Christ plus que de Celui qui l’a envoyé. Dans maintes homélies, liturgies, déclarations, publications, j’ai observé cette tendance à faire de « Jésus de Nazareth » l’ultime objet de la foi, au lieu de voir en lui « celui qui révèle le Père » et qui conduit à Lui. Qua

nd j’entends de tels propos, je pense aux versets du Coran qui reprochaient à certains chrétiens de parler du Messie en oubliant trop le Créateur de la terre et des cieux.  Il y a là, me semble-t-il, un vrai problème qui, à travers le langage et au-delà de lui, concerne le contenu même de la foi.  Car si l’on examine attentivement la littérature catholique – et plus encore protestante – de notre temps, on y trouve cette tendance à parler de « l’Incarnation » plus que de la « Création », du « Christ » plus que de « Dieu », et souvent même de « Jésus Christ » sans nommer Dieu ».1.

           Cet aveu d’un homme d’Eglise engagé depuis des dizaines d’années dans le dialogue avec les musulmans, exprime la gêne et l’embarras de beaucoup de chrétiens qui n’arrivent pas à concilier ces professions de foi concernant l’identité et la personne de Jésus (sur lui le salut) avec les principes du monothéisme qui sont très clairs dans l’Ancien Testament et le Coran. Sur un autre plan, celui de la métaphysique traditionnelle, un auteur écrit au sujet de cette confusion des chrétiens entre les natures du Christ (sur lui le salut) : « La révélation islamique enseigne qu’au degré humain l’Envoyé d’Allah, en dépit de son excellence, n’est qu’un prophète parmi les autres. Il n’y a pas, et il ne peut y avoir en ce monde de seigneurie absolue ; et c’est pourquoi Allah le Très Haut Lui-même, lorsqu’Il est envisagé comme « Divinité Universelle », est appelé non pas le « Seigneur » mais le « Seigneur des seigneurs » (Rabbu-l-arbâb). C’est parce que les théologiens catholiques confondent ces deux degrés oubliant par là même que les deux natures du Christ sont réunies en lui, mais non confondues) qu’ils en arrivent à considérer la manifestation du Christ en ce monde comme étant celle de l’«unique Seigneur », qui abolit toute autre seigneurie. C’est tr

ès précisément ce point, et non pas (contrairement à l’opinion habituelle) la question de la divinité du Christ qui est visée par le verset coranique où il est recommandé aux gens du Livre de ne pas « exagérer dans leur religion » ; et c’est aussi pourquoi il peut être dit des Eglises chrétiennes qu’elles ont « altéré le message » apporté par Jésus. Parce qu’il est la Voie, la Vérité et la Vie, celui-ci n’a jamais pu enseigner ce qui n’est en définitive qu’une interprétation tendancieuse et intéressée. ».2.

          On voit bien que la démarcation semble nette et insurmontable entre la conception musulmane sur la nature de Jésus et celle du christianisme. La conception musulmane concernant Jésus est résumée par ce verset coranique qui dit : «Le Messie, Jésus fils de Marie, n’est que l’Envoyé d’Allah, Son Verbe qu’Il a projeté en Marie et un Esprit venant de Lui ». S4. V171. Un autre verset dit aussi : «Pour Dieu, Jésus est comme Adam qu’Il créa de poussière, puis Il lui dit : « Sois ! », et il fut ». S3. V59. Un troisième verset ayant trait à la nature de Jésus dit : « Ô Marie, Dieu te fait l’heureuse annonce d’un Verbe émanant de Lui, qui aura pour nom le Messie, Jésus fils de Marie. Il sera illustre dans ce monde et dans l’autre, et comptera parmi les élus de Dieu ». S3. V45. Les hadiths prophétiques ne sont pas  en reste. C’est ainsi que le Prophète (qsssl) dit dans un hadith : «Quiconque atteste qu’il n’y a de dieu qu’Allah, l’Unique qui n’a pas d’associé, que Mohammed est Son serviteur et Envoyé, que Jésus est Son serviteur et Envoyé, Sa parole qu’Il envoya à Marie et un Esprit venant de Lui, que le paradis est vrai de même que l’enfer, Dieu le fera entrer au paradis ».

 Rapporté par El-Boukhâri. Si donc pour l’Islâm, Jésus est le Verbe de Dieu, un esprit de Sa part et un Prophète, pour les chrétiens, il est le fils de Dieu qui s’est incarné en Marie et a pris chair pour offrir son corps en sacrifice dans le but de racheter les péchés de l’humanité. Deux conceptions diamétralement opposées en somme. Cependant, force est de constater que la conception coranique du Messie est celle qui est la plus conforme aux versets de l’Evangile, contrairement à la conception chrétienne qui a été élaborée lors du fameux Concile de Nicée, en 325 Ap J.C, un Concile qui n’a pas fait l’unanimité parmi les dignitaires du Christianisme et les pères de l’Eglise, comme nous le verrons par la suite.

En effet, en parcourant le Nouveau Testament, on ne trouve nulle trace d’une quelconque preuve pouvant accréditer la thèse chrétienne sur la « divinité » du Messie ni sur sa participation à la conception de la trinité. A chaque fois que Jésus parle de lui-même ou de Dieu, il fait une nette distinction entre les deux essences divine et humaine. Même les notions de « Père » ou de « fils de Dieu » que l’on trouve dans certains passages des Evangiles ont une connotation allégorique, puisque ces notions se trouvent également dans les Livres de l’Ancien Testament. C’est ainsi que l’on trouve dans l’Ancien Testament ; Jérémie : 31-9 : «Car Je suis un Père pour Israël et Ephraïm est mon  premier fils ». Dans l’Exode, on y trouve : «Tu diras au Pharaon : »Ainsi parle l’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né ». Exode : 4-2.  Dans les Psaumes 89 : 27-28, il est dit au sujet de David : «Lui, il m’invoquera en disant : «Tu es mon Père ! Mon Dieu est le rocher  de mon  salut ! Et M


              
Bien plus, dans le Nouveau Testament, on trouve aussi, ces termes de Père et de fils, ce qui montre leur caractère figuré, n’en déplaise aux chrétiens qui veulent leur donner un sens propre au détriment de toute logique et raison. Dans Matthieu 5-9, il est dit : «Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront  appelés fils de Dieu ».oi je ferai de lui  le premier-né ». Dans le Deutéronome 14-1, les israéliens sont qualifiés de fils de Dieu. Voir aussi le Deutéronome 32-19, Esaïe 63-8, Osée 2-1…

Dans l’Evangile de Jean 20-17, Jésus dit : «Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Les versets de ce genre sont nombreux dans les Evangiles. On voit bien que ces termes possèdent une connotation métaphorique claire qui ne souffre d’aucun doute. Dans la tradition islamique aussi, nous avons un hadith prophétique où il est dit : «Les créatures sont la famille de Dieu. Les meilleures d’entre elles aux yeux de Dieu sont les plus utiles aux autres ». Rapporté par El-Bukhâri et Moslim. Aucun musulman n’ira jusqu’à dire que Dieu a une famille au sens étymologique du terme. Tout un chacun sait qu’il ne s’agit que d’une parabole et d’une allégorie destinées à rapprocher le sens des esprits.

            

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