La lune de miel dura 72h et Steve Newman revint à Washington avec sa femme, la capitale fédérale était en ébullition et pour cause, le congrès  Américain avait convoqué au Capitol le président Ayron pour l'interroger sur la position Américaine en ce qui concerne le retrait de son appui militaire direct au gouvernement de Shkol, et le gel d'une nouvelle génération d'armes à l'armée de Tshahal.

Newman en tant que conseiller à la sécurité nationale, le général Altingate, secrétaire d'état à la défense, Cristian Warren secrétaire d'état  et les chefs du CIA, du NSA, tous devait comparaitre aux côtés du président qui avait accepté de venir expliquer aux congressman sa politique envers le conflit  en terre de Palestine.

Newman avait eu une discussion approfondie avec le président dés son retour :

-Quoique il adviendra, il n'est pas question de faire machine arrière, Steve. Où allons-nous avec cette politique de l'autruche, j'ai été patient plus qu'il n'en faut avec l'allié israélien, il est l'heure de trancher, nous l'avons fait et ce n'est pas aux hommes du congrès  de décider surtout qu'il me reste une année, une fois parti qu'ils fassent ce qu'ils veulent.

Newman avait alors exprimé cette remarque :

-Bien, nous devons surtout tenir bon et devoir résister à tous genres de pression et tu dois penser à ceci, ils feront tout pour que tu démissionnes car terminer ton second mandat signifie ni plus ni moins pour l'Amérique et le monde une nouvelle ère et un risque certain d'une confrontation générale au Moyen-Orient.

Patrick Ayron avait longuement regardé son interlocuteur et d'un hochement de la tête, il donna son avis "Il était prêt à assumer sa décision jusqu'au bout".

Discutant le jour même de l'audition du président au Congrès, Newman avait eu l'avis avisé de Racha :

"Le président doit compter sur ses fidèles, ils doivent eux aussi faire front uni et supporter la guerre qui leur est déclaré, nous devons penser à adopter une stratégie commune,  une réunion de tous ses partisans devra nous aider à poser les jalons à suivre, c'est ainsi que nous pourrons  atteindre la fin du mandat de Ayron."

Il était maintenant assis à entendre la réponse du président au chef du comité des affaires étrangères au congrès un républicain très conservateur, il admira le flegme de Patrick Ayron quand celui-ci lui lança une pique :

-Ici, c'est moi le président, donc je vous prie à chaque fois que je vous interromps de vous taire.

-Il est inconcevable que je demande une nouvelle enveloppe financière au congrés pour pouvoir faire bouger notre flotte dans la méditeranéen afin qu'elle aide  l'aviation Israélienne, attaqua Patrick Ayron.

-Et pourquoi cela vous ne pouvez pas ? Nous sommes en présence d'un cas prioritaire ! Riposta James Hardings

Le ton paisible, Ayron répondit :

-Le congrès m'a refusé une couverture médicale pour mon peuple Américain et veut financer un appui militaire à Israël déjà prête à effacer toute la région avec un bombardement nucléaire.

Un silence se fit mais James Hardings se rattrappa :

-Vous encouragez ainsi notre allié sioniste à utiliser l'arme nucléaire, n'est-ce pas Mr Le Président ? êtes-vous conscient de l'extrême gravite de vos propos ?

Le regard acéré, Patrick Ayron :

-Je ne fais qu'un constat et vous devez être informé que durant les deux dernières semaines notre armée a désarmorcé 4 bombes nucléaires Israéliennes déstiné à l'Iran, la Turquie, l'Irak et l'Algérie ?

Un remous se fit dans la grande pièce et les médias couvraient cette séance avec une rectitude rarement vu auparavant.