قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 10 شباط/فبراير 2020 17:09

Le message d'Istamboul : La rencontre

كتبه  Afaf Aniba
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A mi-chemin d'Istamboul, la princesse Nour Houda apprit à la grande princesse mère Zuleikha son intention de les devancer en montant sur son cheval qui suivait le convoi depuis AinZibad et se faire accompagner par un de leurs gardes du corps pour atteindre au plus vite la Corne d'Or au palais de Bahatshe.

Mécontente, la grande princesse fit appeler son frère  cadet qui se trouvait dans une voiture en avant, il vint, entendit patiemment sa nièce puis il lui fit cette remarque pertinente :

-Nour tu n'es pas en tenue de cavalière, la traine de ta robe ne te permets pas de monter à cheval !

Scandalisant sa distinguée mère, la jeune princesse argumenta ferme :

-Oh que si ! J'ai mis un pantalon en dessous, je vous en prie mon oncle laissez-moi partir seule, le convoi est trop long à mon grè et de grave évènement se prépare dans notre capitale !

Le prince Murad Oykuz connaissait assez bien le tempérament de sa nièce, il était vain de la dissuader quand elle prenait une décision. L'air grave, il fit :

-Bien, l'officier Nachd va te servir d'escorte et ma chère enfant le Sultan ne nous a rien dit quant à ces graves évènements qui vont avoir lieu à Istamboul, que Allah te garde.

De la main, il donna un ordre à l'officier Nachd qui surveillait la voiture de la grande princesse, celle-ci résignée ne répondit pas à l'au revoir enthousiaste de Nour Houda.

Se séparant aussitôt du convoi, ayant sauté d'un bond sur son cheval venu la flairer alors qu'elle essayait de convaincre la princesse sa mère. D'un geste sec, elle mit de côté l'ample jupe de sa robe et d'un claquement de la langue, elle mit au galop sa monture.

L'officier Nachd l'air impertubable suivit la jeune princesse, en son for intérieur, il se dit "Allah soit avec moi, la princesse Nour a elle seule est un régiment dur à tenir."

Entrant à vive allure dans les bois de Ogulchabad, elle fila avec plaisir entre les arbres, le terrain escarpé par endroit ne la rebutait ni son cheval. En une heure, ils parcoururent une distance considérable et la densité de la forêt  avec un brouillard qui descendait des hauteurs de la montagne Oguz les fit ralentir quelque peu, soudain l'ouie aiguisé de l'officier Nachd, perçut un bruit familier, le galop de quelques cavaliers. Immédiatement, il comprit qu'une petite troupe arrivait à leur gauche et devait les croiser dans une clairière à un km de là.

-Altesse, je vous prie rabattez le voile sur votre visage.

-POURQUOI ? LUI DEMANDA T-ELLE.

-QUELQU'UN ARRIVE ET C'EST UN éTRANGER JE PRéSUME, LUI RéPONDIT-IL. ET JE VOUS PRIE NE PARLEZ PAS EN SA PRéSENCE. .

Elle obeit intriguée. En effet, elle reconnut à son tour le son lointain du galop, dix minutes plus tard l'émissaire de l'empereur Allemand Frédéric Guillaume Victor Albert de Hohenzollern , le duc Carl de Zu Greiz arrivait avec ses deux aides et ses quatres gardes du corps. Il était attendu à la cour du Sultan Abdel-Hamid depuis deux jours, il avait été mis en retard par une circonstance familiale, la mort de son oncle maternel, et il avait dû assister à son enterrement. Le jeune duc perspicace à la vue de l'officier Nashd sut qu'il était en présence d'un officier de la cour du Sultan, quant à la cavalière bien campée sur son cheval, avait une mise altière et le port de la tête majestueux mais il ne pouvait voir le visage voilé. Lui et ses hommes saluèrent l'officier qui leur rendit le salut et les rassura en leur disant qu'il étaient dans la bonne direction.

S'apprêtant à partir, le jeune duc dérogea au protocole royal en adressant la parole à la cavalière royale :

-Désolé de vous avoir obligé de vous voiler Altesse.

Nashd levant les yeux au ciel, entendit la merveilleuse voix de la princesse répondre gracieusement :

-Ce n'es rien Monsieur.

Le duc était ébahi, elle avait répondu dans un allemand élégant de la cour impériale.

Il dut passer son chemin trop pressé, aussitôt la jeune fille fit un écart et lança à son garde du corps :"Il faut qu'on arrive avant eux officier"

Et au grand mécontentement de l'officier, la jeune fille vola avec sa monture et disparut derrière une rangée de chênes. 

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