Le changement, le vrai de l'exercice du pouvoir en Algérie est tributaire d'une pratique pacifique de l'opposition responsable et qui devrait avoir pour credo les valeurs morales musulmanes. En Turquie, c'est le processus électoral qui a mis fin à la main mise des militaires dans le devenir de ce pays et l'armée Turque aujourd'hui est soumise à une autorité politique civile, représentative du peuple Turque et au contrôle de la branche législatif et judiciaire de la république Turque.

Le peuple Algérien dont une partie manifeste encore à travers le hirak exprime un raz-le-bol envers une frange de nos responsables corrompus qui se trouvent aux postes de commande et n'épargne pas en l'occurrrence notre armée.

Je l'ai toujours dit clairement, nous n'avons pas d'autres solutions que de s'assurer un pouvoir législatif et judiciare indépendant de l'exécutif pour pouvoir mettre fin au règne de la corruption qui sévit partout dans les appareils de notre état.

Le décideur Algérien en février 2020 sait que la situation que nous vivons depuis 1962 à ce jour est une vile opération de pillage de nos richesses et que nous avons besoin, plus que tout de mesure effectif qui rétablisse la confiance du peuple Algérien dans ses institutions. Garantir des élections libres, et transparentes, peut amener une nouvelle élite représentative de la majorité silencieuse qui peut prendre des décisions en faveur d'un état de droit.

Pour pouvoir mener des élections libres, le peuple doit assurer la surveillance directement du processus électoral, ce n'est que de cette façon qu'on peut obtenir l'adhésion de large couche populaire au principe du vote, nous souffrons aujoud'hui d'un déficit de confiance, l'élite divisé idéologiquement et une classe politique qui a perdu toute crédibilité et pour cause depuis 1989 année de l'avènement de la pluralité politique, nous avons vu des partis se déchirer, se fragmenter en plusieurs petits partis, honnêtement nous avons vu des agissements d'arrivistes d'une opposition politique censé donner l'exemple de l'intégrité politique, et baliser la voie vers une sortie de l'impasse où nous a amenés un pouvoir abusif, corrompu et irresponsable.

Si le peuple veut recouvrir sa souveraineté, il devra passer par la case des élections et il est à même capable de surveiller le processus du début à la fin s'il vient à s'organiser de telle façon qu'il barrera la route aux relais des corrompus qui n'ont jamais baissés la garde et qui ne cesseront de lui mettre les bâtons dans les roues.

La Turquie est un model du changement vers une juste gouvernance en respectant les normes du libre choix et du respect des articles de la constitution, nous pouvons nous en inspirer...