قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 24 شباط/فبراير 2020 14:58

Vers Bethléem Episode 12

كتبه  Afaf Aniba
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Ni moi ni mon mari n’avons compris la raison de ce manège et ce qui augmenta notre scepticisme fut le nombre restreint des acheteurs venus qui se comptaient sur les doigts de la main. Interrogé, notre guide improvisé l’homme de confiance de Safouri nous fournit une réponse vague comme quoi les intéressés avaient critiqués l’initiative projeté trop tardivement à leur gré. La visite guidée ne fut pas à notre goût, car nous avions sur les talons constamment notre mentor qui ne se gênait pas à nous harceler de question incongru.Pourtant, nous avons jeté notre dévolu sur un lot particulièrement attachant. Sur trois cent mètre de long, deux cent trente mètre de large. Limité à l’ouest par une orangeraie et libre des trois côtés situé au nord de la nouvelle ville. Nous nous gardâmes de parler à haute voix de notre décision, le choix ne devait pas être divulgué. En rentrant ce jour là, nous étions remplis d’espoir et d’appréhension. Si tout est joué d’avance, nous avions de faible chance d’acquérir la parcelle de terre convoitée, Saleh Naïli le ton optimiste nous conseilla :

-Cessez d’y penser et ce lundi on verra ce qu’on pourra faire.

Je priais instamment Dieu ces deux jours pour qu’Il nous accorde son soutien. Les gens ont beau être malins, Allah est sans doute plus rusé qu’eux, je comptai énormément sur l’appui divin. Le matin du lundi, je me levais hantée par de sombres pensées. Chacun devait allé de son côté, je fus la première à partir mon cours commençait à neuf heure, j’avais une trotte à faire. Dissimulant mon émoi, la journée s'étirant longuement, j’évitais mes collègues, le cas administratif d’un de mes étudiants retint toute mon attention. Plusieurs fois, j’étais tenté d’appeler mon mari, je brûlais de savoir ce qu’il en était, la prière d’El Asr m’apaisa. Me mêlant aux étudiants, je reprenais la route de Beitlehm. Tout au long du trajet, je m’évertuai à penser au calendrier des prochains examens, les doutes m’assaillirent dans la ville. Par un curieux phénomène, les taxis s’étaient fait rare ce jour là, je rentrais tard mécontente. Redoutant une mauvaise nouvelle, quelle fut ma joie en trouvant mon mari à la porte principal de notre petit immeuble. Le large sourire sur son visage était de bon augure, ses paroles me firent soupirer d’aise :

-Çà y’est nous sommes enfin propriétaires !

Je louais Dieu le Tout-Puissant, Issam m’invita à le suivre :

-On ira faire une prière de grâce à la Mosquée Omar, on remerciera le Créateur et après on ira dîner en ville .

J’acceptai avec enthousiasme, tard dans la nuit nous tînmes à pousser jusqu'à notre terrain :

-C’est un miracle que nous ayons eu gain de cause, il n’y avait que moi et un autre acheteur qui ont mis la barre très haut. Je soupçonne mon concurrent de représenter un acheteur qui voulait rester dans l’ombre. M’avait confié Issam

-Qui cela peut être ? Peut-être un responsable local qui a préféré déléguer quelqu’un à sa place. Ai-je suggérée.

-C‘est très probable mais nous avons eu le dernier mot.

Ce jour-là fut le dernier que nous connûmes paisible, plein de promesse. Le lendemain, Issam fut convoqué à la municipalité, le motif était ahurissant, une erreur s’était produite, la terre acheté n’aurait pas dû faire partie des lots en vente. Il nous était instamment recommandé de rendre la terre et de rentrer dans notre argent. Issam refusa, leur affirmant sa volonté de conserver le terrain :

-Attaquez-nous en justice si vous voulez, ce sera une occasion d’enquêter sur les modalités de la vente. Leur avait-il lancé sur un ton de défi .

Nous voulions savoir le pourquoi de ce volte-face, on nous fit dire que la récupération se fera par la force si nous n’obéissons pas à leur injonction. Devant leur menace, mon mari se rendit à la police et déposa une plainte contre le bureau du maire en invoquant les raisons citées tout à l’heure. La voix de Dhoha s’éteignit ,un sourire de dérision flotta sur ses lèvres :

-Quelle suite fut donnée à cette plainte ? S’enquit O’ Neil .

-Aucune. Répondit-elle. Le commissaire Azmi conseilla à Issam de régler le litige à l’amiable .

Un silence suivit, l’américain fit l’air fin :

-Ne me dites pas que la police était de mèche avec la mairie ?

-Si.

-Qu’a fait ton mari ?

-Il a cherché à joindre Adel Neferti, il était absent de la ville. Il fit appel au juge Tarek Habibi, c’est un éminent magistrat réputé pour être un dur en matière de corruption. Il était notre meilleur recours, lui relatant l’affaire Issam se vit invité à la prudence :

-Ce n’est qu’une question d’heure, il doit se livrer à quelque investigation de son côté. M’avait-il confié en rentrant .

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