Est-ce que les amendements qu'on doit apporter à la constitution va permettre au citoyen et au responsable de lutter efficacement et dans les faits contre le fléau de la corruption qui touche à tous les domaines de la vie en Algérie ?

Est-ce que la nouvelle mouture de cette constitution pourra être considérée comme une feuille de route pour tout à un chacun pour traduire en justice tout agissement étatique corrompu ?

En fait, ce dont nous avons crucialement besoin est de bannir tout népotisme, tout traffic d'influence, toute conduite malhonnête qui amène tôt ou tard les personnes à en venir à la corruption.

La corruption dans notre pays est malheureusement un état d'esprit, un comportement naturel et l'anormal est d'être un responsable honnête propre. Depuis 1962, rarement un responsable a été nommé à un poste clé sans être entaché de corruption, les nominations au sein des institutions étatiques ne sont faites que après s'être assuré que la personne nommé est corrompu et si on découvre qu'elle est honnête, elle est automatiquement écarté et c'est ainsi que les clans mafieux se sont répandues partout dans les secteurs névralgiques de l'état.

Depuis 1962 avec un régime socialiste puis un capitalisme sauvage qui n'a aucunement garanti une autosuffisance industriel ni n'a propulsé l'Algérie au rang des pays developpés. Ces deux régimes économiques adoptés sans aucune vision de ce que devrait être une économie du savoir, ont inauguré le règne de la corruption qui a à son tour miné la gestion économique du pays et a permis aux responsables politiques de tisser la toile de l'impunité, du simple employé au ministre, ils n'avaient qu'un souci le gain facile, voler, détourner, recevoir des pots de vins, étaient devenus des agissements plus que normales, et même légalisés. Décennie après décennie, l'Algérien du simple citoyen au responsable politique ont hypothéqué l'avenir de l'Algérie sciemment, le premier pour avoir accepté de payer le pot de vin et le second pour l'avoir exigé et accepter.

Aujourd'hui, nous devons nous attaquer de front à ce fléau, nous avons besoin d'une législation qui institue la peine de mort pour tout fait de corruption au niveau étatique, nous devons aussi assainir les moeurs car il ne suffit pas de punir sévèrement tout acte de corruption, nous devons prévenir, et faire qu'une culture du respect des lois soit un fait qui va de soi. Il faut pouvoir instaurer une politique saine qui donne la possibilité au citoyen de jouir naturellement des droits que lui octroie sa citoyenneté, nous devons nous rappeler surtout ceci : Qu'on doit livrer une lutte sans merci à la corruption et aux corrompus car d'elle dépend le sort de l'état Algérien et de son peuple.