قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 17 كانون1/ديسمبر 2012 08:07

Jésus, entre le Christianisme et l’Islâm III

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
قيم الموضوع
(0 أصوات)

 

Parmi les unitaristes les plus célèbres dans l’histoire du Christianisme, citons David Ferenc (1510-1579), fondateur de l’église unitarienne de Transylvanie, Michel Servet, (1511-1553), savant et réformateur protestant espagnol, auteur du livre «Les erreurs concernant la trinité », Fausto Paolo Sozzini (1539-1604),  fondateur du Socinianisme, une doctrine qui niait la trinité, croyait en la nature humaine du Messie et niait l’idée de son expiation  pour l’humanité, Jhon Biddle (1615-1662), fondateur de l’unitarisme anglais, le pasteur Nicholas Antoine qui fut brûlé en 1632 pour avoir prêché l’unité de l’essence divine sans distinction de personnes, l’obéissance à la Loi de Moïse, l’obligation de la circoncision, l’observance du Shabbat  et l’interdiction des viandes impures. Il niait le péché originel et croyait que le Nouveau Testament contredisait l’Ancien

 Il y a aussi le pasteur Joseph Priestley (1733-1804), auteur du livre « Histoire des corruptions du Christianisme », William Ellery Channing (1780-1842), un pasteur américain de Boston, un des chefs de file des unitariens américains… La liste de ces unitariens est longue, très longue. Elle prouve que la conception de la trinité a toujours trouvé des contestataires et des opposants au sein même de l’Eglise. Aujourd’hui encore, de nombreux chrétiens affiliés à des églises comme c’est le cas pour certains adventistes, les témoins de Jéhovah… professent des idées unitaristes.  C’est dire combien la nature de Jésus (sur lui le salut) reste floue et confuse aux yeux de nombreux chrétiens, y compris parmi les plus érudits parmi eux, d’autant plus que les textes des Evangiles ne font pas référence explicitement à une supposée trinité. Quant à l’Islâm, sa conception est claire et ne souffre d’aucune ambiguïté. Bien plus, on peut même dire, sans risque de se tromper, que la doctrine de l’Islâm concernant la nature de Jésus (qsssl) est la plus conforme aux textes des Evangiles, à condition de les prendre à la lettre, c’est-à-dire selon ce qu’ils veulent dire et non ce que les partisans de la trinité veulent leur faire dire.
 

                Si le Christianisme et l’Islâm divergent de façon catégorique sur la nature du Christ (sur lui le salut), ils divergent à plus forte raison et de façon inconciliable sur la fin de sa mission sur te

rre. En effet, si pour l’Islâm, Jésus a été élevé aux cieux par Allah pour le soustraire des mains des juifs et des romains qui voulaient le mettre à mort, pour le Christianisme, il fut arrêté, jugé, condamné et crucifié par les légions romaines sur instigation des grands prêtres juifs du Sanhédrin. La fin de la vie de Jésus sur terre est résumée dans ce verset du Coran où il y est dit : « (Rappelle-toi) quand Allah dit : «O Jésus, certes, Je vais mettre fin à ta vie terrestre, t’élever vers Moi, te débarrasser de ceux qui n’ont pas cru et mettre jusqu’au Jour de la résurrection, ceux qui te suivent au-dessus de ceux qui ne croient pas ». S3. V55. Un autre verset dit : «A cause de leur parole : «Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le Messager d’Allah ». Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié ; mais ce n’était qu’un faux semblant ! Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans l’incertitude : ils n’en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que suivre des conjectures et ils ne l’ont certainement pas tué. Mais Allah l’a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage ». S4. V157-158.  

                   Pour le Christianisme, Jésus (sur lui le salut) a été mis à mort par les romains et est mort sur la croix, parce qu’il est venu racheter les péchés des hommes. Sans cela, le principe de la Rédemption qui est à la base de leur foi n’aurait aucun sens. Cependant, tout comme la conception de la trinité, l’idée de la mort et de la crucifixion soutenue par

 les églises chrétiennes, comporte de nombreuses failles et contradictions qui jettent de sérieux doutes quant à son bien-fondé et à son authenticité et laissent le lecteur perplexe. En effet, les Evangiles eux-mêmes ne sont pas d’accord sur plusieurs faits en rapport avec cette soit disant crucifixion.  Tout d’abord, faisons remarquer qu’aucun témoin oculaire ne pouvait nous affirmer ce qui s’était passé réellement au moment de l’interrogatoire de l’homme qui devait être crucifié, soit devant le Sanhédrin des juifs, soit devant Pilate, le gouverneur romain (7). Aucun de ceux qui racontent les derniers moments de la vie terrestre de Jésus, en l’occurrence les auteurs des Evangiles, n’était présent en ces circonstances pour que son témoignage soit considéré comme authentique, du moins crédible. Pierre était dans la cour, comme l’avaient rapporté les évangélistes, ce qui affirme que personne parmi les compagnons de Jésus n’avait vraiment assisté au questionnaire pour pouvoir identifier la personne condamnée. La simple ressemblance remarquée de loin n’est pas suffisante. Ajoutons à cette critique partielle, les sources qui montrent la relativité de la transmission des faits réels concernant la vie et la mission de Jésus, mis en doute même par les spécialistes chrétiens des Ecritures saintes (8).

Ces contradictions sont tellement flagrantes qu’on ne peut pas ne pas en tenir compte. Sans doute les quatre Evangiles orthodoxes sont d’accord pour affirmer que Jésus fut crucifié. Mais un point reste inexplicable dans celui de Jean. Et c’est ce point même qui nous démontre que c’est Judas qui fut arrêté et crucifié : «Jésus, s’adressant aux hommes armés, leur dit : «Que cherchez-vous ? ». Ils lui répondirent : «Nous cherchons Jésus de Nazareth ». « Je le suis » répondit Jésus ; à ce mot, ils furent frappés comme d’un coup de foudre et tombèrent à la renverse ».9. On voit bien donc que la fin de la vie sur terre de Jés

us reste remplie de confusion aux yeux des chrétiens. Une autre version de cet événement rapportée par Ibn Kathîr et Ibn Djarîr Ettabarî, deux illustres exégètes musulmans, veut que lorsque les dignitaires juifs et les gardes romains se mirent à la recherche de Jésus, ce dernier mis au courant par Dieu de ce qui se tramait contre lui, demanda à ses apôtres lequel d’entre eux voudrait prendre son apparence et se sacrifier pour lui en recevant en récompense le royaume de Dieu. A chaque question posée par Jésus, disent-ils, ce fut le même apôtre qui répondait. Lorsque les soldats romains arrivèrent, ils mirent donc la main sur cet apôtre, croyant tenir le vrai Jésus. Le Pr Moussa Djarellah pense, lui, que cet apôtre est Judas 10. On ne peut qu’être étonnés, en effet, devant cette parole attribuée à Judas dans l’Evangile de Matthieu : « Celui à qui je donnerai un baiser, c’est lui, arrêtez-le ». Matthieu, 26, 48. Comment, en effet, est-on en droit de s’interroger, un homme aussi connu que Jésus qui avait jeté le trouble parmi les dignitaires juifs et les soldats romains, qui était suivi à chacun de ses pas, par des milliers de personnes, puisse être méconnu à ce point et n’être reconnu que par un de ses apôtres ? Cette thèse de l’apôtre Judas qui s’est sacrifié pour Jésus et ne l’a pas trahi, comme le prétendent les Evangiles, est confortée par la découverte en 1978, dans le désert égyptien, d’un Evangile attribué à cet apôtre, un Evangile qui contredit les quatre Evangiles dits canoniques sur beaucoup de points fondamentaux.

              Dans cet ordre d’idées, comment ne pas rester perplexe devant le verset de l’Evangile qui rapporte que l’apôtre Pierre, à qui les chrétiens reconnaissent une grande familiarité avec Jésus, nia reconnaître l’homme que les juifs amenaient au supplice ? En effet, dans Ma

tthieu, 26, 69 à 75, il est écrit : « Or, Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui en disant : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! Mais il nia devant tout le monde, en disant : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. Comme il s’en allait vers le portail, une autre le vit et dit à ceux qui étaient là : Celui-ci était avec Jésus le Nazoréen ! ». De nouveau, il nia avec serment : Je ne connais pas cet homme ! Peu après, ceux qui étaient là s’approchèrent et dirent à Pierre : « A coup sûr, toi aussi tu es des leurs ! Et puis ton accent te trahit. Alors il se mit à jurer avec des imprécations ». Par ailleurs, dans son livre « Le Prophète assassiné » 11, Hugues Cousin rapporte que Ph. De Suarez a publié en 1975 un livre dans lequel il présente les derniers instants de la vie de Jésus d’une façon qui exclue la crucifixion. D’autre part, dans une épître retrouvée récemment en Egypte et attribuée à Pierre l’apôtre, il ressort de cette vision, que lorsque l’homme que les juifs croyaient être Jésus agonisait sur la croix, le vrai Jésus se tenait devant lui et lui parlait. Qui plus est, les derniers instants de la vie sur terre de Jésus que les Evangiles racontent ne sont pas de nature à dissiper la confusion et le trouble qui entourent les textes des Evangiles concernant cette tranche de la vie de Jésus. En effet, selon l’Evangile de Matthieu (27 : 46-50), alors qu’il était sur la croix, Jésus s’est écrié : «Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? ». Ces propos ont fait dire à Pascal : « Jésus craint la mort ». Avant cela, selon l’Evangile toujours (26 : 39), après avoir mangé le repas de la Cène avec ses douze disciples, Jésus s’est agenouillé et a dit : «Seigneur, s’il est possible encore, éloigne de moi ce calice ». Il entendait par là le calice de la mort.

                Ceci nous a

mène à dire que la question de la crucifixion du Christ est loin de faire l’unanimité et que le démenti du Coran à ce sujet n’est pas une innovation. Il est vrai que les musulmans ne sont pas les seuls qui croient au non crucifiement de Jésus. Cette opinion fut, pendant deux siècles au moins la seule accréditée parmi les premiers chrétiens. Les Basilidiens, notamment, croyaient que c’est Simon le Cyrénéen qui fut crucifié à la place de Jésus : «Quant au crucifiement, écrit Mills, les musulmans le nient, adoptant l’opinion de quelques-uns des premiers chrétiens hérétiques, savoir que Jésus échappa aux juifs et fut enlevé au troisième ciel ». 12. Une autre secte parmi les plus anciennes du Christianisme, celle des Cérinthiens, niait aussi la crucifixion de Jésus. Le fondateur de cette secte, Cérinthe, un contemporain de Pierre, Paul et Jean, niait également la résurrection de Jésus après sa « mort » comme le rapportent les auteurs des Evangiles. Une autre secte chrétienne, celle des Carpocratiens, ne croit pas que c’est Jésus qui fut crucifié mais l’un de ses disciples qui lui ressemblait. Plotin, qui vécut au IVème siècle, dit qu’il avait lu un livre appelé « Les voyages des apôtres » relatant les actes de Pierre, Jean, André, Thomas et Paul. Parmi d’autres choses, il affirme que Jésus ne fut pas crucifié mais quelqu’un d’autre. Il se moque donc de ceux qui crurent l’avoir crucifié .13.

                C’est dire combien la vie de Jésus et ses événements les plus importants restent entourés de nombreuses zones d’ombre que les Evangiles n’arrivent pas à éclairer, loin s’en faut. Les multiples contradictions qui caractérisent les quatre Evangiles canoniques au sujet de ces événements ajoutent encore plus de confusion et de trouble dans les esprits.  La découverte d’autres Evangiles comme celui de Barnabé et de Judas, avec des récits totalement différents des quatre Evangiles adoptés par l’Eglise, montre combien il est difficile de cerner la vie de Jésus (sur lui le salut) telle qu’elle fut vécue réellement dans un moment précis de l’histoire, et non comme elle fut élaborée et imposée par l’Eglise paulienne et constantinie.

: A lire les deux autres épisodes

Jésus, entre le Christianisme et l’Islam I

Jésus, entre le Christianisme et l’Islâm II

Notes :

  1. « Si Dieu l’avait voulu », par le père Michel Lelong, éditions Tougui,    Paris 1986.
  2. In « La papauté contre l’Islâm : histoire d’une dérive », par Charles André Gilis, éditions le Tur

  3. ban noir, Paris, 2007.
  4. In « Jésus Prophète de l’Islâm » par le Pr Muhammad ‘Atar’ur-Rahim et Ahmad Thomson, traduction française par Anne Villoutreix-Farooque et Florence Safiyya Ascoli-Ball, éditions International Islamic Publishing House, 2011.
  5. Même source.
  6. Idem.
  7. Idem.
  8. Cf « Mohammed dans la Bible et Jésus dans le Coran », par A Alem. Editions la Ruche, Paris, 2007.
  9. Même source.
  10. Cf  « Introduction à l’étude de l’Islâm », par le Pr Abderrahmane Belhaffaf, publications du Haut Conseil Islamique, Alger, quatrième éditions 2010.
  11.  Cité par le cheikh Abd El-Wahhâb Ennedjjâr dans son ouvrage « Les récits des prophètes ».
  12.  In Hugues Cousin « Le Prophète assassiné : histoire des textes évangéliques sur la passion », éditions Mame, Paris, 1995.
  13.  Cf « Introduction à l’étude de l’Islâm »,  du Pr Abderrahmane Belhaffaf. Op cité.
  14.  Cf « Jésus Prophète de l’Islâm ». Op cité.
قراءة 2960 مرات آخر تعديل على الأحد, 11 تشرين2/نوفمبر 2018 15:15

أضف تعليق


كود امني
تحديث