Je vais commencer ce vibrant témoignage par le récit d'une nuit dans les années ensanglantés des 90 du siécle dernier. Ce jour là, j'avais subit une déception horrible sur le plan professionnel, j'avais appelé Nora qui est pour tous ceux qui la connaissent Lumière.

Elle perçut aussitôt ma détresse, en plein Ramadan occupée tiraillé par milles et un engagement, elle me promit de venir me voir le soir après El-iftar alors que à l'époque j'habitais loin de chez elle, et elle était sans voiture.

Dans la peur et l'angoisse des années du sang, elle vint seule cette nuit là bravant tous les dangers et elle passa un moment mémorable avec moi, m'encourageant et me soutenant.

J'ai les larmes aux yeux en écrivant ces lignes, l'Algérie a survécu et a passé le cap danger grâce à des jeunes filles et des jeunes femmes comme Nora Bouzida, je l'ai connu de très prés et je dois son amitié à mon père Mokhtar Aniba qui le premier m'encouragea à faire sa connaissance, elle travaillait avec lui dans le journal hebdomadaire Al-Manar, j'ai encore en mémoire sa belle rubrique Epiphanie.

Quiconque a connu Nora Bouzida a une idée de son grand coeur et combien elle s'est dépensé sans compter pour notre patrie l'Algérie, rarement vue une patriote comme elle.

Allah seul sait ce que je lui dois, que dire ? Que raconter ? Comment témoigner de sa grandeur d'âme ?

Je ne trouve pas les mots, je lui dois tellement, c'est elle qui me publia la première, elle a cru dés le premier jour dans ma plume et toutes deux on eurent à faire  un véritable parcours de combattant pour mettre sous presse mon livre "Percée de lumière, les soucis d'une femme musulmane" Editions Samar 2006.

C'est elle qui me tapa à la dactylo mon roman "Et la vie continue à Sarajevo..."

C'est elle qui me permit d'accéder au public  des lecteurs à travers les ventes dédicace au salon du livre à Alger.

C'est elle qui venait partager des après-midi discutant avec verve de thèmes divers avec son esprit vif, si cultivé si ouvert sur les cultures du monde.

Nora Bouzida si modeste la meilleure fille de se shonorables parents Allah yrahmhoum...

C'est toujours elle qui me remontait le moral quand il était bas côté édition.

Elle savait lire mes nouvelles et me pourvoir de la critique avisée.

Nora Bouzida, cette grande dame de l'Algérie à tout jamais éternelle, si intelligente si patriote si digne de toutes ses illustres femmes qui ont marqués l'histoire de cette terre millénaire...

A toi Nora, Rabi Yahfdhak du fond du coeur toute ma gratitude de soeur, very proud of you.