قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 10 آب/أغسطس 2020 05:41

Paris de 1985, John Wayne et une conversation sur un banc dans une salle d'attente à Charles de Gaulle

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

En 1985, j'avais suivi une série télévisée américaine sur le président John Kennedy, en plein dans mon enquête, j'avais décidée de faire une économie de mon argent de poche pour pouvoir m'acheter un livre sur le président Kennedy comme référence quand on devaient s'envoler pour la France cet été là...

Une fois les vacances arrivés, je donnais une somme rondelette en dinars Tunisiens à mon regretté père qui me donna son équivalent en Franc Français. Une fois partis pour notre dernier séjour en France de quelques jours, je m'achetais le livre, l'employée Française à la vente m'avait sourit :

-C'est extraordinaire vous êtes chanceuse Mlle !! C'est le dernier exemplaire de Red Gadney, cette année le monde a un engouement spécial pour John Kennedy.

Heureuse comme jamais avec mon beau livre, je suivais mes parents toute la journée pour les besoins du shopping, en début de soirée, nous étions toujours dans la rue. Non loin de la rue des Ecoles, mon regretté baba nous arrêta en nous posant cette question :

-Et maintenant où vous voulez qu'on aille ?

Voyant un cinéma, je le lui désignais :

-Baba que dis-tu si on va voir un film ?

-Bien, me dit-il, venez on va voir le film à l'affiche.

On découvrit que c'était un film de John Wayne et comme on appréciait beaucoup les films cow-boy, mon père nous acheta nos tickets et on passérent une soirée mémorable avec l'héroïsme de John Wayne dans ce far west légendaire.

Rentrée à l'hôtel, j'étais si heureuse de mon acquisition que je passais dix minutes à contempler mon beau livre avec une couverture sur laquelle s'étalait le visage du président Kennedy avec en fond la bannière étoilée.

C'était notre derniere journée à Paris, le lendemain on devaient rentrer à Tunis. Une fois à l'aéroport, je me proposais de guetter le numéro de notre salle de départ et à nouveau mes parents et frères sont partis pour une autre tournée de shopping, quant à moi, j'ouvrais mon beau livre et enlevant mes lunettes de soleil, je les mettais de côté.

De temps en temps, je relevais la tête pour voir si le numéro de salle apparaissait, rien, je retournais à mon fascinant livre. Lisant le discours inaugural du président Kennedy, soudain, je sentis que quelqu'un m'observait avec une fixité effrayante, regardant autour de moi, rien. A nouveau, je revenais au contenu de mon livre, et le relevant à hauteur de mes yeux, je m'aperçus soudain qu'un jeune homme allongé devant moi de l'autre côté sur un banc me dévisageait souriant avec insistance.

Je l'ignorais mais le voilà qu'il m'apostrophait :

-Je vois que le président Kennedy vous intéresse beaucoup Mlle.

Je me contentais d'un hochement de la tête.

Il se redressa et me demanda :

-Pourquoi ?

A cet instant je le regardais pour la première fois, saisie, il était une copie conforme de John Kennedy, troublée, j'avais répondue :

-Le président Kennedy  nous a soutenu dans notre guerre d'indépendance, c'était un président qui est resté humain et a résisté aux sirènes des lobbys, lui-ai-je expliquée.

-Ah bon ! Quelle est votre nationalité Mlle ?

-Algérienne.

-Ah là! Je comprends, eh bien! pour votre information il a agit ainsi parce qu'il est d'origine Européenne et non pas en tant qu'Américain.

Je ne lui avais pas répondue, à cet instant un autre jeune homme avait rejoint mon interlocuteur, il lui parla de moi et de mon livre, baissant la tête, je voulais mettre un terme à cet échange mais l'autre m'avait dit :

-Je me présente et voici mon frère nous sommes Allemands nous venons à Paris pour travailler et nous rentrons en Allemagne après la fin de nos contrats respectifs.

Intimidée, je me contentais d'un autre hochement de la tête, j'entendis son frère lui dire :

-Ne la dérange pas, tu vois bien qu'elle est trés timide.

A cet instant le numéro de notre salle de départ parut, je fermais mon livre et me levant, je vis la copie de John Kennedy me sourire :

-Eh bien bon voyage à vous Mlle !

Je leur souriais :

-Merci à vous aussi.

Et je partais en courant en me disant "Etrange ya Allah comme tu es le plus grand, je lisais le livre de John Kennedy et tu me fais rencontrer une copie conforme de lui physiquement..................!!!"

قراءة 325 مرات آخر تعديل على الخميس, 18 أيار 2023 06:17

أضف تعليق


كود امني
تحديث