Nos jeunes souffrent d'un manque flagrant d'optimisme, combien de fois j'ai engagée le dialogue avec eux, je me heurte invariablement à une lassitude et à un désarroi profond, ils ont le mal être, un manque de perspective, ils n'en peuvent plus d'attendre une ouverture et un vrai départ mais la situation stagne avec un Corona Covid-19 qui a tout bouleversé mais ce n'est pas une raison pour démissionner loin de là.

C'est maintenant de faire ses preuves, nous ne pouvons remettre indéfiniment cet apprentissage de la vie qui fait toute la différence, pour notre jeunesse c'est un commencement le plus important de tout. L'espoir est porté par les ailes de nos jeunes et nous avons pour devoir de les encourager à aller de l'avant, à ne pas regarder en arrière car quand bien même il faut s'inspirer de ses prédécesseeurs, le présent et l'avenir appartiennent aux plus courageux aux plus audacieux aux plus persévérants, et il y a tant à faire...

Le destin de chacun est tributaire de sa bonne volonté et d'une foule de facteur, entre autre cette motivation qui adoucit les obstacles, les ajournements, et la bureaucratie du siècle dernier. Nous devons agir et en coordination parfaite avec ces 25-45 ans afin de les aider à passer le cap de la mise en branle de l'énorme machine et c'est en leur fournissant un cadre positif et prometteur que nous pouvons compter sur leur action.

Ils n'ont pas autant besoin d'appui que de balisage, et cela nous pouvons le faire pour eux au regard de nos expériences et de nos longues années de travail de fond. Trop longtemps, nous leur avons fait miroiter des lendemains qui chante, il est plus que temps de passer aux actes. Notre jeunesse a atteint le fond et sans un accompagnement honnête et sincère, c'est tout le navire qui coulera.

La grande plaie de notre pays, est l'existence de lois sans leur application. Comment donc promesses et programmes d'actions vont se concrétiser si on ne s'attaque pas à la racine du mal ?

Epargnons nous les leçons de moral et creusons le pourquoi et le comment de cet état de fait lamentable ?

Au premier siècle du troisième millénaire, nous n'avons encore pu résoudre la problématique des faits qui découlent de la non application des lois et tous ceux à qui cela en profitent sont toujours là à batailler pour maintenir leurs privilèges et l'exécutif jusqu'ici se mets laborieusement à la tâche mais les jeunes ne sont plus en mesure d'attendre. Nous devons réaliser que cette lenteur voulu par les uns empire la situation et c'est un argument de plus pour les sceptiques :

"Cela ne démarre toujours pas ! Comment tenir dans ce cas-là ? La question qui revient sans cesse sur les lèvres.

Il est pourtant possible de hâter le processus de réforme et ne serais-ce que par de petits pas à faire en attendant les grandes entreprises nous pouvons réaliser le miracle et cesser de se lamenter sur notre sort. C'est tout le monde qui doit s'y mettre et pas seulement la classe politique dirigeante, un essor économique est la mission de tous et de franchir le pas est une question de bonne intention et de saine volonté donc il faut y aller sans plus tarder...