Il y a une semaine, une parente m'avait posée cette question :  A t-il une chance d'être réelu, Trump ?

-Il a toujours des chances pour un second mandat, lui ai-je répondue. Tout le monde s'angoisse à l'idée d'avoir affaire à un autre mandat avec un président très turbulent imprévisible au possible !

Le problème avec Donald Trump n'est pas autant sa réelection que son actuelle présidence ! Cet homme a réussi l'exploit à réunir autour de lui tous les anti-gauche, anti-démocrates, anti-vert... Et de l'autre côté, c'est un beau monde qui veut sa revanche et mettre fin à la voracité de la droite ultra-conservatrice.

Et pourtant, tout n'est pas aussi simple et les enjeux sont vraiment gros dans une Amérique qui cherche un repli et un rebond interne, une façon efficace de museler une opposition des communautés minoritaires et des cercles d'affaires. A l'image du patron de Amazon, le leadership doit être assumé avec plus d'engagement à l'extérieur sur tous les fronts surtout économique tandis que le simple citoyen Américain moyen ne pense qu'a une chose payer moins de taxe et d'impôt dans un pays à la dette colossale.

Et Trump a été porté à la présidence par des électeurs de plus en plus désabusés, et demain aussi quoique sa gestion de la pandémie n'a pas été brillante, ils vont miser sur lui car ils l'ont constatés pendant les trois premières années de son mandat, il a tenu parole sur le front intérieur et avec la situation sanitaire incertaine, une large tranche des électeurs lui est reconnaissante d'avoir signé un décret permettant l'embauchement selon les aptitudes du demandeur de travail et non pas au regard de ses diplômes !

Quel est le candidat qui n'aura pas peur de s'attirer les foudres des lobbys et des progressistes de gauche ? C'est le critère principal pour beaucoup d'Américains moyens et à voir le bilan de Joseph Biden en tant que vice-président pendant huit longues années, ce n'est guère enthousiasmant et comme ne le cesse de le proclamer Donald Trump "Je suis le candidat de tous les défis! D'avoir réussi à passer toutes les épreuves et les coups bas depuis mon élection en 2016 prouve assez que je suis très combatif, je ne dirais pas autant de mon rival."