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الخميس, 24 كانون1/ديسمبر 2020 12:27

Un divorce à l'amiable

كتبه  Afaf Aniba
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Ce matin là en arrivant à son bureau, elle trouva le courrier du tribunal, en lisant la décision du divorce officielle, elle se sentit soulagée!

 Elle vaqua à ses occupations normalement. Aujourd’hui, elle quitterait son poste de directrice du lycée privé non mixte pour allez habiter chez son frère et elle ne reprendra plus jamais la route qui la menait à la petite villa que possédait son ex-mari.

La veille, son frère Ridha avait veillé au transport de tout l’ameublement appartenant à sa soeur et ainsi une page est tournée sur sa vie antérieure.

Au moment de rentrer, elle reçut un appel de son amie proche Athâar :

-Je suis dans le parking en bas si tu veux passer chez moi d’abord Radhia ?

-Bien, je descends, se contenta de dire la jeune femme.

Devant sa voiture, Athâar se tenait, la saluant chaleureusement, elle s’excusa en la remerciant :

-Je veux rentrer me reposer, n’ai crainte, le divorce est officiel. Le long parcours de combattant est terminé bien que en fait c’est un divorce à l’amiable.

La voyant assez courageuse et l’air impassible, Athâar, plus ou moins rassurée sur sa chère amie lui dit :

-Bien, je te laisse et tu sais que je suis là pour toi en tout temps.

Radhia lui dédia un sourire éclatant en guise de remerciement et partit à pied prendre le métro.

Durant le trajet, elle pensa à la réflexion de son amie Athâar la veille "Heureusement que ton frère est croyant ! Il t’a hébergé alors qu’il est su

le point de se marier, de nos jours frères et pères sont non-croyants et laissent tomber leurs filles et soeurs au nom de l’égalité des sexes et de l’émancipation de la musulmane à l’occidentale!!"

Rentrée chez son frère qui habitait un appartement spacieux, elle constata qu’il n’était pas encore rentrée de son travail. Elle se dirigea droit vers la pièce qui lui servait de chambre à coucher et de salon. Là, après s’être rafraîchit, elle s’assit, de l’autre côté une ouverture, la buanderie qu’elle allait transformer en bureau-bibliothèque. 

Six ans de mariage était maintenant derrière elle, se retrouver libre ne l’effrayait pas.

Son mari avait changé dés qu’il devint indépendant et avait fondé une start-up, entre travail, mission et à développer son réseau d’affaire en courant les réceptions diverses, elle s’était retrouvé reléguée dans un coin de sa vie d’époux. En plus, il lui reprochait de ne pas être moderne, et pour cause, elle était pratiquante, sa tenue longue, ses écharpes qui cachait cou et cheveux, son refus d’assister à ses côtés à des réceptions mixtes et loin de se rendre à la raison, son mari remettait à plus tard le faite de devenir parents de deux enfants au moins :

"Tu me vois en train de bâtir notre devenir, un enfant va me ralentir et puis nous avons devant nous toute une vie, assez pour procréer."Lui disait-il.

Sa belle-mère avait un autre avis et s’immiscait dans une question aussi délicate que de voir son fils avec un héritier, elle opposait à sa belle-mère un silence poli. Peu à peu, elle avait compris que son mariage perdait ses repères, l’homme qu’elle avait épousé se rapportait à des critères purement matériels, et elle ne voulait aucunement construire une cellule familiale avec un concept matériel. "Nous avons une foi magnifique et

Allah nous a pourvu d’une éthique morale sans égale et c’est à partir de là uniquement que je m’impliquerais en entier sinon je pataugerai et je ne veux pas de cela…" Pensait-elle.

Un soir en rentrant, son cher mari avait pris une décision :

-Il faut que tu m’encourages dans mon travail et jusqu’ici tu vis en marge et cela me fait mal."Avait-il déclaré.

Il avait complètement ignoré le fait qu’elle avait transformé leur chez-soi en oasis, qu’elle lui servait souvent de secrétaire et d’assistante à la maison, qu’elle lui avait donné plusieurs idée pour sa start-up et qu’elle le déchargeait de toutes les courses relative à leur vie commune !!!

Une fois de plus, elle butait dans sa discussion avec lui sur cet esprit mâle qui veut tout et ne veut lâcher rien en retour. Dans une société musulmane en décadence, on apprends à l’homme à exagérer ses exigences et à la femme de se taire, Radhia n’était pas une de ces femmes parce que tout simplement elle avait été élevée dans l’esprit de la foi, elle était tout à fait consciente de tous les droits que lui avait octroyé l’Islam et elle en usait raisonnablement sans excès et elle n’était pas prête à céder ses droits pour le bon plaisir d’un mari impressionné par un rythme de vie matériel. Quand, le lendemain de cette vive discussion nocturne, son mari lui annonça le divorce, elle avait fait ce commentaire bref :

"Ce sera un divorce à l’amiable!"

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