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Sunday, 14 March 2021 13:44

Les disparus de Jericho 14

Written by  Afaf Aniba
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Un court silence se fit dans la chambre des crises, Patrick Ayron fit le ton rapide :

-Bien faisons comme si nous croyons la thèse Israélienne, je vous accorde 24h pour ramener sain et sauf le colonel Kimberley et Nahar Erraid, c'est ce délai que je vais réclamer au roi et après il sera libre d'agir.

Personne ne souleva d'objection, immédiatement il appela le roi de Jordanie lui présenta ses condoléances et fit sa requête :

-Donnez nous un délai de 24 h Majesté et après vous serez libre d'agir envers votre voisin Israélien et soyez assuré de notre soutien.

La voix claire du Roi se fit entendre :

-Bien.

Il appela le premier ministre Israélien le ton froid annonça à celui-ci :

Vous aurez à vous expliquez à vos alliés et nos alliés Jordaniens, il ne fallait pas du tout tirer, nous vous avons alertés de la récupération du colonel Kimberley et de sa campagne.

-Tout à fait nous sommes vraiment désolés mais vous savez c'est une erreur d'un de nos tireurs et nous allons prendre des mesures de discipline contre lui, fit le ton ferme le premier ministre sioniste.

Raccrochant, Patrick Ayron se leva et quitta la pièce, il se sentait rempli d'un dégoût indescreptible, ses hommes s'éparpillaient derrière lui.

Toujours et encore nous devons subir leur traîtrise."

*************************

A Aman, quatre heures plus tard, l'ambassadeur Américain était réveillé, en 72h il n'avait dormi que cinq heures, il était à bout et toute l'ambassade était en branle-bas. Interrogeant de l'oeil son bras droit, toujours rien. Il alla faire un brin de toilette, prit un court déjeuner et un médicament remontant, comment pouvoir tenir avec cette pression et il ne restait à l'ultimatum du président que 20 heures.

Soudain un mouvement se fit et on entendit une clameur au rez-de-chaussée de l'ambassade "Quoi encore Mon Dieu ?" Se demandat-il. Il s'avançait pour monter l'escalier quand il ne crut pas ses yeux en voyant descendre le colonel Kimberley et Nahar Eraid sain et sauf, la mine épuisée mais souriants.

On entendit les cris des gardiens Jordaniens Allah Akbar Allah Akbar...

Et un tonnerre de bravo l'assourdit. Il se mit à rire tellement soulagé .

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