Sous l'ombre de la magnifique porte doré du mausolée de l'Imam Ridha, je me suis tenue debout, j'écoutais mes soeurs Iraniennes qui parlaient d'une voix basse "Encore à subir le radicalisme d'un Donald Trump""Cet homme va respecter sa parole et il y aura retrait Américain de l'accords nucléaire avec l'Iran.""Nous aurons à endurer un nouveau blocus, c'est affreux.""Nous résisterons nous sommes des Iraniens, nous ne céderons pas nos droits sur un programme nucléaire pacifique..."
Je ressentais une immense tristesse, c'était le crépuscule un froid polaire régnait. Les tapis de prière nous entourait de toute part, au loin l'appel à la prière du Magreb. Dr Amal me prenait en photo. Nous devions pénétrer dans le mausolée pour accompagner notre guide Syrienne qui a fuit le terrorisme de Daech ISIS, elle voulait faire la prière dans le sous-sol marbré du mausolée.
Nous nous avançions lentement en veillant à ne pas se perdre, la magnifique décoration et le goût de la beauté des Iraniens est proverbial.
Allah aime les Persans, le Coran comporte deux langue l'Arabe et le Farsi...
L'un des meilleurs compagnons du prophète a été Salman le Farsi qui a vécu plus de 100 ans juste pour pouvoir être auprès du pur Prophète Alayhi assalat wa assalam.
A un moment, Oum Fawzi nous désigna des escaliers en marbres, on ait descendus en bas il y avait quelques Iraniennes qui lisaient le Coran Sublime et faisaient leur prière avec leurs enfants assis à leurs côtés tranquilles jouant calmement.
Je m'asseyais à terre sur le magnifque tapis Persan, ouvrant le Coran je commençais à lire. Toute mon âme dans le discours divin. Je ressentais un calme infini. Levant ma tête, je voyais le sourire du Dr Amal.
Elle m'avait murmurée "C'est notre dernière nuit à Machhad, quand je pense que notre vol partira ce matin à 3h30 l'Iran me manque déjà.
Je hochais la tête compréhensive.
Vint le moment de quitter le mausolée, repartir parmi la foule venu rendre hommage au petit-fils du pur Prophète, avec des lumières qui illuminaient une nuit Persanne nostalgique d'un temps qui fut et qui s'envolera bientôt.
En ressortant, je faisais mes adieux à Manal et Meriem. C'était un moment si bouleversant, sont-elles vivantes maintenant ou non avec la pandémie Corona Covid-19 ? Je l'ignore, j'ai gardé contact avec Oum Fawzi la Syrienne, c'est elle qui nous a raccompagnée à l'hôtel, elle tint à rester avec nous jusqu'au moment où à 11h30 du soir on prenait le car pour partir vers l'aéroport.
Là, je souhaitais à ma soeur Syrienne Oum Fawzi de revenir vers sa terre plusieurs fois millénaire la Syrie. Elle avait les larmes aux yeux.Que dire ya Allah ? que dire que dire que dire ???