-Bien, veux-tu qu'on reporte à plus tard ton témoignage au procès-verbal ?

-Non je préfère leur répondre maintenant de peur que les faits s'embrouillent dans ma tête, peux-tu demander à Nidock de venir me voir ce soir sans retard ? Nous avons à lui remettre une pièce à conviction. Fit d'une voix affermie la jeune femme .

-D'accord ! Acquieçsat-il, lui remettant l'objet il lui murmura affectueusement avant de s'éloigner:

-Tu es une leçon de courage.

Dans la rue, il rencontra Issam Samed:

-Dieu merci tu as réussi à passer entre leur maille. Fit-il .

-Tant bien que mal. Dit le parlementaire.Comment va Ayam ?

-Je viens de parler au Pr. Jandal, il m'a assuré qu'elle est hors de danger, d'ici quelques jours elle sera rétablie .

-Je suis réellement heureux de vous savoir tous deux sains et saufs, mais dis-moi qu'est ce qui s'est passé ?

- Ayam vous le dira mon oncle, je dois rentrer maintenant à la ferme, je dois être présent au moment du constat , Jawad est-il encore là?

-Oui, la police militaire de Nasserah B sera incessamment chez vous.

-Bien, je m'en vais. Puisque tu es en ville, reste auprès de Ayam jusqu'a ce que le Pr. la libére. Fit le jeune homme, descendant du trottoir il traversa la route.

Au retour, il forma le n° de Nidock, il l'eut immédiatement, ce dernier répondit positivement à sa requête :

-Est-ce que tout va bien ?

Amer, le jeune homme dit:

- Nous sommes vivants mais nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge .

Le Palestinien s'arrêta devant un barrage à moins de deux km de chez lui.

-Votre laissez-passer ?

Devant le soldat armé il dut se livrer à une explication ardue, imperturbable, l’autre vérifia son identité, relevant sa lampe de poche sur Wael, il fit:- Bref vous n'avez pas de laissez-passer, savez-vous que vous risquez la prison en enfreignant le couvre-feu?

-En effet. Commença Wael .

-Pas de permis, vous retournez d'où vous venez.Coupa l'israélien.

-Et pourtant tout à l'heure vous avez fait exception ...

Une forte lumière jaillit derrière la voiture de Samed, se désintéressant un moment de lui le soldat revint peu après accompagné d'un officier israélie .

-Capitaine Ougev de la police militaire. Annonça l'inconnu. Je suis chargé de l'enquête à la ferme El Aed .

Il ajouta:

- Faites dégagez la route, devancez-nous, nous vous suivrons .

Wael démarra volontiers. La barrière relevé, il passa en première, il était huit heure du soir, Samed se dit dépasse "Des heures pour faire le trajet Q.G la ferme, c'est incroyable, la machine israélienne bien huilé cafouille quand il s'agit de citoyens arabes."

A la ferme le vieil ami de Zakariya El Aed attendait la police de pied ferme. Un procès verbal fut immédiatement dressé, tous les témoins défilèrent devant Samuel Ougev. Un capitaine d'une quarantaine d'année au visage émacié ,au regard d'un noir indéchiffrable :

- Personne ne nous a eu au n° de SOS Pompier, nous avons été prévenu par Elias Jawad ici présent, j’espère mon capitaine que mes scrupules initiales sont compréhensibles. S'expliqua Koh quand vint son tour de parler .

Wael protesta vigoureusement :

-Le retard occasionné nous a coûté plus de la moitié de nos récoltes, votre lenteur a facilité une propagation rapide du feu et vous n'avez aps obéi dés que Jawad vous a prévenu, il a dû faire appel à Ephraïm Nidock .